Aujourd’hui mangeons-nous sainement?
Mémoire : Aujourd’hui mangeons-nous sainement?. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar marieanne35 • 7 Février 2013 • 2 422 Mots (10 Pages) • 1 139 Vues
Ce qu’on mange
Introduction :
Aujourd’hui nous vivons dans une société de consommation, où notre alimentation est omniprésente dans l’actualité médiatique car elle comporte des enjeux économiques, écologiques et sanitaires importants.
Depuis quelques années, notre alimentation est qualifiée de préoccupante bien qu’elle n’ait jamais été aussi abondante.
Aujourd’hui mangeons-nous sainement?
Phrase plan : Il est vrai que notre alimentation est déséquilibrée et peu saine, mais elle aspire actuellement à s’améliorer.
I/ Notre alimentation est peu saine et déséquilibrée
1) une déstructuration de l’alimentation :
Depuis plusieurs années on assiste à une prise de conscience des effets de nos habitudes alimentaires sur notre santé. Le phénomène de « mal bouffe » est devenu omniprésent et les gens ont pris conscience que leur alimentation n’était pas équilibrée. Pour exemple, ayant en moyenne moins d’une heure pour déjeuner, 70% des français consomment 2 milliards de sandwichs par an, ce qui représente 64 sandwichs mangés chaque seconde. En outre l’enquête « Restaurants : les pieds dans le plat », diffusé sur canal + en février 2010 révèle que même de très nombreux restaurants font appel au micro onde et offrent des plats préparés industriellement ou des surgelés, provenant de Métro, Bonduelle ou encore Daviguel à leur clients. D’ailleurs ils n’ont aucunes obligations d’en informer celui-ci.
Aussi, les heures de repas ne sont plus respectées et l’hygiène de vie qui en découle se trouve bouleversé. Cela est du à un phénomène de société actuelle. Les familles manquent de temps pour cuisiner, et se tourne vers des plats surgelés ou pré préparés qui ne sont pas généralement équilibrés. L’heure du repas n’est plus un moment de partage, et ne rassemble plus. 53% seulement des français prennent leur repas en famille. Les repas dominicaux par exemple n’existent presque plus. Le temps des repas est passé de 45mn à 20mn, alors il faut au moins 20mn à l’organisme pour avoir une sensation de satiété. En outre lorsque les repas sont pris ensemble, l’objectif est la convivialité et la gourmandise a pris le pas sur la diététique.
2) Nourriture et conséquences
Le rapport à la nourriture est très différent selon les pays. En effet d’après le CNRS, la fracture alimentaire entre les européens et les américains est très nette. Les américains associent au terme de nourriture, les termes nutrition et santé d’un point de vue technique ; tandis que les français associent ce terme au partage de la table et au bien-manger.
De nos jours, la majorité de la population des pays occidentalisés, semblent obséder par son alimentation mais surtout par son poids. Notre poids est la conséquence directe de ce que nous mangeons et de notre rapport à la nourriture. Cette préoccupation est d’autant plus présente chez les femmes car elle est relayée par de nombreux magazines et livres. Dans de grandes librairies il y a des rayons entiers consacrés aux livres concernant de nouveaux régimes, certains très controversés comme le régime Dukan.
Cette obsession des régimes est extrêmement dangereuse pour la santé. D’après une l’étude de l’OMS concernant la santé des jeunes, à l’âge de 15 ans, dans les 35 pays d’Europe et d’Amérique du Nord participants à l’étude , 38% des filles signalent une pratique de régime, un effort pour perdre du poids ou une conviction qu’elles doivent perdre du poids. L’anorexie et la boulimie touchent de plus en plus de personnes, et surtout de plus en plus jeunes.
Ce que nous mangeons est de moins en moins sain et tend vers les extrêmes. En effet 1 milliard de personnes dans le monde souffrent de surpoids (dont obésité). Les restaurations rapides accroient ce phénomène et le promouvoient. Le restaurant « Heart Attack grill » est propose un repas gratuit pour les personnes pesant plus de 175kg, ainsi qu’un hamburger de 8000 calories, soit près de 4 fois plus que les besoins journaliers d’un homme.
Aujourd’hui il y a plus d’obèses que de personnes sous alimentées dans le monde puisqu’actuellement 1 milliard de personnes sont sous alimentées contre 1,46 milliard d’obèses. L’obésité touche bien évidemment les en majorité les pays développés et en voie de développement.
Les principales conséquences sur la santé de notre mode de consommation alimentaire sont une augmentation du nombre de diabétiques, d’obèses et de personnes souffrant de cholestérol et de crises cardiaques : augmentation de 40% du nombre de personnes atteintes du diabète, et de 20% de l’obésité dans la population française depuis 2006.
Selon les estimations de l’OMS en 2030 l’obésité concernera 3,3 milliards de personnes dont 80% dans les pays en voie de développement. Au Mexique, le diabète constitue la deuxième cause de mortalité, après l’hypertension. En chine un quart de la population souffre de surpoids. Ces chiffres sont dus à la modification brutale des régimes alimentaires dans les grandes villes des pays émergents associée à une baisse critique de l’activité physique. Une étude a été faite en Afrique où en zone rurale les personnes souffrent de sous nutrition et en milieu urbain de surcharge pondérale. Les personnes consommant des aliments « modernes » ont tendance à être plus enclin au surpoids que les autres. La cause du surpoids serait donc ici la consommation d’aliments industriels plus riches en sel, en sucre et en graisse.
3) une économie agroalimentaire dont le principal objectif est la rentabilité
Notre alimentation est de moins en moins saine puisque les aliments que nous consommons sont également de moins en moins sains. Les arômes naturels font place aux arômes artificiels pour cause de réduction de coût de production. Et il en est ainsi pour de nombreux produits dont la qualité est diminuée pour réduire le coût de production et ainsi le coût de vente. Ce sont des produits dits « reconstitués ».En lisant les étiquettes de ce que nous mangeons, nous pouvons aussi constater que les éléments chimiques vont grandissant.
De plus, la restauration rapide, devenue de plus en plus populaires à cause du manque de temps pour déjeuner, est toujours synonyme de mal bouffe même si de plus en plus d’enseignes se développent en s’appuyant
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