UE 5.2 Situation Emblématique
Commentaires Composés : UE 5.2 Situation Emblématique. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar marijolie84 • 19 Janvier 2014 • 1 262 Mots (6 Pages) • 1 075 Vues
Intro : Nous recevons un jeune homme, Edouard, aux urgences de l’hôpital de Saint Paulet. A partir du recueil de données et de nos savoirs, nous allons analyser la situation et établir les hypothèses de diagnostics infirmiers.
I) Recueil de données
- Notre patient s’appelle Edouard
- Il a 19 ans
- Ses habitudes : dort peu, sort beaucoup ; aime les jeux vidéos ; consomme de l’alcool lors des sorties le week-end
- ATCD : hospitalisé il y a 6 mois suite à un AVP en moto ayant entraîné un traumatisme crânien
- AUJD : ce lundi, amené par les pompiers aux urgences de l’hôpital de Saint Paulet, suite à une crise convulsive ; plaie au cuir chevelu
- Diagnostic médical : probable crise d’épilepsie.
II) Analyse
1- Epilepsie
L'épilepsie est une maladie neurologique chronique qui se caractérise par la répétition de crises de convulsion.
La crise d'épilepsie se définit par l'ensemble des manifestations résultant d'une décharge électrique excessive des cellules cérébrales, appelées neurones. Lorsque ces crises surviennent spontanément, à plusieurs reprises, on parle de maladie épileptique. Lorsque les crises se répètent sans interruption, on parle d'un état de mal épileptique.
On distingue plusieurs catégories d’épilepsies :
a) Crise généralisée
- Crise tonico-clonique, ou « grand mal » : avec une phase tonique (raidissement, contraction de l'ensemble des muscles des membres, du tronc et du visage), une phase clonique (convulsions, contractions désordonnées des mêmes muscles), une récupération (phase d'inconscience = coma durant quelques minutes à quelques heures, caractérisé par une respiration bruyante due à l'encombrement bronchique ; relaxation intense : perte possible d’urines).
Le retour à la conscience est progressif, il existe souvent une confusion post-critique et l'absence de souvenir de la crise. La manière dont se déroulent les crises permet dans bien des cas de préciser de la localisation du foyer épileptogène.
- Absence, ou « petit mal » : forme fréquente d'épilepsie et concernent quasiment exclusivement les enfants (jusqu'à la puberté). Caractérisée par une perte brusque du contact avec regard vitreux (clignement des paupières, spasmes de la face, mâchonnements, raidissement du tronc, perte d'urines, hypersalivation). Dans les absences typiques, la perte de conscience et le retour à la conscience sont brutaux, l'absence durant quelques secondes. Dans certains cas, l'absence n'est ni précédée de symptômes précurseurs, ni suivie d'un ressenti particulier. Aussi, sans témoignage extérieur, la personne épileptique n'a parfois aucun moyen de savoir qu'elle a fait une crise.
- Myoclonies : se manifestent par des secousses musculaires brutales, rythmées, intenses, bilatérales ou unilatérales et synchrones, concernant les bras ou les jambes sans perte de la conscience mais occasionnant des chutes au sol.
b) Crise partielle
- … simple : conscience intacte.
- … complexe : troubles de la conscience possibles.
Hallucinations sensorielles ; troubles de la sensibilité ; troubles d’apparence psychiatrique (dysphasie, dysmnésie, hallus, angoisses phobiques…) ; troubles du système nerveux végétatif (HypoTA, tachycardie, hypersalivation…).
Dans certains cas, les crises partielles peuvent se généraliser (tonico-cloniques) par extension à tout l’encéphale de la crise épileptique.
c) Classification des crises d’épilepsie et causes
- Syndrome épileptique généralisé : implique l'ensemble des neurones du cortex cérébral
- Syndrome épileptique partiel : implique un groupe limité de neurones du CC
- Syndrome épileptique symptomatique : conséquence d’une lésion cérébrale
Tumeur cérébrale, AVC, encéphalite, traumatisme crânien (double le risque de survenue d'une épilepsie. Ce risque reste majoré plus de 10 ans après l'accident initial)
- Crise occasionnelle : dans des conditions particulières
Hypoglycémie, troubles ioniques, alcoolisme, surdosage en antiépileptique, jeux vidéo
- Syndrome épileptique idiopathique/cryptogénique : aucune cause identifiée.
Ici, Edouard est un adepte des jeux vidéo mais il a également été victime d’un traumatisme crânien il y a 6 mois. On peut donc supposer qu’il vient de faire une crise d’épilepsie symptomatique ou une crise occasionnelle.
d) Epidémiologie
L'épilepsie est la seconde maladie neurologique par sa fréquence après les accidents vasculaires cérébraux.
A tout âge, le stress, l'énervement, le manque de sommeil ou la fatigue sont des facteurs favorisants.
Le fait qu’Edouard sorte beaucoup et boit en soirée accentue sûrement le risque de crise épileptique. Il est jeune et ne prend pas conscience des conséquences que
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