Analyse de pratique sondage urinaire

ANALYSE DE PRATIQUE

J’effectue mon stage de court séjour, sur une période de 10 semaines, au sein d’un centre hospitalier de l’agglomération Lilloise, dans le service médecine interne et addictologie. Ce service dispose de 18 lits, accueillant des patients de tout âge, de toutes pathologies confondues.

J’ai choisi cette situation car la réalisation de ce soin technique était une première pour moi, sans même l’avoir déjà observé auparavant. J’avais uniquement comme pré-requis, le TD « les sondages urinaires » de l’unité d’enseignement 4.4 Thérapeutiques et contribution au diagnostic médical.

Actuellement, nous sommes jeudi 12 Septembre et cela fait 2 jours que j’ai débuté mon stage. Parmi les 12 patients présents, nous prenons en charge Madame B, âgée de 84 ans, entrée dans le service le 7 septembre pour une pyélonéphrite et un erysipèle à chaque jambe. Depuis son arrivée, Madame est porteuse d’une sonde urinaire a demeure, posée par une infirmière à son domicile. Aujourd’hui nous devons effectuer le changement de cette dernière. N’ayant jamais vu et pratiqué ce soins, je me permet de demander à l’infirmier, si je peux être présente dans la chambre afin d’observer le déroulement. Il accepte et me propose même de le faire. Bien évidement j’accepte, en lui précisant ma novicité. Je ne vous cache pas que je suis très stressée.

Au préalable, l’infirmier prévient la patiente de la pose d’une nouvelle sonde urinaire et de ma présence. Aussi, il vide la poche a urine et vérifie la taille de la charrière actuelle, lui permettant de choisir la même. Selon le CCLIN, « La taille de la sonde est choisie en tenant compte de l’anatomie du patient. Le choix est donc fait par la personne qui sonde en fonction de la corpulence du patient ».

Avant d’arriver en chambre, l’infirmier prépare le matériel sur le chariot à savoir : Le set de sondage stérile, une sonde de Folley droite de calibre 16, un sac poubelle DAOM, une boite DASRI, une solution Hydro-alcoolique, des gants a usage unique, 1 flacon de bétadine gynécologique, des compresses stériles, une seringue de 20ml, la poche à urine système clo.

Une fois le matériel préparé, je m’apprête à rentrer dans la chambre de Madame B. J’ai pour objectif aujourd’hui de découvrir l’organisation et les différentes étapes du sondage urinaire. Aussi, de réaliser mon soin en mobilisant plusieurs concepts à savoir: l’asepsie, la pudeur et le confort de la patiente. Il est également important pour moi, en tant que stagiaire, d’instaurer un climat de confiance.

Pour commencer, nous installons la patiente au lit, sur le dos, en position gynécologique sur une alèse jetable. Je demande l’accord à Madame B pour que je puisse effectuer le soin. En hochant la tête elle me répond oui si je sais le faire.

Je positionne donc mon chariot de façon à former un triangle (chariot , patiente, poubelle) afin de respecter l’ergonomie et l’hygiène. Je me frictionne les mains au SHA, j’enfile mes gants non stériles à usage unique et ouvre l’emballage de la seringue de 20ml. Afin de dégonfler le ballonnet, j’insère la seringue dans la voie prévu à cet effet. Je récupère 18ml et peut donc retirer doucement la sonde. Je jette le tout dans la poubelle DAOM et me frictionne une nouvelle fois les mains.

Pour effectuer la pose de la nouvelle sonde, il est recommandé d’effectuer une « toilette urogénitale au savon doux liquide ». Madame n’étant plus capable de la faire seule, l’infirmier se propose de l’aider, pendant que je prépare le matériel stérile. Lors de cette toilette, les mesures contenues dans les précautions standards sont respectées. En même temps, l’infirmier me guide les différentes étapes à procéder.

Au préalable je me désinfecte les mains avec du SHA. En effet, le CCLIN recommande de « pratiquer une hygiène des mains par friction avec un produit Hydro-alcoolique avant de préparer l’ensemble du matériel nécessaire » mais aussi « avant de d’enfiler les gants stériles et juste après leur retrait ». Ce que je ferais par la suite.

J’ouvre le set, récupère le champ stérile, le positionne sur la surface du chariot. Je peux à présent renverser le matériel et travailler stérilement. J’enfile les gants stériles, je remplis la seringue avec de l’eau stérile. L’infirmier m’aide à ouvrir les emballages. Je récupère stérilement la sonde de Follet, je teste le ballonnet et lubrifie l’embout. De même pour le sac collecteur et je réalise le système clos en l’adaptant. Je vérifie que la poche soit bien clampé. Pour finir, j'imbibe mes compresses de bétadine gynécologique.

Je dispose le champ stérile autour de la

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