Démarche clinique Monsieur A.
Étude de cas : Démarche clinique Monsieur A.. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar CRAPOUILLE1378 • 13 Juillet 2018 • Étude de cas • 1 429 Mots (6 Pages) • 623 Vues
Démarche clinique Monsieur A.
Maladie
Patient de 51 ans entrée le 23/11/17 pour poursuite de stabilisation des troubles schyzo affectifs, syndrome dépressif lié au conflit avec colocataire avec ATCD polytoxicomanie et OH sevré . Mesure 178cm pour 73kg (IMC =23 ; corpulence normale). Adressé par l’hôpital de la conception où il était hospitalisé depuis 40 jours. Hospitalisations antérieures en 1998 et 2012. Bon contact à son entrée, patient compliant.
- ATCD médicaux : Polytoxicomanie, alcoolisme sevré.
Thérapeutiques
Pas d’allergies connues à ce jour équipement : RIEN
Est traité à ce jour avec des neuroleptiques, des anxiolytiques , un traitement de substitution aux opiacés, antalgiques, , un antiparkinsonien
Résumé hospitalisation
11/2017 Pb financier, argent versé sur compte de son ex. A fait une demande de curatelle. En difficulté et besoin d’accompagnement pour trouver logement, tâches administratives, déplacements car agoraphobie, difficulté de manger au réfectoire. Il lui arrive de penser que des gens lui veulent du mal, sait qu’il est malade. Très affecté par le rejet de sa famille témoins de Jéhovah .
12/2017 Pb financiers réglés ; Participe aux ateliers en petit groupe, fait part de ses phobies sociales, bon contact. Entretien sollicité par Mr A avec le neuropsychologue car curiosité outil réalité virtuelle (transport, foule etc.). Se sent bien dans la structure. Ne montre pas de signes phobiques.
Résiliation du bail, aidé par l’assistante sociale pour la rédaction des lettres. Participation ateliers entretien domestique.
01/2018 Mr A constaté une diminution de l’intensité de ses craintes sur plusieurs situations qu’il a répétées depuis son arrivée : les repas, ateliers.
Demande de domiciliation au CCAS Timone, M.A s’est montré rassuré d’être accompagné (AS), redoute les démarches seul
02/2018 Conso alcool 2 à 3 fois par semaine car anxieux a cause du voisin de chambre qui lui aurait fait les poches. Changement de chambre réalisé. Continue les ateliers, cuisine .
Changements d’adresse faits pour sa prochaine domiciliation.
03/2018 Projet de logement autonome mais attend la mise sous curatelle pour faciliter ses démarches. n’a pas de garant
04/2018 Adaptation trt psychotrope car somnolence excessive la journée.
05/2018 Patient plus dynamique lors des entretiens car ne présente plus d’épisodes de somnolence. Se dit soulagé de ne plus être dans cet état.
Vécu
Parents décrits comme très aimants, couple extraordinaire, a été élevé par sa grand-mère jusque à ses 4 ans en Corse. Bonne scolarité jusqu’à ses 13 ans mais se décrit comme un enfant peu sociable ave la phobie de la foule. A 13 ans sa mère lui aurait dit « respecte ton père d’autant plus que ce n’est pas ton père » son monde s’écroule, les résultats scolaires baissent. A 16 ans , fume du cannabis et appétence pour les effets de l’alcool. Pense qu’il aurait dû débuter un suivi psy à ce moment-là. A 18 ans, conso héroïne et bannit des témoins de Jéhovah pour fornication .A travailler 6 ans avec son père adoptif qui était prothésiste dentaire. Part en Corse 3 ans où il arrête l’héroïne et compense par l’alcool et les Seresta. Vers 1992 vit 12 ans avec une femme et a 2 enfants avec elle. Travaillaient tous les deux comme forains sur les marchés, mais difficultés à être en relation avec les clients donc allait souvent au bar.
1998 perforation estomac cause stress. A été mis sous morphine et Subutex et depuis dépendant à la méthadone.
Environnement
Célibataire avec 2 enfants. (Israël et l’autre à Aix en Provence)
A 3 sœurs qu’il ne voit plus. Elles sont témoins de Jéhovah, pas lui. N’a pas vu sa mère depuis 3 ans, car elle n’accepte pas le mode de vie de Mr A ; elle est sous l’emprise de ses sœurs selon les dires de Mr A . elle est atteinte de la maladie de parkinson.
Il ne conduit pas, n’a pas de voiture. Pas d’ATCD suicidaires.
