Le Vih Sida
Mémoires Gratuits : Le Vih Sida. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar zeus • 26 Février 2013 • 1 264 Mots (6 Pages) • 1 307 Vues
Dans certains cas, le système immunitaire n’accomplit pas son rôle : les réponses peuvent être excessives ou au contraire insuffisantes, on parle pour ce dernier d’immunodéficiences dont certaines existent dès la naissance : immunodéficiences primitives ou congénitales, d’autres sont acquis au cours de la vie, notamment lorsque l’organisme est infecté on parle d’immunodéficiences secondaires ou acquises.
Le sida ou syndrome d’immunodéficience acquise est un état clinique dans lequel le système immunitaire du corps est tellement déficient, ou endommagé, qu’il n’arrive plus à protéger le corps contre les micro-organismes qui causent la maladie. Les gens atteints du sida meurent de maladies qui ne présentent aucun danger pour une personne en bonne santé, dont le système immunitaire est robuste et intact.
Présentation du virus !
Le virus a été isolé pour la première fois le 20 mai 1983 par une équipe de chercheurs de l’Institut Pasteur. Le Dr Luc Montagnier, de l’Institut Pasteur à Paris, fut le premier à faire état de sa découverte, et le Dr Robert Gallo, du National Cancer Institute aux Etats-Unis, a démontré que le virus nouvellement isolé était responsable du sida. Il existe deux sérotypes :
Le VIH1 qui est fragile ne résiste pas à la chaleur ni aux antiseptiques courants en dehors de l’organisme (pandémie).
Le VIH2 qui sévit en Afrique de l’Ouest dans les anciennes colonies portugaises et en Inde, le virus s’attaque aux cellules portant le marqueur membranaire T4, en particulier les lymphocytes Ta ( LTa ou LT4) contrôle les réponses immunitaires, mais aussi les monocytes et les cellules cibles et pénétration de l’ARN viral.
Le VIH est un rétrovirus c'est-à-dire un virus à ARN de type particulier. Il est capable d’intégrer son information génétique aux molécules d’ADN des cellules infectées. Une enzyme contenu dans le virus, la transcriptase inverse permet de recopier l’ARN viral en ADN pro viral qui s’intègre dans l’ARN contenant l’information nécessaire à la production de centaine de virus, sont ainsi placées en « attente » dans les chromosomes des T4.
Comment la plupart des gens contractent-ils le VIH ?
La plupart des gens contractent le VIH en ayant des relations sexuelles non protégées avec une personne contaminée, c'est-à-dire séropositive. Le VIH peut se transmettre par toute forme de relation sexuelle : vaginale, anale et orale, homosexuelle et hétérosexuelle. Il suffit d’un contact sexuel intime avec une personne séropositive. Dans la plupart des cas, les gens sont contaminés en ayant un contact avec une personne d’apparence parfaitement saine, qui ignore elle-même être porteuse du VIH.
Vous avez peut-être entendu dire le VIH ne peut se transmettre qu’à travers certains types de relations sexuelles ou que les femmes ne peuvent pas le transmettre aux hommes, ou encore qu’on ne peut contracter le virus à moins d’avoir une plaie ouverte ou une irritation sur des organes sexuels. Rien de tout cela n’est vrai.
Il est vrai que certaines pratiques sexuelles favorisent la transmission du VIH. Les relations anales comportent un plus grand risque que les relations vaginales parce que les muqueuses du rectum sont plus sèche et plus susceptibles de se déchirer que celles du vagin. Les relations vaginales comportent un plus grand risque que les relations orles, mais un saignement vaginal ou oral augmente les risques de transmission du VIH au cours de relations orales.
L’échange de seringues entre utilisateurs de drogues intraveineuses occupe le deuxième rang dans les modes de transmission du VIH. La plupart des utilisateurs de drogues intraveineuses (IV) échangent leurs seringues et sont en grand danger d’être contaminés par le VIH. Les utilisateurs de drogues intraveineuses transmettent le VIH de deux façons :
La première consiste à utiliser une seringue et une aiguille ayant déjà servi à quelqu’un d’autre. Un utilisateur de drogues IV vérifie qu’il est dans une veine en pompant un peu de sang dans l’aiguille avant d’injecter la drogue. Cela laisse toujours du sang dans l’aiguille et la seringue. . Si cette personne est contaminée par le VIH, quiconque utilise par la suite la même seringue injectera du sang contaminé. Le VIH n’est pas contenu dans la drogue, mais dans le sang du premier
...