Règle de prescription, rapport bénéfice/risque.
Cours : Règle de prescription, rapport bénéfice/risque.. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar gaelle96 • 21 Novembre 2016 • Cours • 808 Mots (4 Pages) • 757 Vues
UE6 : Règle de prescription, rapport bénéfice/risque. Cours 2.
I° Généralités sur les bonnes pratiques de prescription
La non prescription d’un médicament peut être une prescription ! (c’est d’ailleurs souvent, et de loin, la meilleure des prescriptions) La manière de prescrire vaut parfois autant que ce que l’on prescrit ! (un Médecin n’est pas une machine à faire bêtement ce qu’il croit qu’on lui a dit de faire à la Fac ou ailleurs) Rater sa prescription c’est rater sa médecine ! (prescription = balle de match).
II° Principes généraux autour de l’ordonnance
Les personnes qui peuvent prescrire des ordonnances sont les docteurs en Médecine habilité à exercer en France et inscrit au Conseil de l’Ordre des Médecins. Restreint à leur spécialité : chirurgiens-dentistes, sages-femmes. Certains obtiennent ce pouvoir par dérogation, comme les résidents stagiaires qui sont couvert par leur Maître de stage. Mais aussi les internes de Médecine des Hôpitaux sous couvert de leur Chef de Service. Mais PAS les « externes » des services !
Une ordonnance doit être transmission d’informations, instructions du médecin vers le malade, le pharmacien (le kiné, l’infirmière, …) et les organismes de Sécurité Sociale. Donc elle doit être claire, bien écrite, intelligible et sans ambiguïté. Il faut s’assurer que le malade (à défaut son entourage) l’a comprise, c’est à dire PASSER DU TEMPS à la lui expliquer (pourquoi, comment, éventuels effets indésirables et leur gestion) et à s’assurer du résultat de cette communication. Une ordonnance mal expliquée est un traitement mal suivi.
Sur une ordonnance doit figurer au niveau administratif, l’identification du prescripteur (c’est-à-dire, nom, prénom, adresse, numéro d’identification RPPS (Répertoire Partagé des Professionnels de Santé)), téléphone, signature LISIBLE, date de prescription (celle du jour de rédaction), l’identification patient (nom, prénom, Sexe, Age, (Poids – obligatoire pour les enfants)).
Pour chaque médicament, nom, dénomination commune internationale (DCI) (mention obligatoire depuis le 1er janvier 2015). Et éventuellement le nom de spécialité commerciale, dosage unitaire (quantité par prise: 10 mg mieux que 1 comprimé), forme (comprimés, gélules, crème …), posologie (nombre de prises par unité de temps ; horaires). Mais aussi si nécessaire, instructions particulières (repas, précautions), durée du traitement (penser aux délais entre les visites), durée de l’ordonnance et mention « à renouveler » ou non, signature (sans laisser d’espace – ou espace comblé par un trait).
Certaines ordonnances utilisent des rédactions particulières, qui engagent lourdement la responsabilité du médecin, comme les dépassements de posologie habituelle : écrire « je dis » … posologie en toutes lettres « Non substituable » (cf. + loin). Prescription hors indication AMM (autorisation de mise sur le marché) : préciser « NR » (non remboursable) devant le nom de la spécialité.
Les ordonnances se trouvent chez un imprimeur. Et peuvent être dupliquées ou tripliquées : la mention « duplicata ne permettant pas la délivrance de médicaments, à adresser à votre centre de sécurité sociale » figure sur les duplicatas. La mention « ordonnance » peut figurer sur le premier feuillet.
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