Caractéristiques de l'identité culinaire du pays

et différentes origines géographiques ont influencé ce qu’est aujourd’hui l’identité culinaire d’un pays. Une gastronomie est donc composée de plusieurs saveurs « exotiques ». Cependant, dans De la même façon, Yves Lasserre par son dessin nous montre qu’une identité culinaire se construit grâce aux éléments propres d’un pays, mais également grâce aux éléments influenceurs provenant d’autres cultures. Une identité culinaire est donc faite de produits régionaux « typiques » mais aussi d’éléments plus mondialisés. Cependant, comme pour le document 3, la mondialisation de la nourriture a un inconvénient important ; celui d’uniformiser quelque peu les identités culinaires de chaque pays ; des éléments de la gastronomie se retrouvent donc partout (comme les fast-food par exemple), ce qui réduit les avantages des pays les uns par rapport aux autres.

Le patrimoine culinaire est un élément prépondérant du patrimoine culturel d’un pays. Dans l’article d’Alexandre D, le patrimoine culinaire se construit et se transmet grâce au travail de l’écrivain et celui du commerçant. Le commerçant se charge de vendre des produits en relation avec cette identité culinaire ; en effet c’est l’identité culinaire qui aide le commerçant à vendre ses produits, et la vente de ces produits à l’étranger participe également à la construction de l’identité culinaire du pas ; tout cela renforcé par le travail en amont de l’écrivain qui s’est chargé de retranscrire sur le papier, des savoir-faire, des recettes…etc. Ce tandem d’hommes de lettres et de parole contribue à l’élaboration et la diffusion du patrimoine culinaire du pays ; cela renforce la spécificité et les atouts de ce pays face à ses voisins. Le rapport de Catherine Dumas insiste sur l’importance du patrimoine culinaire en tant que partie intégrante du patrimoine culturel et historique d’un pays. L’abondance des ressources, la diversité des métiers et des savoir-faire et la richesse des terroirs son un réel atout pour le patrimoine français, face à d’autres pays. Ce patrimoine est tellement riche qu’est même né le projet de l’inscrire au patrimoine immatériel de l’Humanité. Cette volonté de se démarquer face à d’autres cultures se retrouve également dans la chronique d’Eve Mongin. Le cas de la ville italienne de Lucca est un exemple de revendication de la cuisine et de la culture nationale, au détriment de toutes les autres cultures composant les couches de la société. Cependant, cette volonté se transforme dans ce cas-ci en véritable discrimination tellement le sentiment de rejet de l’autre devient prépondérant. Enfin, le dessin d’Yves Lasserre reprend cette idée que l’entrée d’autres cultures dans le patrimoine culinaire d’un pays n’est pas bien vue. Elle engendre un sentiment d’animosité et une volonté de protéger les terroirs et les savoir-faire locaux. Bien que la mondialisation de la nourriture et des habitudes alimentaires puisse apporter des éléments et des coutumes favorables, elle n’est pas au gout de tous puisqu’elle menace les spécificités locales qui font l’essence d’un pays, l’essence de son patrimoine culturel et culinaire.

L’identité culinaire d’un pays se construit grâce à de nombreux corps de métier aux origines très variées. L’arrivée de la mondialisation et du tourisme ont d’avantage contribué

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