Les Premières Greffes
Documents Gratuits : Les Premières Greffes. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar dissertation • 20 Mai 2013 • 1 239 Mots (5 Pages) • 1 050 Vues
Exposé sur le thème :
Les transfusions, greffes et
Transplantations.
Comment peut-on se procurer un cœur ou un rein pour une greffe ?
Science de la vie et de la terre.
Fais le : 17avril 2013
Introduction :
En médecine, une greffe ou transplantation est une opération chirurgicale consistant à remplacer un organe malade par un organe sain, appelé greffon et provenant d'un donneur.
On greffe soit pour remplacer ou suppléer un organe déficient et dont la fonction est vitale, soit pour permettre à un malade de retrouver une existence normale. Il existe plusieurs types de greffe :
Une autogreffe est une greffe dans laquelle le greffon provient du sujet lui-même (exemple : la greffe de peau).
Une allogreffe ou homogreffe est une greffe faite à partir d’un donneur.
Une xénogreffe est une greffe pratiquée entre deux organismes d’espèces différentes. Exemple : une greffe d’un organe animal sur un être humain.
Les conditions pour donner un organe
Aujourd’hui, le prélèvement d’organes est possible à tout âge. S’il est vrai que le cœur est rarement prélevé après 60 ans, les reins, le foie ou les cornées peuvent l’être sur des personnes beaucoup plus âgées. Aucun problème de santé ne constitue non plus un obstacle a priori au don. Les médecins évaluent au cas par cas les organes au moment du décès pour s’assurer de la qualité de la greffe qui sera réalisée.
Pour les mineurs, l’autorisation des parents ou des tuteurs légaux est indispensable au don.
Dans la majorité des cas, les donneurs sont des personnes décédées à l’hôpital après un traumatisme crânien, un accident vasculaire cérébral ou parfois après un arrêt cardiaque. Il est également possible qu’une personne vivante fasse don d’un organe, le rein notamment.
Le donneur décédé
Dans 90% des cas, l’organe provient d’un donneur décédé. Un donneur peut permettre de greffer plusieurs malades.
Le constat de mort repose sur trois observations cliniques : l’absence totale de conscience et de mouvements, la disparition totale des réflexes du tronc cérébral, l’absence de respiration spontanée. La mort implique donc toujours la destruction totale et irréversible des fonctions de l’encéphale, à savoir l’ensemble formé par le cerveau, le cervelet et le tronc cérébral.
Le prélèvement d’un ou de plusieurs organes est envisagé après le constat de décès. Les organes sont maintenus artificiellement en état de fonctionner par des techniques de réanimation jusqu’à l’opération de prélèvement. Le corps, traité avec respect, est ensuite rendu à la famille.
Le donneur vivant
En France, le don du vivant se pratique principalement pour le rein (281 greffes en 2010, soit près de 9,7 % des greffes rénales et 94,3 % des greffes à partir de donneurs vivants). Ce don très encadré n’est possible qu’au bénéfice d’une personne très proche : parent, frère, sœur, enfant, grand parent, oncle, tante, cousin germain, conjoint, personne pouvant justifier de deux ans de vie commune avec le receveur.
A qui propose t-on une greffe du cœur ou du rein ?
La transplantation cardiaque est proposée aux patients porteurs d’une insuffisance cardiaque grave et irréversible, pour laquelle l’espérance de vie est limitée. Un bilan médical et psychologique complet est effectué afin de savoir s’il existe d’autres maladies pouvant rendre difficile la surveillance ou la prescription de certains médicaments. Après discussion du dossier, le patient est alors « mis sur liste de transplantation » : il est alors susceptible d’être appelé à n’importe quelle heure de jour ou de nuit et devra se rendre dans le plus bref délai dans le centre de transplantation.
La greffe rénale est préconisée lorsque le rein fonctionne mal (insuffisance rénale) ou plus du tout (insuffisance rénale terminale). L’insuffisance rénale peut être traitée par dialyse toutefois seule la transplantation permet de recouvrer une vie normale. Longtemps asymptomatique l’insuffisance rénale est souvent
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