Analyse de pratique professionnelle: la pose d'une voie voie veineuse périphique
Documents Gratuits : Analyse de pratique professionnelle: la pose d'une voie voie veineuse périphique. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar jojo12321 • 10 Décembre 2014 • 2 779 Mots (12 Pages) • 1 813 Vues
Activité réalisée ;
La situation que je vais présenter est la pose d'une voie veineuse périphérique chez un patient arrivé en ambulance pour « douleur thoracique ».
Cette activité est en lien direct avec la compétence 4.
La situation se passe le matin, au service des urgences de Lannemezan dans un box particulièr, dédié aux douleurs thoraciques et situations d'urgence ( salle de déchockage ). En effet elle est équipée de matériels spécifiques à l'urgence vitale telle qu'un défibrillateur manuel, d'un respirateur ...
La douleur thoracique est un motif d'hospitalisation très fréquent et peut mettre en jeu le pronostic vital . Les causes sont multifactorielles et peuvent être des douleurs d'origine ;
cardiovasculaires, ( maladie coronarienne, du péricarde, aortique)
pulmonaire, (EP, pneumothorax, pleurésies)
digestive, ( œsophagienne )
nerveuse, pariétales ou fonctionnelles ...
L'arrivée du patient se fait en brancard, C'est un homme de 53 ans avec une douleur constrictive apparue au travail, une fois allongé je mesure les constantes du patient accompagné le plus souvent d'une ou de deux aide-soignante(s) ; scope ECG, FC, FR, PA, Saturation … (compétence 1/4).
La surveillance hémodynamique et respiratoire du patient est maintenue jusqu'à la fin de son hospitalisation dans le service et inscrit au dossier patient. (compétence 4).
Je m'assure et recueil de multiples informations ; ses allergies ( à l'iode.. qui va déterminer mon choix d'antiseptique), son identité (nom, prénom, date de naissances ) qui est une étape importante lors de l'étiquetage des tubes et de leur expédition au laboratoire, le type de douleurs apparues (diffuse, constrictive, leur durée dans le temps, a l'effort ou au repos, la durée...permet d'orienter le diagnostic), les antécédents et les risques liés au mode de vie du patient ( tabac, sédentarité, hypercholestérolémie, antécédent cardiaque ... ) et traitements éventuels...
J'évalue la douleur du patient sur une échelle de 1 à 10.
Compétence 1 = évaluer une situation clinique et établir un diagnostic infirmier.
La réalisation d'un électrocardiogramme, est systématique. Ainsi que d'autres examens complémentaires tels le bilan la pose d'une voie veineuse, la radiographie le scanner...
Sous la demande du médecin et la présence d'une infirmière, je prépare le matériel dont j'ai besoin pour perfuser, prélever les tubes sanguins à analyser et laisser une voie chez le patient par mesure de sécurité pour lui administrer les thérapeutiques si besoin. En effet un bilan standard et cardiaque sont demandés.
Ce bilan sanguin a pour but d'aider au diagnostic et de connaître l'origine de la douleur.
J'ai donc la tache de préparer, administrer et surveiller cette perfusion iv. Ainsi que
De plus une cinétique 6h après le bilan est à effectuer pour diagnostiquer un syndrome coronarien ;
en effet la mesure de la troponine ( enzymes spécifiques du myocarde, qui augmente lors de lésion myocardique ) à un rôle important dans le dépistage de l'infarctus du myocarde et donne de nombreuses informations que plusieurs heures après l'apparition de la douleur...
Matériel utilisé :
Un collecteur à aiguilles DASRI, un cathéter vert 18 g, bétadine scrub et alcoolique protocole 4 temps, eau, tube pour prélèvement standard et pour bilan cardiaque ( vert/jaune ). 2 paquets de compresses stériles, un garrot, un corps de pompe, 2 gants à usage unique, une poubelle DASRI pour l'élimination des déchets en contact avec le patient, une poubelle noire pour l'élimination des emballages et solution hydro-alcoolique …
Après mettre lavée les mains en entrant dans le box je nettoie les surfaces de la table dont j'ai besoin.
Pour débuter ce soin je commence par organiser mon matériel sur l'espace d'une petite table auprès du patient.
Je me frictionne les mains avec une SHA.
J'ouvre à présent tous les emballages et prépare mes compresses, selon le protocole bétadine (4 temps).
Je m'installe à hauteur du patient et face à lui. Le patient est sur le dos et prend soin de préserver ses efforts en respectant le repos strict prescrit par le médecin.
Je me frictionne les mains avec une SHA.
Je suis installé à gauche du patient et mets en place le garrot sur l'avant-bras du patient pour repérer une veine.
La précaution particulière de piquer le bras gauche du patient s'explique par le fait que d'autre examens peuvent avoir lieu tel qu'une coronographie dans le cas de l'infarctus du myocarde.
De plus je prends une attention particulière à repérer une veine au plus près du poignet ( basse ) pour laisser « la place » et ne pas mettre en difficulté les équipes soignantes relais si le patient avait besoin de soins ou examens complémentaire dans un autre service par exemple.
Une fois la veine repérée j'enlève le garrot de l'avant-bras du patient.
Je me frictionne les mains avec une SHA.
Je mets mes gants à usage unique par mesure de sécurité pour moi et le patient car je suis exposé à son sang et limiter le risque d'Accident d'exposition au sang.
Je débute la désinfection de la zone du bras que j'ai choisi selon le protocole bétadine ( 4 temps) et je prend soin de raser la zone de ponction auparavant si cela est nécessaire afin de limiter le risque infectieux et d'avoir une surface la plus net possible.
Je savonne, rince, sèche et désinfecte en « escargot !
J’installe mon garrot au bras du patient et me munie d'un cathéter vert 18g.
Avant de piquer je maintiens fermement le poignet et la veine du patient. ( la peaux de l'avant bras et nettement plus résistante que celle au pli du coude ).
J'informe
...