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La DMLA (Dégénérescence maculaire liée à l'âge).

Étude de cas : La DMLA (Dégénérescence maculaire liée à l'âge).. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  26 Avril 2016  •  Étude de cas  •  1 467 Mots (6 Pages)  •  971 Vues

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                        LA DMLA (Dégénérescence maculaire liée à l’âge)

I) Définition

                   La dégénérescence maculaire liée à l’âge est une maladie de l’œil, qui atteint la zone centrale de la rétine. Elle évolue à partir de l’âge de 50 ans. Elle est la cause de malvoyance chez de nombreuses personnes âgées. Le tabac et la prédisposition génétique sont les principaux facteurs de risque de la maladie.  À un stade avancé, la personne atteinte ne voit plus au centre de son champ de vision (on parle de cécité limitée). La DMLA est une maladie bilatérale. Après atteinte du premier œil, il existe un risque accru de bilatéralisation (risque d’environ 10 % par an). La DMLA est une maladie très invalidante.
L’origine précise de la DMLA est mal connue. Elle correspondrait au vieillissement trop rapide de la macula, la zone centrale de la rétine.

II) Les Symptômes et formes de la DMLA

                   Dans certains cas, la DMLA peut évoluer plusieurs mois sans que le patient ne s'en rende compte. L’apparition ou l’aggravation d’un ou de plusieurs des signes suivants impose une consultation en urgence auprès d’un médecin ophtalmologiste :

 - Baisse de la vision (acuité, contrastes),

 - Sensation d’assombrissement ou de moindre luminosité (nécessité d’intensifier    l’éclairage        pour lire),

- Brouillard ou flou visuel,

- Ternissement des couleurs,

- Déformations visuelles (métamorphopsies), particulièrement repérables sur des lignes droites comme le rebord d’un cadre ou d’une fenêtre,

 - Perception d’une tache (scotome) au centre de la vision,

 - Lettres manquantes dans un texte,

- Difficultés à distinguer les détails.

La baisse de vision peut favoriser les chutes. Elle induit également chez

un patient sur des symptômes dépressifs.

[pic 1][pic 2]

Le patient doit consulter le plus tôt possible afin de s'assurer d'un suivi médical permettant une prise en charge précoce et une auto-surveillance régulière.

La DMLA peut se présenter sous différentes formes qui se répartissent en deux grands groupes.

> La forme atrophique ou sèche (75% des cas) se caractérise par une disparition spontanée des cellules de la rétine. 

> La forme néo-vasculaire ou humide (25% des cas) est la plus sévère des deux et se caractérise par un développement de vaisseaux anormaux détruisant localement les tissus. Des complications peuvent apparaître dans l'évolution naturelle de ces formes vasculaires : décollement oedémateux d'une partie de la rétine, communications anormales entre les vaisseaux de la rétine et ceux de la choroïde, déchirures des couches profondes de la rétine. La forme fibro-gliale constitue le stade terminal d'évolution de la DMLA. Les lésions sont alors irréversibles.

III) Les moyens thérapeutiques

La difficulté du traitement de cette maladie est sans aucun doute l'ignorance de sa cause. Le mécanisme organique précis de survenue de la maladie n'est toujours pas élucidé. Cependant, il ne fait aucun doute qu'une atteinte multifactorielle est à l'origine de la mort des cellules photoréceptrices de la rétine. A ce jour, il n'existe  aucun traitement spécifique pouvant empêcher la survenue d'une DMLA. De plus, nous ne savons pas pourquoi une DMLA évolue vers l'une ou l'autre des différentes formes cliniques. Si la génétique est sans doute une des clefs du mécanisme, il est clairement démontré qu'elle n'est pas la seule.

Trois  thérapeutiques sont  envisageables dans la prise en charge de cette affection :

             > Préventif afin d'éviter la survenue de la destruction du tissu rétinien,

              > Curatif en stoppant l'évolution de la maladie et en restaurant la fonction visuelle,

> Et enfin palliatif en compensant le déficit sensoriel.

Un traitement préventif est difficile à proposer et seuls des conseils hygiéno-diététiques issus de grandes études épidémiologiques peuvent être prodigués. Ces études réalisées aux Etats-Unis, aux Pays bas et en Australie et regroupant 14 752 patients ont déterminé la prévalence de la DMLA, ses différentes formes et ses facteurs de risques. Ces éléments cliniques varient d'un pays à l'autre. Cependant, en dehors de l'âge et de l'hérédité, le seul facteur de risque identifié a été le tabagisme. Une autre étude démontre que les personnes ayant un régime alimentaire riche en matières grasses ont plus de risque de développer une DMLA. Enfin, une étude montre que chez les femmes, l'absorption de 30 grammes d'alcool par jour ou plus, augmenterait le risque de DMLA atrophique précoce d'un peu plus de 2 fois. L’approche préventif permet  d'éviter les éléments reconnus comme favorisant la survenue des lésions rétiniennes et de complémenter son alimentation en facteurs vitaminiques, oligo-éléments et éléments nutritifs ayant un effet sur les vaisseaux sanguins

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