Les cérémonies collectives, liées à la mémoire des faits passées, sont-elles nécessaires ?

HILAIRE Abigaelle CG14

LES COMMEMORATIONS

Problématique : Selon vous, les cérémonies collectives, liées à la mémoire des faits passées, sont-elles nécessaires ?

                Du latin commenorare, qui signifie « se rappeler de ». Le verbe commémorer désigne le fait de rappeler par une cérémonie ou un objet, le souvenir d’un fait ou d’une personne. Les premières commémorations ont eu lieu en  après la Révolution française, soit depuis plus de 200 ans. Mais ce besoin du souvenir est de plus en plus présent depuis les années 1900, sans doute dû au trouble suscité par un monde incertain à l’avenir. Se pose alors la question, si de telle cérémonie, liées à la mémoire des faits passés, est nécessaire dans notre société. Pour y répondre nous allons dans un premier temps analyser l’aspect du devoir de mémoire que jouent ces cérémonies. Puis dans un second temps nous verrons leurs nécessitées à notre société.

Les cérémonies collectives ont pour première nécessité de rappeler au peuple les souvenirs passés, pour éviter l’oubli. Pour en jamais oublie ces hommes et femmes, qui sont morts en se battant pour une cause commune, tels que les militaires et civils mort en Algérie. Tout ça, afin que les mêmes erreurs ne soient pas commises. Il y a donc une vraie  responsabilité morale à entretenir ses souvenirs. Mais se souvenir doit aussi être inscrit dans la durée, la modernisation de notre société est en effet un risque de rupture entre passé et présent. Or, c’est grâce à ces faits passés, à notre héritage historique, que nous pouvons aujourd’hui bâtir une société plus sûre dans la continuité d’une histoire qui relie le passé, le présent et l’avenir.        

De surcroît à leurs devoirs de mémoires, les cérémonies collectives, permettent pendant un court instant de rassembler tout un peuple autour du principe commun, établir un lien vivant entre le passé et le présent. Elles permettent aussi de répondre à une nécessité politique, créer une vraie identité nationale collective, un moment de partage entre membres d’une société. Un re-nouage entre les différentes générations et les différents membres de la société. Mais de par leur caractère très formel, une crainte s’installe que les cérémonies ne soient plus adaptées à une partie plus jeune de la population. S’encourt aussi, considérant leur nombre, qu’une banalisation de ces événements s’installe. Mettant ainsi en péril tout ce que pour quoi elles étaient destinées.

Les cérémonies collectives apparaissent donc comme une nécessité vitale, un besoin pour les sociétés actuelles. Et je pense qu’elles le seront éternellement, leur enjeu est grand. Elles ont non seulement pour but d’honorer nos souvenirs mais elles jouent aussi le rôle de mise en garde envers une société menacée d’éclater.

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