Chariot d'urgence
Dissertation : Chariot d'urgence. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar azertymlk • 14 Mars 2019 • Dissertation • 1 532 Mots (7 Pages) • 663 Vues
I) Lieu :
La nature du stage est un stage de Soins de Courte Durée dans un Centre Hospitalier Universitaire et plus précisément dans un service de médecine interne et cardiogériatrie. C’est un service où l’on diagnostique des pathologies et l’on réévalue l’état de santé de la personne âgée. Le service se compose de vingt chambres individuelles pour les patients, d’une salle de soins, de quatre bureaux, d’un office, de deux réserves, d’un local réservé aux déchets et d’un local de désinfection des dispositifs médicaux.
La scène se déroule en plusieurs étapes dans différentes parties du service. Dans la salle de soins, dans le couloir du service et dans la chambre du patient.
2) Personnes présentent durant la situation :
Deux étudiants infirmier (moi même et une étudiante de deuxième année).
Un docteur (le chef du service).
Deux médecins interne du service.
Quatre infirmières (dont ma tutrice).
Six aides soignantes.
Une équipe du SAMU (Service d’Aide Médicale d’Urgence) composée d’un médecin, d’un infirmier anesthésiste diplômé d’état et d’une médecin interne.
Le patient Monsieur S.
Le fils et la fille du patient.
3) Déroulement de l’action :
Nous sommes le 24 février, je termine ma troisième semaine de stage en équipe d’après midi. J’arrive dans le service à 13h avec ma tutrice pour débriefer de ma première semaine en collaboration avec les infirmières. Nous nous asseyons autour du bureau de la salle de soins où tous le monde prépare ses transmissions pour notre équipe. A 13h01 l’infirmière du matin nous préviens qu’elle va retirer une voie veineuse périphérique d’un patient qui doit sortir à 13h30. L’aide soignante la prévient qu’elle revient de sa chambre et qu’il est aux toilettes. L'infirmière acquiesce et se dirige vers sa chambre. Ma tutrice et moi commencions à planifier le bilan de mi-stage que nous avions prévue de faire après les transmissions infirmières, lorsque nous entendons dans le couloir un appel urgent. En effet l’infirmière cri « chariot d’urgence vite !». Ma tutrice se précipite sur le chariot car il était proche de nous et fait tomber le défibrillateur dans la confusions. Je le ramasse et cours dans la direction du chariot qui se trouve devant la chambre. Le chef de service nous avais suivis ainsi que les deux médecins interne du service. Arrivé à la chambre du patient je le découvre allongé en travers du lit, inconscient et cyanosé. Le chef utilise sont stéthoscope pour rechercher son pouls mais en vain. En même temps j’aperçois une personne habillé en civile accompagnée d’un fauteuil roulant qui été devant l’entrée de la chambre; il s’agissait du fils du patient qui venait le récupérer. Le médecin prononce l’arrêt cardiaque, je donne le défibrillateur à l’interne puis je pars avec le fils de Mr.S et le raccompagne à la salle de soins en lui demandant de patienter. Je reviens devant la chambre et observe. La chambre est relativement petite, ce qui m’empêche de rentrer à cause du nombre de personne présentent à l’intérieur (5 personnes plus le patient).
De ce fait, j’essaye de « combler les manques ». C'est à dire que je met les soignants dans les meilleurs conditions pour tenter de réanimer la personne. Je retire de la chambre les chaises, les draps et les habits du patient et les met dans le couloir sans me poser de question car dans l’urgence je ne savais pas quoi faire. Le scope est branché, le défibrillateur aussi, le médecin demande à l’infirmière de préparer l’injection d’ADRÉNALINE tout en procédant au massage cardiaque. L'autre étudiante infirmière elle commence la ventilation pour maintenir le patient. Les internes appellent le SAMU qui va arriver. Afin d’injecter l’adrénaline, il manquait un garrot pour injecter l’ADRÉNALINE. Je me précipite vers la salle de soins pour en récupérer un et le ramène à l’infirmière. La structure de la chambre étant vraiment peu adéquate pour une réanimation, je prends le collecteur à objets piquants, coupant, tranchants et le tient à proximité de l’infirmière qui utilise les aiguilles pour l’ergonomie et l’urgence du soin. Une fois l’injection terminée je ressors et demande à l’interne des explication sur la situation. Elle me détaille ce qu’il s’est passé et je reste abasourdis de la situation. En même temps l’équipe du SAMU arrive et effectue des transmissions rapide avec le chef du service puis décide d’installer la machine LUCAS qui est un appareil de massage cardiaque automatisé. J'ai assisté à sa mise en marche et son efficacité est sans appels.
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