Démarche de soin
Dissertation : Démarche de soin. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar m-mrz • 21 Novembre 2022 • Dissertation • 2 897 Mots (12 Pages) • 541 Vues
Monsieur C, 82 ans est entrés dans le service d’oncologie, le 24/09/2022 pour une altération de l’état général (chute à domicile) dans le cadre d’un adénocarcinome prostatique. Le patient est suivi par le Dr L qui est un oncologue de l’établissement. La prise en charge de Mr C dans ce service va permettre au patient la prise en charge de sa phase aigues (altération de l’état générale)
Sur le plan physique :
Mr C, 82 ans, il est considéré comme une personne âgée, selon l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), l’homme est considéré comme « âgé » à partir de 65 ans. Le vieillissement est un processus progressif et irréversible. La personne âgée forme une population spécifique : survenue fréquente de polypathologies, difficultés de récupération, de consolidation, des risques infectieux, et, du risque de chute. De plus, le vieillissement entraîne une diminution de la capacité d’adaptation à un effort, un stress.
🡪 Une vulnérabilité face aux différentes pathologies 🡪 dépendance fonctionnelle
Mr C, mesure 170 cm pour 55kg : il est de corpulence normale, mais avec un IMC faible : 19,03
ATCD :
- Thrombose veineuse profonde du membre inférieur gauche en juillet 2022, traité par une HBPM à dose curative :
- INNOHEP 10 000UI Axa/0,5ml : C’est une solution injectable en seringue préremplie à administrer par voie sous-cutanée 1 fois par jours pour Monsieur C, le matin. INNOHEP® est une héparine de bas poids moléculaire (HBPM). La dose administrée est une dose curative de la thrombose veineuse profonde constituée.
- Mise en place d’un INNOHEP 10 000UI/ 0,5 car Monsieur C pèse 55kg. (dose par injection est de 175 UI anti Xa/kg : 175UI x 55= 9625 UI soit 10 000 UI par injection)
- Doppler de contrôle en aout 2022 : Reperméation des veines péronières à gauche
🡪 Évolution locale satisfaisante. Traitement HBPM à continuer.
Le patient est porteur d’une chambre implantable.
Mr C est de plus en plus asthénique à son domicile. Il a également des pertes d’équilibre.
Sur le plan psychologique et relationnel à domicile
Monsieur C est cohérent.
Il vit à domicile (maison à étage) avec sa compagne, qui est sa personne de confiance. Mr et Madame C ne sont pas mariés, et doivent se marier en novembre. Il a une fille qui vit dans la région avec qui, il a de bonne relation.
Il ne bénéficie pas d’aide à domicile sauf passage des IDEL le matin pour une injection d’anticoagulant.
Sur le plan de l’élimination à domicile : Monsieur C est continent fécale et incontinent urinaire.
Sur le plan de l’alimentation à domicile : Il mange en petite quantité, régime normal, pas de fausse route.
Sur le plan des mobilisations à domicile : Mr C ne nécessite pas de dispositif médical pour les déplacements. Or, depuis quelques temps, il a de plus en plus de mal à se mobiliser seul.
Son schéma vaccinal contre le COVID-19 est complet. Il n’a pas d’allergie connue.
Il bénéficie également de la sécurité sociale et dispose d’une mutuelle.
Motif d’hospitalisation
Le 25/09 Monsieur C est hospitalisé depuis son domicile, pour altération de l’état général (chute à domicile) avec maintien à domicile difficile, dans un contexte d’un adénocarcinome prostatique métastatique ganglionnaire et osseux. Il est suivi par le Dr L., oncologue de la clinique.
Histoire de la maladie
En 2018, un adénocarcinome prostatique lui est diagnostiqué.
Adénocarcinome prostatique est un néo qui se développe dans une glande comme la prostate.
Le cancer de la prostate est le cancer le plus fréquent chez l’homme. Son incidence augmente avec l’âge Environ 95 % des cancers de la prostate naissent dans la partie de la prostate située contre le rectum (zone périphérique) à partir des cellules qui sécrètent le liquide séminal. Ces cellules sont sensibles aux hormones sexuelles (testostérone) et les cancers qui en sont issus le sont aussi.
- Testostérone : agit sur le fonctionnement et le volume de la glande prostatique grâce à une enzyme, la 5alpha-réductase, qui transforme la testostérone en DHT.
L’adénocarcinome prostatique correspond environ à 90% des cancers de la prostate. Il se développe à partir des cellules qui constituent le tissu de revêtement de la prostate (cellules épithéliales).
La Localisation métastatique préférentielle : os (surtout colonne vertébrale)
Il est traité en premier temps par castration seul.
- Ablation chirurgicale des glandes afin de réduire la production de testostérone. 🡪 Effet principal est une forme d'hormonothérapie
- Ablation des testicules, où la plupart des androgènes (tels que la testostérone et la DHT) sont fabriqués 🡪 cancers de la prostate arrêtent de croître ou rétrécissent pendant un certain temps.
- Effet indésirable : Impuissance, bouffées de chaleur, décalcification osseuse, dépression
🡪 Patient résistant à la castration, il est mis en place comme traitement le Zytiga. Agent antihormonal, ce médicament a une action antihormonale : il bloque la production de testostérone. Présente quelques effets indésirables fréquents : infection urinaire, hypertension artérielle, éruption cutanée, faiblesse musculaire et contractions musculaires.
Mise en évidence de la progression de l’adénocarcinome avec des lésions secondaires :
Augmentation PSA : de 84 ng/ml à 134 ng/ml en 1semaine.
- Prostatic Specific Antigen= Glycoprotéine naturellement produite par la prostate Sécrété par les cellules épithéliales prostatique. Leur rôle est de fluidifier le liquide séminal et de favoriser la mobilité des gamètes.
- Augmentes en cas de cancer de la prostate, HBP, prostatite.
- Normalité du dosage sérique : globale < 4 ng/ml, si < 60 ans : 3 ng/ml
- Plus le PSA est haut, plus le stade est tardif
🡪Lorsque le taux de PSA augmente après un traitement contre le cancer de la prostate, on considère que le cancer a récidivé ou n’a pas été éradiqué
Mise en place d’un nouveau traitement : de XTANDI, 160mg, agent antihormonal, il empêche les hormones (surtout la testostérone) de stimuler les cellules cancéreuses de la prostate. De plus, le XTANDI a est utilisé dans le cancer métastatique de la prostate résistant à la castration chez les patients asymptomatiques ou peu après échec d’un traitement par suppression androgénique et pour lesquels la chimiothérapie n’est pas cliniquement indiquée. Le XTANDI présente quelques effets indésirables fréquents : asthénie, nausées, bouffées de chaleur, anémie, douleurs osseuses et musculaires, céphalées, HTA.
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