Les Compartiments Liquidiens Du Corps
Compte Rendu : Les Compartiments Liquidiens Du Corps. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar dissertation • 29 Décembre 2013 • 2 008 Mots (9 Pages) • 2 694 Vues
1. L’eau de l’organisme
Les différentes cellules de l’organisme communiquent entre elles et se coordonnent. De ces échanges naissent des propriétés et fonctions nouvelles qui donneront une unité à l’organisme puis ensuite une identité.
Le milieu intérieur est une structure fondamentale dans les échanges intercellulaires et dans le maintien d’une unité fonctionnelle à l’organisme. Il sert au maintien des conditions physico-chimiques les plus stables possibles favorisant la mise en place de conditions appropriées pour que les cellules vivent et communiquent.
Le milieu intérieur est un liquide qui baigne directement ou indirectement toutes nos cellules. Il ne faut pas le confondre avec l’intérieur des cellules : le milieu intracellulaire.
Il est séparé du milieu extérieur par des « barrières » plus ou moins importantes selon les organes : quelques cellules au niveau des alvéoles pulmonaires ou de la paroi intestinale, ou de nombreuses cellules parfois assez imperméables au niveau de la peau.
Homme adulte Femme adulte Nouveau-né
Eau totale 60 50 75
Eau intracellulaire 40 30 40
Eau extracellulaire 20 20 35
Plasma 4 4 5
Liquide interstitiel 16 16 30
Distribution du poids corporel en pourcentage du poids total
On peut diviser l’organisme en 2 compartiments : intracellulaire et extracellulaire. Ce dernier peut être subdivisé en plasma sanguin, liquide interstitiel, lymphe et liquide céphalo-rachidien.
La composition en eau du corps varie au cours de la vie. Mais ce sont des constantes, il y a donc des mécanismes de régulation. Et une variation de ces constantes traduit une pathologie.
La principale différence entre les liquides intracellulaires et extracellulaires est que les premiers contiennent du potassium et des ions organiques tandis que les seconds contiennent du sodium.
Le plasma sanguin (c'est-à-dire le sang moins les cellules sanguines) est le liquide circulant majeur de l’organisme.
L’eau a une importance quantitative et qualitative car elle permet les échanges de substances dissoutes. C’est le lieu des réactions biochimiques.
Les sources de l’eau dans l’organisme sont : l’eau des boissons, l’eau contenue dans la nourriture, l’eau métabolique, formée dans les tissus pas l’oxydation de l’hydrogène.
Selon Claude Bernard, le milieu intérieur constituerait une « mer intérieur stable et constante. ». Une partie de la physiologie étudie les mécanismes de l’homéostasie qui produisent cette stabilité intérieur : l’organisation des espaces extracellulaires fait que les gaz sont renouvelés, les aliments sont absorbés et les déchets éliminés.
De nombreux paramètres sont d’une constance remarquable et dépendent de la qualité de l’eau :
-La température
-La concentration de sucre dans le sang
-Le nombre de globules blancs
-La concentration en divers sels ou ions
La moindre déviation indique une pathologie.
Distribution des solutés (par kg d’eau) dans le sérum et les cellules sanguines
2. Mesure du volume dans les différents compartiments
×. Méthodes
Durant leur déplacements, les molécules d’eau sondent les tissus biologiques, interagissant avec les membranes cellulaires, les macromolécules et donnent ainsi des informations uniques sur leur organisation spatiale microscopique.
Avec l’activation cérébrale, la quantité d’eau radioactive augmente dans les tissus : PET scan
Avec l’activation cérébrale, le flux sanguin augmente dans les vaisseaux à proximité des tissus et la quantité d’eau magnétisée par l’IRM diminue.
Les volumes liquidiens des différents compartiments ne peuvent pas être trouvés directement. On utilise les méthodes de dilution.
On introduit dans le compartiment qu’on mesure une quantité très précise d’un indicateur, on attend que sa répartition soit uniforme, puis on mesure sa concentration.
V= Q/C
On connait la quantité Q et la concentration C de l’indicateur, on peut donc calculer le volume.
Les indicateurs doivent posséder des propriétés particulières :
-Ne pas être toxique ou radioactif à élimination rapide
-Diffuser rapidement et uniformément
-Avoir une concentration facile à mesurer
-Rester dans le compartiment pendant la mesure
×. Mesure du volume sanguin
On utilise une centrifugation dans un tube gradué.
V sang=V plasma x h/(h-h')
Chez les mammifères le volume sanguin correspond à 7% du poids corporel, soit environ 5 litres de sang.
L’indicateur le plus utilisé est un colorant : le bleu Evans qui se fixe aux protéines plasmatiques, sans pénétrer dans les cellules.
×. Mesure du plasma sanguin
On peut utiliser le sérum albumine marqué radioactivement ou les globules rouges marqués au Cr51 ou au Fe59.
Chez les mammifères le volume plasmatique est d’environ 3 à 5% du poids corporel, soit environ 3 litres pour un homme de 70kg.
×. Volume des liquides extracellulaires
On utilise le même principe que pour le plasma sanguin mais la nature de l’indicateur est différente. On utilise l’inuline, un polymère du fructose, qui ne
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