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Produits Phytosanitaires Et Engrais

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Par   •  23 Mars 2015  •  791 Mots (4 Pages)  •  1 151 Vues

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De nos jours, les agriculteurs du monde entier emploient des substances chimiques sur leurs cultures, parfois sans en modérer le dosage. Les produits phytosanitaires permettent en effet de détruire tout organisme nocif aux plants, tandis que les engrais les enrichissent chimiquement. L’intérêt pour les agriculteurs est alors évident : maximiser leurs rendements de façon fiable, car attestée scientifiquement. Cependant, malgré leur intérêt commercial, ces substances ont d’importants désavantages : leurs impacts écologiques et sanitaires. Pour mieux comprendre la portée néfaste des engrais et produits phytosanitaires, on peut se poser la question: de quelle manière nuisent-ils à notre santé, et à notre environnement ?

Les produits phytosanitaires, tout d’abord, portent atteinte à la santé de la population. Parmi eux le DDT, puissant pesticide, nous servira d’exemple. Pour se rendre compte de son influence sur nos organismes, il faut revenir à la source du problème : son usage dans nos champs. Les agriculteurs en étendent sur leurs cultures, afin de protéger les végétaux contre tout organisme indésirable, et assurer ainsi leur croissance continue. Cependant, la pluie et l’arrosage drainent éventuellement le sol ; une certaine quantité de DDT (entre d’autres produits) ruisselle alors vers les cours d’eaux, ou s’infiltre dans le sol jusqu’à atteindre les nappes phréatiques. Il y a alors pollution de nos ressources en eau, et de nos sols, le DDT étant de plus organo-persistant (longtemps actif). La portée de contamination est confirmée par des prélèvements: sa molécule est concentrée à 0,00005 ppm dans nos mers. Cette dégradation de la qualité de l’eau nuit indirectement à notre santé, par l’intermédiaire de la faune aquatique. En effet, le DDT étant difficile à métaboliser, ils s’accumule chez les poissons, oiseaux et mammifères : les animaux se trouvent contaminés. Par ailleurs l’on observe que la concentration du polluant augmente à chaque niveau de la chaîne alimentaire : s’ils ne sont présents qu’à 0,04 ppm chez les producteurs primaires (autotrophes, par exemple des végétaux marins), ils le sont à 25ppm chez les consommateurs tertiaires (omnivores et prédateurs) qui en retiennent des doses individuelles plus fortes. Or, l’homme se trouve au sommet de la chaîne : il peut se nourrir de consommateurs tertiaires. De ce fait, il concentre les doses de pesticides les plus élevées : chaque consommation animale lui transmet une quantité de DDT importante. Le DDT étant un produit toxique, il nous est enfin possible d’affirmer qu’il nuit à notre santé. Les Inuits, par exemple, qui absorbent fortement ce pesticide par leurs consommations de poisson (pêche), ont vu le lait maternel contaminé, et des conséquences sur l’organisme des bébés (système nerveux/immunitaire). C’est ainsi que notre santé peut être dégradée par les produits phytosanitaires : ils contaminent nos cours d’eau, leur faune marine, puis notre alimentation. A utiliser avec modération !

Les engrais posent également un danger, cette fois écologique. Ils font l’objet d’un pareil usage agricole généralisé : ces produits sont appréciés des agriculteurs car ils apportent un supplément de nutrition aux cultures, évitant donc leur appauvrissement et leur permettant une meilleure productivité. Cependant, tout comme les

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