La Toxicomanie Et La Loi
Documents Gratuits : La Toxicomanie Et La Loi. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar fedoua86 • 8 Mars 2015 • 1 009 Mots (5 Pages) • 757 Vues
Les personnes toxicomanes et la loi
Introduction
La trajectoire pour héroïnomane : lune de miel → gestion du manque → galère.
Circonstances de la rencontre.
Parcours de soins et stratégies de prise en charge globale.
La loi : abords multiples (rapport à la loi : nul n'est sensé ignorer la loi).
La dimension juridique Cadre légal loi de 1970 du code de la santé publique et du code pénal
➢ Volet thérapeutique et préventif :
✗ Rappel à la loi : pour usagers occasionnels, procureur.
✗ Injonction thérapeutique par le procureur de la république, action publique non exercée. Si cure
de désintoxication ou surveillance médicale, gratuité et anonymat « toxico-dépendants ».
✗ Classement avec orientation par le procureur vers une structure sanitaire, social... Usage nocif ou
récréatif.
➢ Volet répressif :
✗ Interdiction usage (article L 628) : un an de prison, 3750 € d'amende.
✗ Affaire délictuelle (cessation, offre, transport : infractions à la législation de stupéfiants) : 5 à 10
ans de prison, 100 000 € d'amende.
✗ Affaire criminelle (trafic, production, importation en bande organiser) : 20 ans à la réclusion criminelle
à perpétuité, un million d'euros d'amende.
✗ Si poursuites pénales, obligation de soins et mise à l'épreuve possible.
➢ Limites et paradoxes :
✗ Disparités suivant les parquets :
✔ 10 % des parquets ne prononcent jamais d'injection thérapeutique.
✔ 1997 : 8052 injections thérapeutiques pour 58 000 infractions à la législation de stupéfiants.
✔ 2003 : 4568 injections thérapeutiques.
✗ Loi de 1970 pour usage uniquement : comment distinguer l'usager simple ?
✗ Pas de distinction entre produits.
✗ Injection thérapeutique possible une seule fois : rechute est la « règle » sur le plan clinique.
✗ Réticences des soignants à travailler dans la « contrainte ».
✗ Ingérence des magistrats dans le soin, exemple : exigence des baisses de médicaments de substitution
aux opiacés.
✗ Nouveaux produits : nouvelles questions, exemple : consommation festive ou de détournement
de benzodiazépines ou de médicaments de substitution aux opiacés.
✗ Prévention primaire et incitation illégale :
✔ Exemple : accès aux seringues = délit ?
✔ Information de réduction des risques : exemple cannabis = délit ?
✗ Anonymat, gratuité, traitement de substitution aux opiacés : et la caisse primaire d'assurancemaladie
? (Anonymat !!!).
Approche clinique
➢ Pas de lien entre le concept d'addiction et la question de la loi : « la drogue, c'est bon ».
➢ Absence de personnalité « type » de l'usager de drogues.
➢ Absence de substances « criminogènes ».
➢ Aggravation non systémique : usage → usage à risque → dépendance.
➢ Exemple : majorité des adolescents qui s'initient à l'usage du cannabis ne deviennent pas dépendants.
➢ Troubles mentaux (schizophrénie, trouble bipolaire) → risque majoré de consommation de drogue →
risque majoré de criminalité.
Approche sociologique
➢ Représentation forte avec intolérance sociale ++.
➢ Revue de presse du 18 juin 2007 :
✗ France-Soir : brève sur « la sécurité sociale se durcit face au trafic de Subutex ».
✗ Figaro économie : « les vins français apprennent à se vendre ».
✗ AFP : « un jeune touriste britannique arrêté à l'aéroport de Dubaï avec 0,07 g de marijuana a été
condamné à quatre ans de prison. Aux émirats arabes unis, la loi prévoit la peine de mort aux trafiquants
de drogue ».
Aspect médiatique
➢ Débat ancien et stérile : prohibition versus législation.
➢ Assimilation dans l'opinion publique de la dépénalisation et de l'incitation à l'usage fréquent → pédagogie
précise par professionnel indispensable.
Aspect criminologique
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