Gestion De La Douleur

Mme S Vient se jour pour effectuer une biopsie du foie. Elle a 40 ans, est angoissée car a vécu une hospitalisation où elle a contracté une infection nosocomiale compliqué à traiter. Je la rassure au moment de l'accueil et suis présent pendant l'acte qui se déroule bien.

Environ 30 minutes plus tard, Mme S sonne, j'y vais, elle se plaint de douleurs au épaules et au cou. Je lui dit que c'est normal dans ce type d'intervention, je lui propose du Paracétamol (1 gramme prescrit si besoin) qu'elle accepte.

Je retourne la voir 30 min plus tard. Les douleurs, au lieu de diminuer sont plus forte, elle me dit :

«-  J'ai mal dans toute ma cage thoracique, ça devient très dur à supporter. Elle transpire et a le visage crispé.

Je lui demande

- Entre 0 et 10, à combien estimez vous votre douleur ?

- Je sais pas, 6, 7.

- D'accord, je vais allez voir ma collègue afin de voir ce que l'on peut faire, à tout de suite. »

Je vais voir l'infirmière qui me dit qu'elle était stressée depuis le départ et que le Paracétamol n'a pas encore tout à fait agi, j'insiste pour qu'elle aille la voir, ce qu'elle fait, je l'accompagne.

Nous entrons et l'infirmière s'adresse à Mme S :

« Ça ne va pas ?

-Non, j'ai vraiment trop mal.

-Il est probable que le Paracétamol n'est pas encore agi, on va attendre un petit peu et ça ira mieux d'accord ?

- Comme vous voulez.

- On va repasser vous voir dans ½ d'heure. »

Trente minutes plus tard, je retourne la voir avec l'infirmière, nous l'entendons gémir avant de rentrer :

Je lui dis :

« Ca n'a pas l'air d'aller.

- Non, c'est encore pire, haaa, j'ai trop mal.

L'infirmière s'adresse à Mme S :

- Ce que l'on va faire, je vais prévenir le médecin qui va venir vous voir, d'accord ?

- Oui, haaa (elle se crispe, agrippe les draps).

Nous quittons la chambre, l'infirmière appelle le médecin qui lui dit qu'il sera la dans 10 minutes. Il lui demande entre temps de lui faire une injection de morphine 10 mg par voie sous cutanée.

Nous retournons dans la chambre de la patiente qui est toujours très douloureuse, l'infirmière informe Mme S, fait le soin en me l'expliquant puis nous quittons la chambre.

Le médecin arrive ½ heure après l'appel, pendant se temps, alors que j'effectuais des soins auprès d'autres patients, j'entendais Mme S crier dans sa chambre.

Nous entrons, le médecin, l'infirmière et moi dans la chambre, Mme S pleure.

Le médecin s'adresse à Mme S :

« Qu'est ce qui ne va pas Mme S ?

-J'ai de plus en plus mal.

-On vous a administré de la morphine,

...