La toilette, un moment relationnel privilégié

TD 6 :

La toilette, un moment relationnel privilégié :

        Anaïs Varlet- Bécu, infirmière clinicienne dans l’établissement public de santé de Sénones, à publié une revue nommé « le corps des soins », dans le dossier soins, n°822. Le titre de l’article appelé « La toilette, un moment relationnel privilégié » a était publié en 2017. Cette revu bimensuel comporte 3 pages (de p 37 à 39), sous un format numérique. L’auteur va s’adresser aux personnels soignants qui fait référence aux champs infirmière de la sociologie. Qu’apporte une toilette chez le soigné ?

        Les patients atteints de troubles physiques et cognitifs ont besoin d’un accompagnement dans leur quotidien, notamment lors de la toilette. Le soignant a une place déterminante pour qu’ils le vivent au mieux. L’auteur exprime le fait que la toilette peut-être un moment de partage et de bien-être pour la personne.

        L’auteur la décrit comme un soin technique qui se déroule selon les règles d’hygiène, difficile émotionnellement pour le patient. Il se voit dénudé, marqué par la pathologie, son handicap mais surtout face à un étranger. L’auteur encourage à porter des soins humanisant pour les patients qui des fois ne se rendent plus compte des geste qui peuvent être perçu comme agressif, c’est pour cela qu’il fait comprendre qu’il faut rester attentionné, dans le partage lors de soins pour qu’il soit en sécurité.

        Cette gêne originaire de la culture judéo-chrétienne est reçue de notre éducation et nos valeurs, le corps reste source de gêne, de honte d’après Collière MF.Promouvoir la vie, de la pratique des femmes soignantes aux soins infirmiers lors de sa citation dans l’article. Le moment de la toilette peut-être également mal perçu par les élèves infirmiers lorsque c’est leur première, ils vont chercher un moyen pour ne pas exprimer la gêne leur honte et ne pas mettre mal à l’aise le patient d’après Delomel MA. La toilette dévoilée. Analyse d’une réalité et perspectives soignantes.

Or l’auteur veut nous dire que cela reste un moment qui doit- être réconfortant et sécurisant pour le patient puisque le toucher est un besoin fondamental pour lui, satisfait lors de ce soin. Néanmoins, il lui est difficile à accepter.

        Ainsi, de la toilette, née une approche relationnelle essentielle, il reste quotidiens et habituel que l’on ne s’en rend plus compte d’après Manoukian A . Il faut préparer le patient à ce soin pour que cela soit un moment privilégié et non une corvée. Le toucher devient alors sécurisant, permettant au patient de se confier et d’être acteur de ce soin.

        L’auteur montre que la toilette doit être un acte personnalisé à l’aide des quatorze besoins fondamentaux de Virginia Handerson, en prenant compte des antécédents ainsi que l’intimité de la personne soigné. La relation patient soigné reste néanmoins très importante pour le confort et bon déroulement de la toilette (la communication, le non verbale…). Ceci vise à connaître les habitudes du patient, ses difficultés et les ressources nécessaires.

        Le soignant communique alors avec lui et observe toutes anomalies (douleurs, colorations cutanées…) La main devient un traducteur. En somme, la toilette assure également la continuité des soins. Ce toucher particulier et respectueux se traduit en estime de soi et retrouvaille avec son identité. Ainsi, cette approche personnalisée permet au soignant de trouver la juste posture.

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