LaDissertation.com - Dissertations, fiches de lectures, exemples du BAC
Recherche

La pose des perfusions sous cutanée ou hypodermoclyses

Compte Rendu : La pose des perfusions sous cutanée ou hypodermoclyses. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  5 Avril 2014  •  2 864 Mots (12 Pages)  •  1 495 Vues

Page 1 sur 12

Contexte :

Je me trouve actuellement dans un EHPAD (Etablissement d'Hébergement pour Personnes Agées Dépendantes), c'est un établissement qui accueille 113 résidents. Pour mon analyse de situation je suis et observe l'infirmier lors de son « tour de soins »1 de l'après-midi du vendredi 25 octobre 2013, plus précisément je m'intéresse à la pose des perfusions sous cutanée ou hypodermoclyses. Dans mon analyse, je parle de la pose de perfusion de Mme C. qui en a besoin de façon préventive à la déshydratation. C'est une résidente alitée, qui s'hydrate peu par voie orale. Elle a donc trois fois par semaine une perfusion de NaCl (chlorure de sodium) 0,9% de 500 ml. Mais je parle aussi du déroulement du « tour de perfusions »2 dans l'EHPAD.

Description de la situation :

La préparation des perfusions :

Il est 15h, l'infirmier a préalablement imprimé la fiche de planification des soins à effectuer cet après-midi, tout en vérifiant la concordance avec les ordonnances. L'infirmier effectue, un lavage simple des mains : il mouille ses mains, verse une dose de savon doux dans le creux de sa main, frotte paumes contre paumes, le dessus de ses mains, entre les doigts et les poignets. Puis il se rince les mains, le lavage et le rinçage de mains durent moins d'une minute. Il se sèche les mains avec des essuie-mains à usage unique et les jette dans la poubelle à pédale. Il n'a pas touché la robinetterie car cela fonctionne par détection.

Il va ensuite chercher cinq poches de perfusion NaCl 0,9% de 500 ml et trois de 1000 ml et les tubulures . Il les pose sur la paillasse propre de la salle de soin. Il prend un plateau, se trouvant sur la paillasse, qui a été désinfecté à l'écodiol spray 3 après le dernier soin, pour y déposer les perfusions préparées par la suite.

Il ouvre le sachet de la poche, en prenant soin de la laisser posée sur le plastique afin de garder au maximum un champ stérile. Ensuite, il pelle le plastique protecteur de la tubulure et le jette dans la poubelle noire, mais il ne sort que la virole, la chambre et l’embout du sachet, laissant le reste de la tubulure à l'intérieur. Il prend l'embout en mains et retire l'opercule de la poche, qu'il jette dans la poubelle, puis percute la perfusion. Il clampe, rempli la chambre et déclampe afin de purger la perfusion c'est à dire qu'il n'y est plus d'air dans la tubulure, puis clampe de nouveau. Il retire la poche du plastique, qu'il jette dans la poubelle simple (noire) et la pose dans le plateau. Il effectue le même geste pour les autres poches. Il termine par un lavage simple des mains comme celui qu'il a fait auparavant, car par la suite il fera d'autres soins avant le « tour des perfusions ».

A 16h40, il met le plateau des perfusions sur le chariot de soins. Sur le chariot de soins il y a: les Bétadines® (scrub 4% et dermique 10%), le sérum physiologique, le Dakin, l'adhésif. Dans les tiroirs du chariots il y a : les différents pansements, pommades/crèmes, aiguilles, cathéters, bouchons, compresses, adhésifs et films transparents, prolongateurs... Il y a aussi le collecteur d'aiguille, le sac poubelle noir et le sac DASRI (Déchets d'Activités de Soins à Risques Infectieux) jaune. C'est le chariot utilisé pour tous les soins. Il se lave ensuite les mains au savon doux et part faire son tour.

A 17h c'est l'administration de NaCl 0,9% de 500 ml en perfusion de Mme C. :

L'infirmier frappe à la porte de la chambre de Mme C. Il rentre dans la chambre avec le chariot de soins. Il la salut et lui explique qu'il va la piquer pour lui poser une perfusion pour la nuit. Pendant ce temps il se frictionne les mains. Il met une dose de solution hydroalcoolique dans le creux de sa main, se frictionne paume contre paume, entre les doigts, le dessus des mains et les poignets, l'action dure moins de 20 secondes.

D'abord, il installe son chariot près du lit de la patiente. Il prend ensuite la poche avec la tubulure qui correspondent à la prescription de Mme C. et l'installe sur le mat à perfusions et met le sachet de la tubulure dans le sac noir. Après, il récupère dans l'un des tiroirs un prolongateur, dont il pelle le sachet qu'il jette dans la poubelle noire ; il l'accorde à la tubulure et le purge de la même façon qu'il a purgé la tubulure auparavant. Il accroche le bout du prolongateur à la virole.

Ensuite, il prépare son matériel pour l'asepsie en cinq temps, il sort quatre paquets de quatre compresses stériles chacun, qu'il ouvre. Il imbibe un paquet de compresses de Bétadine® Scrub 4%, un autre de sérum physiologique, un sans rien ( pour le séchage) et le dernier est imbibé de Bétadine® dermique 10%. Il sort aussi un cathéter pédiatrique car il est très fin et petit, il pelle le sachet mais laisse le cathéter dedans. Il prépare son Visulin4, le retire du sachet et enlève le papier protecteur qu'il met tout deux dans la poubelle noire. Il marque la date dessus.

Puis, l'infirmier prépare la résidente. Il la prévient qu'il va la découvrir, il enlève la couverture, relève son tee-shirt, et baisse sa culotte. Il effectue une asepsie en 5 temps avec ce qu'il a préparé. Il nettoie la zone qu'il va piquer avec la Bétadine® Scrub 4% (pour nettoyer lors d'une pré-désinfection), il utilise la technique de l'escargot, c'est à dire il commence par l'endroit où il va piquer et va vers la périphérie. Il rince avec le sérum physiologique, et sèche avec un compresse stérile. Il prend une compresse de Bétadine® dermique 10% (antiseptique, désinfectant) et avec la même méthode il l'applique sur la peau. Il a jeté toutes les compresses qu'il a utilisé dans le sac de DASRI, et les compresses non-utilisées restent sur le chariot.

Enfin, il récupère le cathéter, le décapuchonne, met le capuchon et le sachet dans le sac noir. Il fais un pli de peau avec ses doigts au niveau de la zone aseptisée (c'est à dire le bas du ventre). L'IDE prévient la patiente et pique au centre de la zone. Il enlève l'aiguille et la jette dans le collecteur à aiguille. Il adapte la tubulure du prolongateur au cathéter. Il pose le Visulin, préparé avant, par dessus pour que le cathéter reste en place. Il met le perfusion en route et règle le débit. L'infirmier réinstalle, donc, Mme C. lui demande si tout va bien, se frictionne les mains de la même façon qu'avant et sort de la chambre.

...

Télécharger au format  txt (17.5 Kb)   pdf (170.9 Kb)   docx (15.3 Kb)  
Voir 11 pages de plus »
Uniquement disponible sur LaDissertation.com