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Situation D'hygiène

Note de Recherches : Situation D'hygiène. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  28 Mai 2012  •  4 036 Mots (17 Pages)  •  2 583 Vues

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Au cours de mes études en première année à institut de formation en soins infirmiers de Saint-Quentin, un travail d’analyse sur l’hygiène nous a été demandé dans le cadre de l’unité d’enseignement 2.10. Pour cela, nous avons bénéficié d’une formation théorique sur l’infectiologie et l’hygiène, et d’une formation pratique lors du premier stage.

J’ai effectué ce stage du 15 novembre au 17 décembre 2010 dans le service de soins de suite et de réadaptation. C’est un service de long séjour où l’on pratique des traitements et une surveillance médicale à des malades requérants des soins continus, dans le but d’une réinsertion. Les entrées s'effectuent de deux façons soit suite à une admission dans le service d'Urgence Médicale, ou en admission directe effectuée par les médecins de l'unité.

En général, les personnes entrantes dans ce service ont plus de 65 ans. Le matin, il y a quatre aides-soignantes qui doivent effectuer la toilette de tous les patients du service. Deux aides-soignantes s’occupent des chambres 1 à 9. Dans ces chambres se trouvent 14 patients, qui ont besoin le plus fréquemment d’une toilette complète. Puis les deux autres aides-soignantes s’occupent des chambres 10 à 19, où se trouvent 16 patients. Ces toilettes sont majoritairement des aides à la toilette. Le jour où j’ai effectué ma situation d’hygiène, j’étais du matin ; avec l’horaire 6h30-14h.

Madame G est entrée dans le service de soins de suite et de réadaptation le 25/11/10. Les motifs de l’hospitalisation étaient une chute au domicile et l’apparition d’une bactérie multi résistante (BMR). On a effectué une prise de sang pour confirmer le diagnostic du BMR, et des radiographies ont été prises pour vérifier l’absence de fracture malgré les douleurs de la patiente. Puis, on a placé cette personne en isolement septique dans le but de limiter la propagation de la bactérie. Cette procédure a été accompagnée de mesures d’hygiène strictes.

Au cours de cette observation, j’ai pu assister à de nombreuses situations d’hygiène en rapport avec l’isolement, la toilette, le tri des déchets et le lavage des mains.

Lors des transmissions on m’a informé que madame G avait une BMR (bactérie multi résistante). Ce sont des bactéries résistantes à plusieurs familles d’antibiotiques. Elles concernent les bactéries des infections communautaires (ex : pneumocoque, bacilles de la tuberculose) et les bactéries des Infections Nosocomiales (IN).La bactérie se transmet soit de façon endogène c’est-à-dire que le malade s’infecte avec ses propres germes ou de façon exogène, c’est-à-dire transmise d’un malade à l’autre par les mains, ou par les instruments de travail du personnel médical, ou par la contamination de l’environnement hospitalier (eau, air, matériel, alimentation…).

Nous sommes tous porteurs de ces bactéries qui sont présentes sur notre peau. Il arrive que lorsque nous sommes plus faibles, fatigués ou malades, cette bactérie (qui habituellement ne gêne pas l’organisme du patient), prolifère et provoque une infection, qui entraine le plus souvent une forte fièvre. Dans la majorité des cas, on trouve ces bactéries dans les hôpitaux qui offrent un environnement propice à leur développement. En effet, la plupart des gens sont faibles, fatigués ou malades, d'où le nombre important d'infections. De plus, chez des patients opérés, les plaies opératoires et les sondes urinaires sont des portes d'entrée pour le staphylocoque et les diverses infections.

La patiente a contracté un staphylococcus aureus résistant à la méthicilline (SARM), plus connus sous le nom de staphylocoque doré. Les staphylocoques sont des bactéries qui colonisent très largement la peau et les muqueuses (couche de cellules recouvrant l'intérieur des organes creux).

Ils sont responsables d'infections diverses superficielles ou profondes, mais également d'intoxications et d'infections urinaires.

Les symptômes de cette bactérie sont l’altération de l'état général, une fièvre élevée, des nausées ou vomissements, des douleurs abdominales, des douleurs musculaires, un mal de gorge, la diarrhée, des céphalées (maux de tête), des lipothymies (malaises graves), et l’apparition d'une plaque rouge caractéristique. Pour soigner ces patients on utilise souvent la vancomycine qui est l'antibiotique qui reste le plus efficace dans ce cas.

Cette patiente a contracté cette bactérie dans un autre service. Le staphylocoque doré s’est logé dans l’appareil respiratoire, au niveau du nez. Le médecin a effectué une prescription médicale pour pouvoir la mettre en isolement le plus rapidement possible. La patiente était déjà dans une chambre seule, donc il n’y a pas eu de changement de chambre à effectuer. Car lorsqu’il y a un isolement, la personne contaminée ne peut pas rester dans une chambre double au risque de contaminer la deuxième patiente qui est dans la chambre.

Dès l’entrée dans la chambre, j’ai pu remarquer que sur sa porte il y avait une étiquette indiquant à l’équipe que la chambre était en isolement. Cette étiquette est une image qui représente des mains qui se lavent. Elle permet à l’équipe de savoir que cette patiente est en isolement septique et qu’il faut se protéger avant d’entrer dans la chambre. Un isolement septique permet de mettre des barrières sur les voies de transmission des micro-organismes responsables de l'infection. Il a pour objectif de prévenir la circulation des germes par la mise en place de barrières géographiques et techniques, empêchant toutes les formes de contacts possibles entre patients et sources de colonisation. L’isolement de cette patiente est un isolement gouttelette c’est-à-dire que les soignants doivent privilégier le masque pour se protéger des crachats…, ou autres projections, qui pourraient contaminer le soignant. L’isolement se fait sous prescription médicale.

La prévention en cas d’isolement est tout d’abord que l’équipe soignante doit se laver les mains, car le patient précèdent peut avoir aussi des germes contagieux. Puis, elle doit porter des gants non stériles pour éviter tout contact avec le sang du patient, ou liquide biologique comme la salive ou les crachats. Enfin, elle doit mettre en place un masque pour ne pas que le patient puisse transmettre la bactérie à l’équipe soignante, ainsi qu’un tablier protecteur pour ne pas contaminer la tenue professionnelle, et éviter de transporter les germes. .

Les réglementations de l’isolement sont selon Article R4311-5 « Dans le cadre de son rôle propre l’infirmier

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