Le rôle d'auxiliaire de vie sociale
Cours : Le rôle d'auxiliaire de vie sociale. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar mimile11 • 22 Novembre 2012 • Cours • 2 352 Mots (10 Pages) • 1 468 Vues
AUXILIAIRE DE VIE SOCIALE
Rôle et mission
1. L’AVS réalise une intervention sociale à domicile
> Compenser un état de fragilité, de dépendance ou de difficultés dû à l’âge, le handicap ou les difficultés sociales par une aide dans la vie quotidienne.
> Favoriser le maintien de la personne au domicile et éviter son isolement.
> Veiller à la préservation ou à la restauration de l’autonomie de la personne et l’accompagner dans sa vie sociale et relationnelle.
2. L’AVS repère les potentialités et incapacités de la personne et répond à ses besoins
> Adapter l’accompagnement à la situation de la personne (en l’aidant à faire/en faisant à sa place).
> Evaluer et réajuster régulièrement l’intervention en s’assurant du consentement et de l’implication de la personne dans toutes les phases du projet individualisé, en collaboration avec l’encadrement.
3. L’AVS inscrit son action dans un projet individualisé en cohérence avec l’équipe
> Inscrire l’action dans le projet individualisé contractualisé avec la personne et dans le cadre des missions confiées par l’encadrement.
> Accompagner et aider la personne dans les actes essentiels et dans les activités ordinaires de sa vie quotidienne.
> Favoriser les activités er les relations familiales et sociales de la personne.
> Veiller au respect des droits et des libertés de la personne et de ses choix de vie.
Les principaux aspects du vieillissement et de la dépendance
Le vieillissement correspond à l’ensemble des dégradations de l’organisme apparaissant avec l’âge.
Espérance de vie : 77 ans pour les hommes /84 ans pour les femmes.
Rôle de l’AVS :
soins d’hygiène : la position du corps (repli sur soi, crainte du contact)
repas : le refus alimentaire, le manque d’appétit
L’AVS devra avoir des capacités d’observation et d’écoute. Il lui faudra :
être attentive à ce que dit la pâ ;
être capable d’entendre la plainte, d’apporter une écoute bienveillante ;
assurer une présence réelle, proche et compréhensive afin d’aider la personne à dire, nommer et exprimer ce qu’elle ressent.
L’AVS devra tenir compte de la dépendance vécue par le patient. Elle fera preuve de beaucoup de prévenance et de respect à son égard.
Le mode de communication doit s’adapter à cette situation.
L’AVS devra toujours verbaliser et être attentive aux réactions corporelles en retour (langage du corps)
L’évaluation de l’autonomie et les actions d’aide
L’autonomie est la capacité à accomplir seul les actes courant de la vie quotidienne et à assurer sans aide la satisfaction de ses besoins fondamentaux.
La dépendance apparaît lorsque, malgré ces aménagements, les soins et les actes courants deviennent impossibles ; lorsque la personne est dans l’incapacité de subvenir seule à la satisfaction de ses besoins fondamentaux.
Les domaines de l’évaluation de l’autonomie
> autonomie physique :
- marche, déplacement, toilette
- repos, élimination, alimentation
> autonomie psychique
- comportement, raisonnement, mémoire
> autonomie sociale et relationnelle
- communication
- loisirs
Les outils d’évaluation de l’autonomie
o Les échelles d’évaluation (évaluer le degré d’autonomie à un moment précis)
o La grille d’évaluation de l’autonomie selon les besoins
o La grille d’évaluation des actions
Les causes de la perte d’autonomie
> Le vieillissement naturel
> Les maladies ou les accidents
Les actions d’aide à l’autonomie
- hygiène corporelle et habillement
- motricité et déplacement
- prévention des complications de l’alimentation, prévention des escarres
- élimination et prévention de l’incontinence
- nutrition et hydratation
- stimulation intellectuelle et maintien des relations
Rôle de l’AVS :
Le choix d’un objectif et d’une stratégie dépend de l’état du patient, de son âge, du diagnostic médical et de l’évaluation de l’autonomie par l’équipe de soins.
aider à faire et non faire à la place de la personne pour « gagner du temps » ;
stimuler l’autonomie restante avant de pallier la dépendance ;
laisser à la personne le temps d’agir elle-même ;
créer les conditions favorables pour que la personne agisse de façon autonome ;
en faire ni trop, ni trop peu : « trop », c’est aller vers l’infantilisation de la personne et l’installation de la dépendance, « trop peu », c’est mettre en situation d’échec, donc de danger physique et/ou psychique
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