Le fruit de l’olivier
Analyse sectorielle : Le fruit de l’olivier. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar SCOTCH22 • 3 Mai 2015 • Analyse sectorielle • 979 Mots (4 Pages) • 734 Vues
Le fruit de l’olivier est couramment consommé dans les pays méditerranéens où sa culture occupe une place importante. Les études ayant évalué les effets de la consommation de l’olive sur la santé sont rares, contrairement aux nombreuses études évaluant la consommation de son huile.
Principes actifs et propriétés
Le grand intérêt porté aux bénéfices de l’olive et de son huile sur la santé provient de résultats d’études ayant démontré une faible incidence de maladies coronariennes et de certains cancers dans les pays où l’alimentation est de type méditerranéen1. Les olives et surtout, l’huile d’olive, font partie intégrante de ce type d’alimentation2.
L’olive
Acides gras monoinsaturés. Environ 75 % des lipides de l’olive et de son huile sont sous forme d’acides gras monoinsaturés (AGM). La consommation d’AGM est associée à une diminution du risque de maladies cardiovasculaires3. Les AGM sont reconnus pour abaisser les taux de cholestérol total et de cholestérol-LDL (« mauvais » cholestérol) dans le sang, lorsqu’ils remplacent les acides gras saturés dans l’alimentation4. De plus, ils pourraient aussi augmenter le taux de cholestérol-HDL (« bon » cholestérol) sanguin lorsqu’ils remplacent une partie des glucides de l’alimentation5. Finalement, les AGM protègent le cholestérol-LDL (« mauvais » cholestérol) de l’oxydation6, contribuant à prévenir l’athérosclérose. À titre d’information, 100 g d’olives fournissent 8 g à 12 g d’AGM, tandis que 100 g d’huile d’olive en fournissent six à huit fois plus.
Antioxydants. Les antioxydants sont des composés qui protègent les cellules du corps des dommages causés par les radicaux libres. Ces derniers sont des molécules très réactives qui seraient impliquées dans le développement des maladies cardiovasculaires, de certains cancers et d’autres maladies liées au vieillissement7. Plusieurs études ont permis de bien identifier les composés phénoliques de l’huile d’olive et d’en vérifier les effets sur la santé. On connaît un peu moins le profil antioxydant de l’olive et les bienfaits que sa consommation pourrait procurer. On sait toutefois que la variété, la maturité et la conservation des olives sont des facteurs qui influencent leur contenu en antioxydants11. De façon générale, l’olive noire contiendrait trois à quatre fois plus de composés phénoliques que l’olive verte et posséderait ainsi une plus grande capacité antioxydante in vitro8. L’hydroxytyrosol est le principal composé phénolique des olives vertes et noires8. À poids équivalent, celles-ci contiennent respectivement quatre et dix fois plus d’hydroxytyrosol que l’huile d’olive9. En raison du contenu en antioxydants des olives, il est possible de supposer qu’en consommer régulièrement pourrait apporter des bienfaits semblables à ceux observés avec l’huile d’olive10.
L’huile d’olive
L’huile d’olive occupe une place importante dans l’alimentation traditionnelle des pays méditerranéens (Grèce, Italie, sud de la France, Tunisie, Maroc...). C’est là leur principale source de matières grasses1. Des études ont rapporté une réduction du risque d’infarctus du myocarde12, de la mortalité par maladie coronarienne et de la mortalité totale13 chez les gens consommant une diète méditerranéenne, incluant l’huile d’olive.
L’impact précis de l’huile d’olive sur le risque de maladies coronariennes reste tout de même controversé. En effet, sa consommation a parfois été associée14 à une diminution du risque d’infarctus du myocarde dans différentes cohortes, mais d’autres fois non15,16.
Par ailleurs,
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