L'enseignement du Bouddha
Commentaire d'oeuvre : L'enseignement du Bouddha. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar alphacteur • 11 Mars 2015 • Commentaire d'oeuvre • 934 Mots (4 Pages) • 596 Vues
enseignement du Bouddha s’appuie sur une vision universelle de la nature humaine puisque chaque être possède la capacité d’éveil. Rien d’étonnant dès lors à ce que cet enseignement se soit répandu au-delà de l’Inde et, en premier lieu dans la plupart des pays d’Asie. Traduits, les textes d’origines se sont aussi enrichis des commentaires (ou shastra) des nombreux maîtres, qui, ayant atteint à leur tour l’éveil en suivant l’exemple du Bouddha, ont offert de nouveaux éclairages sur le sens de certains soutras. Par ailleurs, trois grands courants émergèrent, trois « véhicules » pour cheminer sur la voie de la libération et chacun donna naissance à son propre corpus.
Dorjé Sempa
Dorjé Sempa
Le grand bodhisattva Karmapa Dudul Dorje
Le grand bodhisattva Karmapa Dudul Dorje
Le Théravada, le bouddhisme ancien
La tradition du Théravada (du nom de la branche du bouddhisme qui s’est développée au Sri Lanka et qui a survécu jusqu’à aujourd’hui dans les pays d’Asie du Sud-Est) s’appuie directement sur les paroles et l’expérience du Bouddha historique, ainsi que sur le canon de textes qui les regroupe : le tripitaka. Ses enseignements sont focalisés sur le renoncement à la souffrance et à sa cause : les afflictions comme la colère, le désir, etc., ainsi que sur les causes qui conduisent à l’au-delà de la souffrance : la méditation principalement. Le fruit est l’état d’arhat, un état de cessation de la souffrance et de victoire totale sur les afflictions. Cette tradition fut nommée Hinayana (petit véhicule), car sa perspective est celle d’une libération personnelle, par opposition au Mahayana qui vise celle de tous les êtres.
Le Mahayana, le grand véhicule
La tradition du Mahayana est apparue vers le 2ème siècle de notre ère. D’un point de vue traditionnel, on considère que cet enseignement est celui du Bouddha historique mais qu’il ne s’est pas diffusé largement dès le départ car les êtres n’étaient pas encore mûrs. Ces enseignements mettent l’accent sur l’universalité de la souffrance et la recherche d’une libération de tous les êtres considérés comme interdépendants. Le développement de la compassion et de l’amour inconditionnel va de pair avec la connaissance de la vacuité fondamentale de tous les phénomènes.
La somme des textes est tellement variée et importante qu’il parait impossible que les premiers pratiquants du Mahayana aient possédé l’ensemble du corpus. Il est vraisemblable que les différents soutras soient apparus progressivement et en divers lieux. Ces textes furent rassemblés au fil des siècles, en Chine et au Tibet lors de la première vague de traduction, et c’est alors qu’un corpus plus identifiable fit son apparition.
Le Vajrayana, le véhicule des tantras
La tradition tantrique s’appuie sur celle du Mahayana, et lui est identique en termes de vision et de motivation : le pratiquant vise également à atteindre l’état de bouddha en réalisant la vacuité, et ce pour le bien de tous les êtres sensibles. Les méthodes sont toutefois spécifiques et variées.
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