Démarche psychiatrie
Dissertation : Démarche psychiatrie. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar landma • 4 Avril 2016 • Dissertation • 2 443 Mots (10 Pages) • 800 Vues
Présentation :
M. D est né le 22 Février 1957 (59 ans). Sur le plan familial, M D est le 2 ème enfant d'une fratrie de 3, ses deux sœurs sont décédées dont une (aînée) par suicide au CHSR où elle était suivie pour psychose chronique et épilepsie. Ses parents sont décédés en 2007 et 2002 (K colon et IDM)
Il n'a pas d'enfants. Il a une amie qu'il voit de temps en temps.
M. D G vit en appartement thérapeutique en colocation avec 2 femmes depuis le 25 janvier 2016, où des VAD sont programmées régulièrement par l'équipe du CMP des Hauts de Rouen.
Avant d'intégrer son appartement M. D vivait seul en appartement et il était suivi à l'hôpital de jour de St Gervais.
Il est toujours à ce jour pris en charge la journée à l'Hôpital de Jour St Gervais où il participe a des médiations thérapeutiques tel que «Presse » le lundi après-midi et «Plastiroc » le jeudi après-midi.
Allergies : non connues
Motif du suivi :
M. D souffre d'une schizophrénie paranoïde avec une activité délirante dont le thème est la persécution cela se manifeste aussi par des hallucinations intra-psychique à type acoustico-verbal avec automatisme mental.
Il est suivi au CMP des Hauts de Rouen depuis janvier 2016.
Prise en charge sociale :
M. D est en ALD (=Affection de Longue Durée), la Sécurité Sociale prend donc en charge sa pathologie à 100 %. Il touche une pension d'invalidité (650 euros) et une demande de complément d'AAH (=Allocation Adulte Handicapée) est en cours. Il possède une mutuelle.
M D est accompagné au niveau social par l'assistante sociale du CMP.
Nous n'observons pas de problème de gestion du budget ; M . D fait ses courses sans l'aide des ergothérapeutes il peut néanmoins les solliciter s'il a besoin.
Il bénéficie d'une mesure de protection à la personne : curatelle renforcée.
Antécédents :
Antécédents psychiatrique :
1er épisode en 1980 : bouffées délirantes aiguës puis diagnostic de schizophrénie paranoïde
Nombreuses hospitalisations (25) au CHSR pour recrudescence délirante (1ère en 1980 et dernière il y a 9 mois)
1 TA par phlébotomie en 1990
En 2010 épisode dépressif avec éléments mélancolique réactionnel au décès de sa sœur par suicide
Antécédents familiaux : sœur aînée était hospitalisée en psychiatrie (à priori pour psychose au chr et épilepsie) ; décédée par suicide en 2010
Antécédents médicaux :
Ectopie testiculaire
Appendicectomie
Hypoacousie oreille gauche
Tabagisme de l'ordre d'environ 20 cigarettes quotidiennement depuis l'âge de 30 ans
Anamnèse
Sa maladie a débuté au début de l'âge adulte (22 ans). Sa maladie à engendré plusieurs hospitalisations avec une désocialisation progressive .
Du point de vue scolaire, Mr D a obtenu son BEPC puis a été jusqu'en 1ère au Lycée Corneille où des difficultés scolaires étaient présentes.
Il est, ensuite, entré aux Beaux Arts (peinture, sculpture) et a obtenu l'équivalence du Baccalauréat après deux ans puis après 4 ans un brevet d'initiation aux Arts Plastiques.
Il semblerait que pendant ses études, Mr D était gardien dans un musée de Louviers. Ses études ont été interrompues par le début de la maladie, à l'âge de 22 ans (en 1979). M. D n'a pas pu travailler expliquant « être tombé malade ».
En 1980, M. D se fait hospitaliser pour la première fois dans le secteur 7 pour bouffée délirante aiguë, c'est alors que le diagnostic est posé c'est à dire celui de la schizophrénie paranoide.
Entre la période de 1980 à 1990 M.D connaîtra 8 hospitalisations dans le secteur 7 mais l'adhésion au suivi et au ttt sera fluctuante. Au niveau professionnel, de 1988 à 1990 M. D effectuera 2 stages d'ébénisterie et passera son CAP mais ne trouvera pas d'emploi par la suite (déception++).
M. D sera alors amené à faire une tentative d'autolyse par phlébotomie en 1990.
M. D connaîtra par la suite de nombreuses hospitalisations pour recrudescence délirante par rupture de traitement. En effet M. D présentait une observance thérapeutique négligée de ses traitements à son domicile du fait qu'ils étaient pris de façon irrégulière.
En 2010, M. D vivra un épisode dépressif réactionnel au décès de sa sœur suicidé au CHRS avec qui il entretenait de bon liens.
Lors d'une hospitalisation en octobre 2012 il fuguera une semaine en forêt « pour retrouver le sommeil »), et reviendra avec une incurie importante et aucunes IDS seront énoncées.
Les années qui suivront seront alternées entre les hospitalisations au CHRS, les sorties permission dans son appartement et les retours à domicile après bon observance du traitement. Lorsqu'il ne sera pas hospitalisé il sera pris en charge à l'HDJ de façon garder le lien avec réévaluer son adhésion aux soins. Après une sortie d'hospitalisation le 13 janvier 2014 des VAD seront organisées par le CMP des Hauts de Rouen afin de réévaluer son observance thérapeutiques.
Enfin, sa dernière hospitalisation aura eu lieu le 22 Juin 2015 pour recrudescence anxio-délirante sur de nouveau une rupture thérapeutique. Le patient était suivi à l'HDJ 2 jours par semaines avec rdv pour le pilulier le mercredi. Il n'était pas venu un mercredi faire son pilulier et donc était en rupture thérapeutique. Les équipes de l'HDJ sont allés le chercher chez lui et il évoquait ne plus s'alimenter ,ni boire ou dormir depuis plusieurs jours (aboulie + anhédonie) . Il avait également des propos délirant à type d'hallucination acoustico-verbales. Il a alors accepté l'hospitalisation libre pour réintroduire le ttt. Cette dernière hospitalisation se terminera le 24/08/15 après stabilisation de son état psychique et un suivi a été programmé avec l'interne à st gervais ; aide ménagère au domicile 1 fois/sem ; IDE libérales 2 fois/jour ; HDJ 2 fois/semaine .
...