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Système nerveux autonome

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Par   •  18 Novembre 2021  •  Cours  •  6 539 Mots (27 Pages)  •  510 Vues

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Système nerveux autonome

Pharmacologie des systèmes sympathiques et

parasympathiques

I – Introduction : rappel sur le système nerveux autonome (SNA)

1 – Activation du sympathique

2 – Activation du parasympathique

3 – Les voies de transmissions et ses synapses

II – Les médicaments interagissant avec le système cholinergique

1 – Les récepteurs cholinergiques

2 – Les médicaments actifs sur le système parasympathique

A – Les principaux effets des parasympathicomimétiques

par les cholinomimétiques

B – Les principaux effets des parasympathicolytiques

par les cholinolytiques

III – Les médicaments interagissant avec le système noradrénergique

1 – Les récepteurs adrénergiques

2 – Les médicaments actifs sur le système sympathique

A – Les médicaments agissant sur les récepteurs α

B – Les médicaments agissant sur les récepteurs β

IV – Approche thérapeutique

1 – Exemple : l’œil

2 – Exemple : le cœur

V – Conclusion

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I – Introduction : rappel sur le système nerveux autonome (SNA)

Le système nerveux peut être divisé en deux structures clés :

– Le système nerveux central (SNC) constitué par :

L'encéphale situé dans la boite crânienne et lui-même composé du :

Cerveau

Cervelet

Tronc cérébral (Bulbe Rachidien)

La Moelle épinière située elle-même dans la colonne vertébrale

– Le système nerveux périphérique (SNP) qui comprend

Le système nerveux somatique qui gère tout ce qui est mécanisme volontaire

Le système nerveux autonome qui gère tout ce qui est réaction involontaire

L’encéphale est un centre d’intégration, et sera responsable de mouvements complexes des vertébrés,

contrairement à la moelle épinière, qui va intégrer des réactions simples et propres à un certain type de stimuli

(Ex : reflexe rotulien).

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Le SNA va contrôler la régulation et le contrôle des grandes

fonctions vitales de l’organisme comme par exemple la respiration, la

digestion, l’excrétion, l’équilibre hydrique, et la circulation. Il va

contrôler le fonctionnement de divers organes comme par exemple des

muscles lisses cardiaques et des glandes. La régulation du SNA est

involontaire (inconsciente), et ce SNA est lui-même composé de deux

systèmes antagonistes, qui sont le système sympathique et le système

parasympathique.

Ici vous avez un schéma où l’on peut voir les deux voies du SNA. Il y a à gauche le système nerveux

sympathique (SNS) et à droite vous avez le système nerveux parasympathique (SnparaS). On peut y voir les

différents effets de ces deux systèmes, qui vont innervés la plupart des organes, mais ils auront des actions

antagonistes (opposés).

Par exemple : au niveau pulmonaire, le SNS va provoquer une bronchodilatation et le SNparaS va provoquer

une bronchoconstriction.

Ces deux systèmes auront donc des rôles différents et opposés.

Le SNS préparera l’individu à l’action, pour caricaturer un peu, le SNS prépare à l’action c’est-à-dire au

combat ou à la fuite. Les nerfs du SNS vont quitter la moelle épinière au niveau des régions lombaires et

thoraciques et ils ont pour relais des ganglions sympathiques qui sont localisés à côté de la moelle épinière

(près de la colonne vertébrale).

Le SNparaS aura un tout autre rôle, contrairement au SNS, lui va préparer l’individu au repos, et aux

actions de récupération. Les nerfs du SNparaS vont quitter le SNC au niveau de la région crânienne et au

niveau de la région sacrée de la moelle épinière. Ces nerfs auront pour relais des ganglions au niveau des

organes innervés.

Système nerveux autonome. Schéma montrant les deux parties et les deux voies du SNA. A gauche, le système sympathique et à droite le système parasympathique, qui

assurent des effets opposés au niveau de chacun des organes qu'ils innervent parfois en commun. (d'après Kolb, Cerveau et comportement, 2 èmeEd., 2006, p105).

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I-1) Activation du sympathique

Le système nerveux sympathique est ergotrope (= producteur d’énergie). D’une manière générale,

le SNS va permettre d’activer les réactions de catabolisme, car il prépare à l’action (à une fuite ou à un

combat) et donc à faire face à une situation d’urgence et de stress physiologique (combat, fuite).

Les deux neurotransmetteurs principaux du SNS sont l’adrénaline et la noradrénaline qui vont mimer ses

actions, on parle d’agents sympathomimétiques. Cette décharge

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