Pollution Poussieres En Suspension Dunkerquois
Mémoires Gratuits : Pollution Poussieres En Suspension Dunkerquois. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar dissertation • 22 Juin 2013 • 9 185 Mots (37 Pages) • 974 Vues
Travaux Pratiques Encadrés
Thème : Santé et bien être
Les poussières en suspension dans l’agglomération Dunkerquoise
Matières dominantes : Science et vie de la Terre et Physique Chimie
Ecrit par Olivia Cardon, Bérénice Ayvi et César Dandrieux-Morel
1er S
Sommaire
Introduction
I. les poussières en suspension.
a. Définition
b. Différentes particules
c. Particule étudiée : le minerai de fer
II. Le cas d’Arcelor Mittal
a. Arcelor Mittal
b. Le principe de la sidérurgie
c. D’où proviennent ces particules
III. Les effets sur l’organisme
a. Le passage dans les poumons
b. Les habitants
c. Des effets prouvés
Conclusion
Annexes
Bibliographie
Introduction
Nous avons choisi un sujet de TPE suscitant de nombreuses polémiques dans notre région, intéressant le domaine de la Santé : la pollution d’un grand groupe industriel : plus spécifiquement Arcelor Mittal, en étudiant les particules en suspension rejetées par le site de ce groupe à Dunkerque.
Dunkerque est parfois considérée comme la ville la plus polluée de France par ses habitants. Qu’en est- t-il réellement ? Avec 19 entreprises classées « Seveso » dans le secteur du Dunkerquois, et des vents dominants d’ouest rabattant les fumées vers l’agglomération, c’est sans surprise, que la ville est souvent perçue comme telle.
La classification Seveso fait référence à une catastrophe produite dans une ville d’Italie du même nom où une usine chimique explosa en 1976, et impose aux états membres de l’Union européenne la mise en place d’une législation spécifique à l’égard des sites industriels qui comporte un risque pour la population et l’environnement.
Rien que par le biais de « Sea Bulk » entreprise sous-traitante chargée de la manutention portuaire, Arcelor Mittal serait responsable de près de 45% des poussières présentes dans l’atmosphère Dunkerquoise, comme le démontre l’étude menée par l’ULCO (université littorale côte d’opale) et le SPPPI (secrétariat permanent pour la prévention des pollutions industrielles, côte d’opale, Flandre) sur des relevés datant de 2011.( voir tableau et article fig 1 en annexe)
Mais, si l’on s’en réfère au classement de l’ADEME (Agence de l'Environnement et de la Maîtrise de l'Energie) de 2010, Dunkerque ne figure pas parmi les 25 villes les plus polluées de France ... De la même manière, la Ville ne figure pas parmi les 10 villes françaises les plus polluées en 2012 selon l’OMS (organisation mondiale de la santé). (Voir fig 2 en annexe)
Intéressons-nous alors sur la nature des émissions polluantes de l’usine Arcelor Mittal, pour en comprendre la toxicité pourtant bien réelle auprès de la population Dunkerquoise.
La nocivité s’expliquerait-t-elle alors par la nature de poussières, leurs tailles ou leurs origines plus que par leur quantité ?
Et surtout
Les poussières en suspension rejetées par Arcelor Mittal ont-elles un réel impact sur la population dunkerquoise ?
Voici en quelques mots la problématique de notre sujet.
Pour tenter de répondre à cette question, nous avons utilisé de nombreuses données statistiques, tableaux et graphiques plus ou moins complexes qui nous ont tout d’abord éclairés sur les différentes et types de pollutions, globalement ; « air, eau, sol ». Nous avons fait un tri dans toutes ces informations pour n’utiliser que celles concernées par notre sujet.
Cependant, nous avons réalisé que la pollution de l’air était, et de très loin, avec son taux de rejet de dioxyde de carbone, la plus importante à Dunkerque et la plus inquiétante ! (voir tableau fig 3 en annexe)
Dunkerque serait donc paradoxalement et selon une « lecture » statistique littérale plus « polluante » pour l’atmosphère que « polluée »... ?
A méditer... mais dans le souci de coller à notre sujet soit « les poussières en suspension... » Nous n’avons donc pas d’avantage développé ( alors qu’il y aurait pourtant matière à le faire...)
Nous avons divisé notre travail en trois parties :
I) Les poussières en suspension (travail d’Olivia)
II) Le cas d’Arcelor Mittal (travail de Bérénice)
III) L’impact sur la santé des poussières en suspensions (travail de César)
L’introduction et la conclusion font partie d’un travail commun.
I. Les poussières en suspension
a. Définition
Les poussières en suspension désignent un mélange pulvérulent de corpuscules assez ténus pour pouvoir se maintenir suspendues dans l’air. Les fines particules de poussières sont soit en suspension dans l’air, soit solides et dispersées. Ces particules sont aussi appelées aérosol, notion qui inclut à la fois les particules et le gaz dans lequel elles se trouvent en suspension. On distingue les PM 10, dont le diamètre est inférieur à 10 µm, les PM 2,5 ou PF, dont le diamètre est inférieur à 2,5 µm. Ainsi que PM1 dont le diamètre est inférieur à 1µm.
Les particules PM10 et PM2.5 sont les particules de diamètre aérodynamique . C’est sur cette catégorie que se porte essentiellement la surveillance depuis près de 20 ans, car elles sont considérées comme « respirables ». Mais seules les PM10 faisaient l’objet de réglementations dans l’Union européenne jusque 2008. Cependant les particules inférieures de 2.5 µm
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