Réduire son taux de cholestérol avec des aliments.

Quels sont les aliments participants à la réduction du taux de cholestérol ?

Introduction

Qu’est ce que le cholestérol ?

Aliments à privilégier :

● I)Lesoméga3

● II) Les Béta Glucanes

● III) Les fruits à coques

● IV)LeSoja

● V) Les fruits riche en pectines

Conclusion

Introduction

De nos jours, l’une des principales causes de mortalité en France sont les maladies cardiovasculaires et notamment l’athérosclérose qui représente près des trois quarts des décès. Les études récentes sur l’athérosclérose montrent que le principal facteur déclencheur de la plaque d’athérome est une cholestérolémie élevée. Selon l’ENNS : étude nationale nutrition santé, un français sur 5 serait concerné par un excès de cholestérol sanguin, les 45 ­ 65 ans sont les plus touchés.

Après avoir brièvement expliquer ce qu’est le cholestérol, nous étudierons les aliments capables de faire diminuer son taux et notamment en LDL.

Qu’est ce que le cholestérol ?

Le cholestérol est un lipide de la famille des stérols qui joue un rôle central dans de nombreux processus biochimiques. Le mot « cholestérol » désigne une molécule unique. Ce qui signifie que les termes de « bon » et « mauvais cholestérol » ne servent pas à désigner deux molécules différentes, mais font référence aux HDL et LDL, les transporteurs du cholestérol dans le sang. Lorsqu’il s’agit de faire baisser le taux de cholestérol, c’est du mauvais cholestérol que l’on parle : le LDL : low density lipoprotéine. Qualifié de mauvais, car il est athérogène : il se dépose à la surface des artères et forme des plaques d'athéromes causant des maladies cardio­vasculaires. En revanche les HDL : High density lipoprotéines, récupère le cholestérol pour le transporter vers le foie où il pourra être éliminé ou recyclé.

Le cholestérol est un composant majeur des membranes cellulaires animales qui contribue à leur stabilité et au maintien de leurs structures en s'intercalant entre les phospholipides, formant la bicouche de la membrane. Il est également précurseur de nombreuses hormones comme les stéroïdes et sexuelles. Il s’agit donc de faire baisser le taux de L.D.L et non d’éviter absolument tous les aliments riches en cholestérol.

Aliments a privélgier :

I ) Les oméga 3

Les oméga 3 ( acides gras polyinsaturés ), contenues

notamment dans les poissons gras comme le saumon,

le maquereau, les sardines, le thon ou dans les huiles

végétales comme l’huile de noix ou de colza possèdent

de nombreuses vertus comme la prévention des

maladies cardiovasculaires. En effet ils sont capables d’augmenter la fluidité sanguine et donc de diminuer la pression artérielle. Il contribue également à la diminution des triglycérides et augmente le H.D.L bon cholestérol. La consommation de poisson gras avec des acides gras polyinsaturés au lieu de viandes animales comme le boeuf riches en graisses saturés contribue donc à réduire le taux de L.D.L.

II ) Les béta glucanes

“Les mécanismes d'action des β­glucanes sur le

métabolisme lipidique interviennent à différents niveaux du

système digestif (estomac, intestin, foie, colon). Il existe non

seulement une interférence avec l'absorption des lipides

mais également une modification de l'absorption et du

métabolisme des sels biliaires. Les solutions visqueuses

formées par les β­glucanes ont un effet sur l'activité des lipases et l'émulsification des lipides modifiant ainsi l'absorption des lipides (y compris le cholestérol) au niveau de l'intestin. Par ailleurs, la séquestration des sels biliaires par les β­glucanes entraîne une augmentation de leur excrétion dans les selles. Ainsi, la diminution de la circulation entérohépatique des sels biliaires accroît la conversion hépatique du cholestérol, expliquant en partie l'effet hypocholestérolémiant des β­glucanes.

D'autres mécanismes pourraient participer à l'effet hypocholestérolémiant des β­glucanes. Citons l'action des acides gras à courte chaîne issus de la fermentation colique qui exerceraient un effet inhibiteur sur la biosynthèse du cholestérol. La consommation régulière de fibres visqueuses, dont les β­glucanes du son d'avoine, a tout à fait sa place dans les recommandations diététiques hypocholestérolémiantes. Elle doit, bien entendu, s'accompagner des mesures nutritionnelles habituelles d'alimentation équilibrée, sans excès de matières grasses saturées et d'une lutte contre la sédentarité par une activité physique régulière.”

Par le Pr Jean­Louis Schlienger, Chef de Service de Médecine

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