Corpus - Sur Le Sport

Ce corpus fait de 5 documents se propose d’aborder un aspect essentiel du thème « le sport ». Mon plan est le suivant et va se constituer de deux grandes parties et plusieurs sous parties :

I) Les sports : Valeur de fraternité et d’égalité

a) Bienfaits de l’esprit sportif

b) Transcender les antagonismes

II) Et si ce mythe n’était qu’une mystification ?

a) Représentation factrice

b) Politisation du sport

c) Le sport, lieu guerrier

Le sport, instrument de manipulation ou valeurs humaines réelles ?

I) les sports : Valeur de fraternité et d’égalité

a) Bienfaits de l’esprit sportif

Le sport est une valeur universelle. Peu importe les peuples, il est présent dans chaque société, évoluée ou non, éloignée ou proche les unes des autres. C’est un moyen de communication et de partage international que chaque individu est capable de comprendre et de retransmettre à son tour. Dans le texte de Maurice Duverger, qui s’intitule « l’idéal olympique », paru en septembre 1972 dans Le Monde, on nous décrit l’esprit des premiers jeux et ses bienfaits sur les peuplades grecques, car les jeux olympiques, dans leur état originels, étaient un hommage aux dieux et où seul les cités grecques avaient leur place. Dans le texte de Jean d’Ormesson, paru en novembre 1979 dans « L’équipe week end », on nous précise que le sport est entre la vie et le jeu, qu’il fait en sorte d’élever chacun à plus d’humanité et qu’il est un exemple à prendre dans la vie réelle. Pour Michel Serres, auteur du texte « Du rugby comme l’un des beaux arts », paru dans libération en 1984, on y apprend que le sport est apprécié pour la beauté du jeu, par ces mots, le sport passe alors dans le domaine du Beau.

b) Transcender les antagonismes

Le sport est un moyen d’unir des cultures, c’est ce que Maurice Duverger, par le biais de son texte, nous communique. Dans l’antiquité, il réunissait les différentes cités grecques à l’occasion des jeux olympique et alors plus aucune frontière ni barrière sociologique n’existait. Ce que le texte de Michel Serres reprend en faisant un parallèle avec une certaine finale de rugby où Agen avait continué à jouer pour la beauté du jeu, au risque de perdre devant Béziers car le plaisir de jouer prend l’ascendant sur une potentiel victoire, les spectateurs subjugués, la fraternité des supporters, c’est un moment magique, que l’on retrouve dans le texte de Maurice Duverger. Jean d’Ormesson nous relate le fait d’une absence de volonté de domination sur l’autre, aucune relation dominant/dominé et un fair play exemplaire avec un beau jeu, un jeu sérieux. On peut ainsi faire aisément le lien avec le texte de Michel Serres qui nous narre une anecdote entre marins américains échoués dans le Pacifique, qui font découvrir le football aux indigènes qui se révèlent vite des joueurs plus habiles ; c’est un goût de paradis. Quand la fin de la guerre retenti, les marins retrouvèrent l’atoll perdu, et après leur départ, les indigènes changèrent la règle qui se transforma : le jeu ne

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