Les différents types de vaccins

Chapitre 3 : L’utilisation de l’immunité adaptive en santé humaine

« Vaccin » viens de « vaccine » (variole de la vache). Cette maladie inoffensive pour l’homme a permis à Jenner d’élaborer un premier vaccin contre la variole au XVIIIème siècle. Ce vaccin est dit préventif, c’est-à-dire qu’il empêche la survenue de la maladie.

>Comment la vaccination préventive empêche-t-elle une infection ultérieure ? Quels sont les autres types de vaccins ?

I. Mise en évidence de la mémoire immunitaire dans la RiA

        A) Mise en évidence :

1) Mémoire des LB et sécrétion d’Ag

• La première injection de GRM produit une RiA primaire (lente et peu importante) alors que la deuxième injection produit une RiA secondaire (rapide et abondante). Cette RiA secondaire montre que les LB ont gardé en mémoire la première injection de GRM.

• L’injection de GRL a provoqué une RiA primaire ce qui montre que la mise en mémoire est spécifique de l’Ag

Remarque : La RiA primaire et secondaire s’observent aussi lorsque l’on mesure la concentration d’Ac dans le plasma.

2) Mémoire des LT

• La première greffe implique une RiA primaire avec une formation de LT8 mémoire. La deuxième greffe produit une RiA secondaire (plus rapide). La troisième greffe montre que la mise en mémoire est spécifique.

B) Explications :

Lors de la RiA primaire il y a la formation de LB, LT4 et LT8 mémoire spécifiques de l’Ag qui :

• Sont plus nombreux que les naïfs. Quand ils rencontrent une deuxième fois le même Ag, leur prolifération crée de très nombreux lymphocytes
• Sont déjà sélectionnés car ils ont déjà rencontré l’Ag, la RiA est donc plus rapide 
• Ont une très longue durée de vie

Bilan du I : La mémoire immunitaire est une conséquence de la Ri : elle permet de mettre en place des C mémoires à longue durée de vie, capable de déclencher une RiA + rapide et + efficace lors de la deuxième rencontre de l’Ag.

II. Les vaccins préventifs

1. Le principe de la vaccination préventive

Ce type de vaccin déclenche une RiA I avec production de cellule mémoire. Ensuite une 2ème rencontre avec le même Ag entraîne une RiA II + rapide et + abondante qui empêche la maladie de survenir. Le vaccin doit donc contenir un Ag immunogène  mais non pathogène donc :

• Un pathogène entier mais atténué (ex : variole/Vaccine) ou tué
• Un fragment de pathogène (ex: paroi de bactérie)
• Une molécule de pathogène (ex: toxine bactérienne atténuée)
• Un ARNm qui s’insère dans les gènes des cellules du vacciné)

Remarque :  La vaccination préventive est dite active car c’est le vacciné qui produit lui-même ses cellules et molécules immunitaires

1. Le rôle des adjuvants

Un adjuvant est une molécule qui augment l’efficacité d’un vaccin. Par exemple en stimulant la Rii. (vaccins avec adjuvants : coqueluche) et (vaccin sans adjuvant : ROR)

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