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La notion de culture.

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Par   •  10 Janvier 2017  •  Cours  •  3 875 Mots (16 Pages)  •  1 118 Vues

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   A l’époque, la notion de la culture n’avait pas lieu, ou n’en fait pas partie des connaissances humaines. Ce  n’est qu’au 16e siècle, que la culture est apparue, comme étant un exercice d’esprit et de manières. Cependant, le mot « culture », jusqu’en 1691, n’a jamais été introduit sans complément, on rencontrait souvent : culture des sciences, culture des traditions… Il n’a jamais été utile au sens d’une construction de l’esprit individuel, qu’avec la Bruyère.

  Plusieurs théories se sont développées, dès lors, suite à la définition de la culture. Une des théories  qui a marqué cette époque, est celle de Pufendorf, et qui repose sur l’idée que la culture permet de construire l’humanité à travers nos découvertes, nos efforts, ainsi que nos inspirations.

  Comme nous pouvons le constater, que la culture au 17e siècle, a connu une évolution progressive, dont trois pays qui en avaient participé ; l’Angleterre, l’Allemagne, La France, à travers des élans qui disposaient d’une capacité intellectuelle assez mûre, pour pouvoir donner une explication et une décortication exactes de la culture, et plus précisément la culture de l’esprit. En fait, on s’est arrivé à la déterminer comme étant un art particulier qui enseigne à cultiver et à perfectionner toutes les parties de l’esprit humain. Or, d’après Isaac Watts, il existe cinq moyens de cultiver l’esprit de l’être humain : l’observation, la lecture, l’instruction des maitres, les conférences et les méditations. C’est alors, que la notion de « civilisation », commença à susciter en parallèle avec la notion de la culture, le fait qu’à provoquer l’attention de plusieurs écrivains et historiens, on commença donc à d’autres définitions pour la culture individuelle. Par suite, on conclut, selon Tylor ; l’initiateur de la conception moderne, que chaque élément de la société dispose d’une culture formée de plusieurs parties telles que langage, rite, pratique animiste…, et lors de la confrontation entre la culture de chaque élément, cela implique une influence spontanée inconsciente, et parfois consciente, ainsi l’ensemble des cultures, est nommée « cultures » au pluriel. L’avance rapide de l’anthropologie qui est la science des cultures, a été un préambule qu’avait introduit la culture dans les domaines économiques, politiques, dans les sciences humaines, et qu’avait accrue le débat sur la culture et les cultures. Ainsi, plusieurs déterminations se sont établies, au niveau de la notion culture :

               _ Les cultures  sont des universaux formels, c.à.d. une qualification  des individus par plusieurs éléments vitaux (race, sexe, sang…).

               _ Le passage du stade créatif de la culture à celui de la réflexion nommée « civilisation ».

           Nous constatons, d’après ces déterminations, que la civilisation va de paire avec la culture, dans un sens opposé, mais il y en a d’autres historiens de l’Italie et de l’Espagne, qui ont estimés qu’il y a une relation entre la culture et la civilisation. Parmi les citations qui révèlent cette relation :

              _ La civilisation est la matière qui contient des éléments de la culture.

              _ La culture est une ascension vers les civilisations.

      Une autre controverse ardente se rapporte à la relation entre la culture et intellectuel. Ce dernier a été plus utilisé, ce n’est qu’entre 1934 et 1940, que le mot culture a eu lieu dans les encyclopédies britanniques, et a pris une dimension moderne en France, et a même devenu synonyme de civilisation. Et ce n’est que vers la fin du 20e siècle, que la culture s’étend à d’autres valeurs, hors l’intellectualité et la littérature.

              Or, les révolutions culturelles de types : politiques, juridiques, scientifiques, et économiques, ont affectés aux aspects traditionnels de la culture, un caractère démodé. Ainsi, la politisation de la culture représentait un risque de révolution, qui a permet, alors, de créer un ministère des affaires culturelles, d’assurer que l’Etat n’empiéterait pas sur les droits de l’Homme, et ainsi sur son objectif basé sur la création de « Maisons de la culture », au niveau desquelles, il va exposer la véritable politique de la culture. La révolution culturelle politique, détient aussi une dimension internationale, c.à.d, on commence à considérer les cultures comme étant des superstructures, permettant de joindre les rapports économiques aux divers époques et atmosphères. Et pour pouvoir établir des relations économiques entre les pays du monde, il faut tout d’abords maitriser la culture de chaque pays, en ayant recours, si nécessaire, aux médias. Cette modération sur les autres cultures du monde, représente un bien pour l’humanité, et c’est ainsi que s’est engendré le terme « culture humaine ».

           Au sens juridique, la culture est devenue un droit de l’Homme, qui complète les connaissances instruites au niveau des établissements d’éducation. Ainsi, l’homme a le droit de prendre part librement  à la vie culturelle de la communauté, il s’agit d’un droit collectif.

          La culture a aussi connu une révolution culturelle, au sens scientifique et technologique. L’essor progressif des technologies, a apporté des modifications sur le concept du mot culture. Les médias sont, désormais, des moyens de communication entre les masses, mais, comme nous l’avons déjà cité, ils submergent les aspects traditionnelles de la culture (tels que l’enseignement classique). Ainsi, les médias représentent une modalité d’ouverture entre les masses, pour exposer leurs cultures. Cela ressemble à ce que la politisation avait comme dessein, au niveau de la culture humaine, mais avec plus de progrès technique, concernant ce qu’on appelle l’âge de l’après-télévision.

         Une nouvelle révolution culturelle  s’est engendrée, suite à l’influence des médias sur les masses, et le fait de las exploiter an niveau économique, c’est la quatrième révolution nommée économique, qu’a débouchée sur la création des industries culturelles qui répondent aux besoins des nouvelles sociétés, et qui s’adressent aux gens à travers les médias, ce qu’on appelle la culture médiatisée, dont nous devons prendre des précautions face à son influence qui s’impose. On parle ainsi de la démocratisation de la culture, c.à.d. la culture pour tous ne doit pas être opposée à la culture pour chacun. De même, les médias ont créé des débats assez ardents, au niveau de la culture et des masses, et on s’est arrivé à définir les masses comme étant des ensembles d’individus, ayant des dimensions, des crédulités, qui les rendent réceptifs à la culture diffusé au niveau des médias.

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