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Le système nerveux

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Par   •  7 Novembre 2012  •  Cours  •  2 183 Mots (9 Pages)  •  1 072 Vues

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Le système nerveux

Le système nerveux regroupe des cellules avec des fonctions particulières comme le traitement de l’information, le contrôle des mouvements, la perception sensorielle, c’est également le centre de la mémoire et de l’apprentissage et le siège de la pensée et des émotions. Il est sans arrêt soumis à diverses stimulations quelles soit de l’extérieur ou l’intérieur par le biais de récepteurs.

Le système nerveux reçoit des informations (perception), les conduit d’un point à un autre, l’intègre et élabore une réponse adaptée.

Le système nerveux est constitué du système nerveux central ou nevrax (enfermé dans une osseuse). Il comprend le système nerveux végétatif/autonome et le système nerveux périphérique. Le système nerveux est le seul lieu de l’intégration de l’information. Le système nerveux périphérique comprend tout ce qui est nerveux mais qui n’est pas dans une boite osseuse. Le système nerveux regroupe une partie du système nerveux central et une partie du système nerveux périphérique ; c’est tout le tissu nerveux qui contrôle les fonctions ou systèmes végétatifs.

On peut définir les nerveuses par :

- sa direction

 du centre vers la périphérie : fibres efférentes ou motrices

 de la périphérie vers le centre : fibres afférentes ou sensitives ou motrices

- son type d’innervation

 muscles strié squelettique : somatiques

 viscères : viscérale

Le système nerveux végétatif assure l’homéostasie. Il contrôle les fonctions végétatives cardio-vasculaires, la respiration, la reproduction, la digestion, la fonction rénale, la sécrétion d’hormones, tous les muscles lisses, la contraction des muscles horripilateurs, la thermorégulation.

Le système nerveux végétatif

Il est subdivisé en 3 parties :

- orthosympathique : qui intervient dans toutes les réactions de l’organisme lorsqu’il est soumis à un stress ou une situation d’urgence

- parasympathique : à un rôle « inverse »

- le système nerveux entérique (exclusivement dans la cavité abdominale) : contrôle la digestion

En terme scientifique le système nerveux orthosympathique est ergotrope, il permet une adaptation ; alors que le système nerveux parasympathique est trophotrope, il favorise une croissance.

Cas particuliers

De manière générale, les actions du système nerveux orthosympathique et parasympathique sont antagonistes. L’orthosympathique augmente la fréquence cardiaque alors que le parasympathique la diminue. Les deux systèmes assurent une activité tonique sur le cœur. Le cœur reçoit ainsi en même temps à la fois des informations des deux systèmes mais le parasympathique est dominant. Cependant dans certains cas, on a une action synergique, par exemple, le parasympathique permet l’érection et l’orthosympathique l’éjaculation. Dans certains cas, la même action mais avec des différences. Au niveau des glandes salivaires, l’orthosympathique permet la vasoconstriction ce qui donne avec le temps une salive épaisse.

Il existe des structures qui ne reçoivent qu’un seul type de fibres.

Parasympathique Orthosympathique

Glandes lacrymales Vaisseaux sanguins (sauf artères coronaires, artères des organes génitaux externes et certaines artères cérébrales)

Médullo-surrénales

Glandes sudoripares

Foie

Muscles horripilateurs

Le système orthosympathique

Il existe des différences entre le système nerveux somatique et le système nerveux autonome.

Dans le système nerveux somatique, la cible des fibres orthosympathiques sont les cellules musculaires lisses. On appelle ces fibres des motoneurones, leur corps cellulaires dans la moelle épinière au niveau de la corne ventrale, le neurotransmetteur est l’acétylcholine (ACh). Dans ce réseau, il n’y a pas de relais, ni d’intermédiaires.

Dans le système végétatif, il y a toujours un relai dans un ganglion qui est soit paravertébral, soit prévertébral.

Fibre préganglionnaire

Les neurones pré-ganglionnaires ont leurs cors cellulaires dans la moelle épinière, au niveau des cornes latérales mais ils ne sont pas également répartis le long de celle-ci. En effet, ils sont situés entre les vertèbres T1 et L3.

Les fibres se regroupent et comme elles sont peu myélinisés, elles sont de couleur blanchâtre d’où le terme de rameaux communicants blancs. Ils transmettent l’information de la moelle épinière au ganglion. Le neurotransmetteur utilisé est l’ACh.

Les fibres pré-ganglionnaires issues des segments entre T1 et T4 convergent vers les ganglions paravertébraux et innervent les viscères de la cage thoracique (tête et cou). Il n’y a pas de ganglions prévertébraux.

Les fibres pré-ganglionnaires issues des segments T5 à L3 convergent soit vers les ganglions prévertébraux, soit vers les ganglions paravertébraux. Les cibles sont les membres inférieurs et l’abdomen.

L’organisation des chaines tend à se superposer à l’organisation des racines rachidienne. Par contre le nombre de ganglions est inférieur au nombre de racines. Le premier ganglion thoracique peut avoir fusionner avec le dernier cervical. Au niveau des ganglions paravertébraux, on trouve des nerfs moteurs et sensitifs.

Exemple de ganglions prévertébraux

- le ganglion coeliaque : le neurone post-ganglionnaire se dirige vers l’estomac, le foie, l’intestin grêle, le rein et le pancréas

- le ganglion mésentérique supérieur : cible = colon

- le

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