Présentation du service

I/ Introduction

Etant dans un lieu de vie où résident des personnes âgées, je me suis demandée comment éviter les transmissions croisées et notamment les contaminations par contact direct. Ceci concerne en particulier le virus de la gastroentérite qui, avec une mauvaise hygiène des mains, peut se transmettre facilement d’un malade à une personne saine. Le choix du sujet rentre dans le cas des précautions standards nécessaires à tous les soignants et pour le bien-être des patients.

La flore cutanée se divise en deux parties : la flore résidente et la flore transitoire, toutes deux sont le siège de micro-organismes qui peuvent se transmettre s’ils ne sont pas éliminés et cette élimination passe par le lavage ou la friction des mains.

Dans un lieu de vie,certains résidents peuvent transmettre des virus ou bactéries comme les colibacilles qui sont présentes dans les selles et peuvent être à l’origine de l’apparition d’une gastroentérite. Ceci fut le cas d’une résidente qui fut contaminée par sa voisine de table qui avait une gastroentérite dans la salle de restaurant (l’explication de la situation sera mieux étayée dans la partie III) et pour qui une meilleure prise en charge au niveau du lavage des mains et notamment au moment du repas m’a interrogée.

En tant que future soignante et actuellement stagiaire, je me dois d’éviter la transmission de micro-organismes aux patients et entre patients et je m’interroge sur les moyens utiles à cette prévention.

II/ Présentation du service

L’établissement en soins gériatrique de longue durée qui me reçoit lors de mon premier stage est composé de trois étages et accueille 83 résidents dont 17 au rez-de-chaussée, 28 au premier étage et 38 au second.

Le personnel soignant se compose de 5 infirmières, 15 aides-soignantes, 12 ASH, d’un médecin coordinateur, 4 médecins libéraux et d’une cadre de santé.Il y a également une infirmière hygiéniste, 2 kinésithérapeutes, une diététicienne et une psychologue.

Les principales pathologies traitées sont le diabète, les pathologies cardiaques, les troubles neurologiques (Accident Vasculaire Cérébral) et les maladies dégénératives comme la maladie d’Alzheimer et de Parkinson.

III/ Description de la situation

Comme il l’a été énoncé dans l’introduction, deux résidentes sont voisines de table et l’une d’entre elle a eu une gastroentérite. Elles se tiennent souvent les mains et s’aident mutuellement pour les repas, à noter qu’une des deux résidentes est en fauteuil et la deuxième peut marcher. Peu de temps s’est écoulé avant que la deuxième résidente eut elle aussi une gastroentérite malgré un isolement de deux jours pour la résidente malade, c’est à dire que nous l’avons laissé en chambre un maximum même pour les repas. Il ne faut pas oublier que nous sommes dans un lieu de vie où les résidents ont des contacts permanents notamment au moment du repas et des bactéries ou virus peuvent être transmis via la nourriture.

Ces personnes étant plus fragiles, elles sont plus sujettes aux infections et le moment du repas où les résidents sont tous ensemble est un lieu propice aux contaminations récupérées sur l’environnement ou par contact direct.

Il serait intéressant de mettre en place pour chaque repas, une friction au GHA (Gel Hydro Alcoolique) (Cf protocole du C CLIN et « friction des mains » en annexe) des mains de chaque résident, elle est plus efficace qu’un lavage des mains puisqu’elle agit sur la flore transitoire et va donc éliminer les micro-organismes. Le but est d’éduquer les résidents au lavage des mains et toute l’équipe soignante est concernée puisque chacun peut au moment du repas aider les résidents à se mettre du GHA et leur en expliquer la finalité.

Ceci pourrait permettre d’éviter la transmission de certains virus présents dans les cellules vivantes comme la grippe par le dépôt de gouttelettes sur l’environnement, le rhume et surtout la gastroentérite qui est un phénomène « récurrent » dans les lieux de vie. A savoir que les virus migrent et sont déposés sur des surfaces inertes, de là les résidents (comme les soignants) peuvent avoir un contact avec ces surfaces et de ce faite les transmettre notamment pendant les repas.

Ce qui peut paraître difficile est l’éducation des résidents qui ne sont pas obligatoirement habitués à se frictionner les mains avant chaque repas et qui ne sont pas toujours à même de comprendre à quoi

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