Projet : Reprendre contact avec sa mère et trouver un logement dans le 5eme arrondissement de Marseille.
Avait un domicile avant son hospitalisation dans lequel il vivait en colocation avec une amie. Suite a un conflit entre eux, Mr A. a resilier le bail récemment.
Personne à prévenir sont ses deux IDE à domicile et son assistante sociale. Sécurité sociale et mutuelle 100%
Mr A. est un patient souriant, assez coquet, qui aime beaucoup discuter avec d’autres patients, et l’équipe soignante. Il se présente de lui-même a l’infirmerie pour la prise de ses traitements, et est présent au réfectoire pour les trois repas servis dans la journée.
Devenir
A court terme : Participation aux ateliers, rdv avec l’assistante sociale, reprise de contact entre lui et sa mère .
A moyen terme : Recherche d’un logement et sortie d’hospitalisation
A long terme : Poursuite du suivi psychiatrique
Finalité du projet de soins : Renforcer le rôle et la place du patient dans sa prise en charge , lui permettre le plus possible d’être acteur de sa trajectoire en s’appuyant sur ses ressource psychiques, sociales et amicales.
PROBLEME DE SANTE | OBJECTIFS | ACTIONS | EVALUATIONS /RESULTATS |
Anxiété liée à la foule. Se manifestant par une sensation de malaise | Que le patient se sente moins anxieux jusqu’à la sortie d’hospitalisation et puisse pleinement se concentrer sur son retour à domicile | Valium 5 mg 0/0.5/0/1 (ici utilisé pour un traitement de l'anxiété , des crise d'angoisses...) et dans le cadre d'un sevrage alcoolique. Les effets indésirables peuvent être une sensation d'ivresse, maux de tête, somnolence, ralentissement des idées, fatigue, sensation de faiblesse musculaire, éruption cutanée avec ou sans démangeaisons, vision double. Ecoute, disponibilité, entretien d’aide avec le patient , surveillance des effets secondaires | Patient dit « être bien et non anxieux » |
Douleur Due à l’arthrose | Elimination de la douleur durant la durée de son hospitalisation | Doliprane 500 mg 2/2/2/0 et Ibuprofène 400 mg 1/1/1/0 sont ici utilisés en réponse aux douleurs dues à l’arthrose. Les effets secondaires peuvent être une réaction allergique cutanée pour le doliprane et Nausées, vomissements, gastrite, voire ulcère de l'estomac ou du duodénum,. Réaction allergique : éruption cutanée, démangeaisons, œdème, crise d'asthme, malaise avec chute brutale de la tension artérielle. Repérer signes cliniques de la douleur et surveillance des effets indésirables | EN de la douleur matin midi soir EN à 6 avant la prise des traitements à 7h, et à 10h, EN à 3. |
Troubles schizophréniques | Que les troubles schizophréniques n’apparaissent pas jusqu’à la fin de sa prise en charge dans la structure | Risperdal 2 mg 0/0/0/1 indiqué ici pour le traitement de la schizophrénie. Les effets indésirables sont l’insomnie, agitation, anxiété, maux de tête. Hypotension orthostatique. Les risques sont surtout importants en début de traitement. Plus rarement :somnolence, fatigue, vertiges, difficulté de concentration, troubles digestifs, troubles de la vision, réaction allergique, prise de poids. Lepticur 10 mg 1/0/1/0 (Il est utilisé dans le traitement des syndromes parkinsoniens induits par les neuroleptiques.) | Patient stabilisé Pesée tous les 3 du mois, poids stable |
Risque de dépendance psychique et/ou physique – la prise en charge hospitalière rassurante – l’arrêt brutal du traitement anxiolytique ou surconsommation – la surconsommation d’alcool, de tabac | Pas de manque ressenti par le patient | Méthadone 20 mg 1/0/0/0 Méthadone 40 mg 1/0/0/0 Ici, la méthadone permet de supprimer les symptômes du manque qui surviennent lors de la privation de drogue, et qui sont en grande partie à l'origine de la dépendance. Il est utilisé comme produit de substitution aux opiacés. Les effets secondaires chez un patient stabilisé peuvent être des sueurs abondantes, des nausées , constipation. • Éducation à la demande d’aide et de soutien • Information sur les signes précurseurs • Travail de collaboration avec l’entourage proche • Valorisation systématique des acquis et des efforts • Évaluation de l’autonomie | • Bonne observance du programme thérapeutique • Potentiel de croissance de l’autonomie |
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