Situation D'étonnement AES

Situation d’étonnement en lien avec les risques

1/ Lieu :

A l’occasion de mon 2ème stage, se déroulant au Centre de Rééducation Fonctionnel de Salins les Bains dans le service MPR ; j’ai rencontré diverses situations qui m’ont étonné, dont une en particulier au niveau du risque infectieux.

2/ Situation ou activité vues ou réalisées :

La situation qui m’a le plus interpellé sur le risque est celle de l’AES (Accident d’Exposition au Sang). Définition : << Un accident exposant au sang (AES) est défini comme tout contact avec du sang ou un liquide biologique contenant du sang et comportant soit une effraction cutanée (piqûre ou coupure) soit une projection sur une muqueuse (œil, bouche) ou sur une peau lésée.>>

En effet, lors de mon stage une infirmière du service s’est piquée à la cuisse en effectuant une prise de sang à un patient. L’infirmière avait déjà piqué le patient avec le vacuténer et prélevé le premier tube de sang en enlevant le garrot. Mais lorsqu’elle a voulu remplir le deuxième tube, le sang n’arrivait plus. Alors elle a voulu remettre le garrot au patient afin d’augmenter le débit sanguin, mais pour cela comme le garrot est un garrot élastique simple, elle a dû lâcher le vacuténer pour remettre le garrot. Et au moment où le garrot a été remis le vacuténer a été éjecté du bras du patient par la pression du sang arrivant dans la veine, et s’est planté dans la cuisse de l’infirmière.

3 / Observations et étonnements :

Ce qui m’a le plus interpellé dans cette situation s’est tout d’abord de voir que même une infirmière expérimentée n’était pas à l’abri d’un AES et ensuite que si elle avait eu un matériel adapté entre autre un garrot récent que l’on peut mettre en place d’une seule main elle n’aurait pas eu un AES. Donc il semble que l’utilisation de matériel adapté et sécurisé diminue le risque d’AES.

Suite à ça je me suis posée la question de la fréquence des AES en lien avec l’utilisation des garrots élastiques ?

Cette situation m’a permis de voir les procédures à suivre suite à un AES(annexe) car j’ai dû les mettre en pratique sur l’infirmière étant seule avec elle dans le service ce jour-là et surtout étant apte à réaliser ces gestes techniques.

Donc j’ai dû nettoyer la piqure à l’eau courante et au savon doux, puis réaliser l’antisepsie de la piqure à l’aide de Dakin pur en assurant un temps de contact d’au moins 5 minutes.

Puis, pendant que l’infirmière contactait le médecin et le cadre du service, j’ai dû prélever 2 tubes secs (bouchon rouge) sur le patient source avec son consentement et faire porter les tubes étiquetés <<AES patient source>> le plus rapidement possible au laboratoire d’analyse.

Enfin, l’infirmière a déclaré l’accident du travail via le formulaire (annexe). Ce formulaire sera envoyer à la médecine du travail.

4/ Difficultés et point à approfondir :

Dans ce cas ma plus grande difficulté a été de refaire des prélèvements sanguins, car

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