Situation D'appel
Recherche de Documents : Situation D'appel. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar dissertation • 24 Mars 2013 • 830 Mots (4 Pages) • 2 841 Vues
UE 3.4 S6
La situation et le questionnement
Je suis actuellement en stage en USC à la polyclinique au 3ème étage, ce service a une capacité de 8 lits, c’est un service où la surveillance est plus poussée, où les patients sont scopés 1. Les types de chirurgie le plus souvent rencontrés sont la vasculaire, la viscérale, la gastro. Sont accueillis également des patients nécessitant une surveillance particulière lorsqu’une opération s’est mal passée.
Les chirurgiens et anesthésistes passent tous les jours, voire plusieurs fois par jour dans le service pour constater l’état des patients et modifier la prise en charge si besoin ; le week-end un chirurgien et un anesthésiste de garde se déplacent sur la clinique en cas d’urgence.
Le chirurgien, dans la prise en charge post-opératoire s’occupe uniquement du membre opéré et prescrit en conséquence alors que l’anesthésiste, lui, s’occupe de prescrire pour toutes thérapeutiques se rapportant aux effets indésirables en post-opératoire (par exemple : nausées, difficultés pour dormir). Ils travaillent bien sûr en collaboration et se concertent quant aux choix de la prise en charge pour chaque patient et c’est ensemble qu’ils décident des transferts des patients vers un autre service ou vers leur domicile.
Mr G, 86 ans, décédé à ce jour, patient porteur d’un pacemaker, a été opéré d’une colectomie 2 le 9 octobre 2012. Mr G avait en retour de bloc un pansement de médiane 3, un cathéter périphérique 4 recevant 2L de Bionolyte 5%/24h (apport hydrique) 1L de Perikabiven/24h (apport calorique), il était porteur d’une sonde vésicale 5, d’une sonde naso-gastrique 6 en aspiration douce (dans le but de garder le système digestif au repos), d’une poche d’iléostomie 7 et d’une poche de lame (système de drainage post-opératoire).
Les jours suivant l’opération Mr G n’était pas très réactif aux stimuli et disait être fatigué et avoir besoin de se reposer, mais ses constantes et son état clinique restaient cependant corrects, dans les limites de la norme, les bilans sanguins ne présentaient aucune anomalie grave.
Le 14 octobre, Mr G avait les jambes marbrées, les pieds froids, il était encore moins réactif aux stimuli, hyperthermie à 38.1°C, le pansement de médiane était taché type selle/urine, il y avait du sang dans le pot à SNG (test eau oxygénée effectué).
Mr G a eu un ASP 8 en urgence qui montrait un abcès de 7 cm au niveau rectal.
Le chirurgien venu en urgence ce jour, dimanche 14 octobre, constate l’état de Mr G et propose de faire un toucher rectal pour évacuer l’abcès. L’équipe IDE et moi-même nous y opposons étant donné l’état du patient et suggérons d’éviter l’acharnement thérapeutique ; le chirurgien accepte notre proposition et quitte la clinique. L’état de M. G s’aggravant rapidement j’ai été missionnée pour prévenir la famille de la fin proche de leur parent.
Le protocole du chirurgien concernant Mr G stipulait « pas de réanimation », le patient est donc décédé le dimanche 14/10/12 en fin de matinée.
L’équipe et moi-même avons sollicité le chirurgien pour signer le certificat de décès sur lequel,
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