Analyse De Situation Ifsi 1ere Année: le repas
Dissertations Gratuits : Analyse De Situation Ifsi 1ere Année: le repas. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Minou57 • 26 Juin 2013 • 781 Mots (4 Pages) • 3 676 Vues
Analyse de situation
1ère situation
Lieu : Maison de retraite
Situation vue : c’était la première semaine, une aide soignante me propose d’aider madame S pour le repas. C’est une résidente cachectique de 91 ans, consciente par moment et alitée toute la journée. En conséquence de ses pathologies et de ses problèmes de santé irréversibles, comme l’hépatite C, une pancréatite et un cancer de l’anus, celle-ci ne bouge que très rarement et ne communique pas. Je prépare le plateau et constate que son repas est mixé. L’aide soignante me dit de prendre mon temps. Je m’assois à coté de son lit. Madame S est légèrement couchée sur le coté. Après quelques cuillerées, la résidente n’ouvre plus la bouche. Je repose la cuillère, lui propose de l’eau tout en lui indiquant toutes mes actions. Elle n’ouvre toujours pas la bouche. Après cinq minutes de refus, et de propositions, je range la chaise, remonte la barrière et descend en cuisine avec les aides soignantes. Je leur dis que madame S n’a mangé que quelques bouchées. J’y retourne avec l’aide d’une aide soignante. Le repas se passe bien et Madame S mange une bonne partie de son repas
Observations, étonnements : Madame S est atteinte de dysphagie. C’est une sensation de gène ou de blocage lors de la déglutition, c'est à dire, le passage du bol alimentaire de la bouche vers l'œsophage. C'est un problème fréquent chez les personnes âgées chez qui elle est secondaire à des maladies ou à des causes environnementales dont l'anxiété et la vie en institution. Durant l’aide aux repas avec l‘aide soignante, j’ai remarqué que celle-ci hydrate la cavité buccale avec un spray pour provoquer la salivation et prenais le temps de bien positionner la résidente. Elle lui indique la composition du repas et attend au moins 30 secondes entre chaque cuillère. Elle regarde la résidentes dans les yeux et lui parle très fréquemment malgré les absences de réponses. J’ai été mécontent de ne pas avoir réussit à faire prendre le repas de madame S et de ne pas avoir fais le lien avec ses pathologies. J’ai le sentiment qu’elle communique par le regard ou des mimiques. J’ai réalisé que Madame S nécessitait un accompagnement spécifique et je me suis demandé si j’avais les connaissances et les compétences requises pour assurer cette aide au repas. En effet l’lorsque l’AS m’a proposée cette aide au repas, j’y suis allé confiant, sur de moi et sans l’a questionner. Je suis étonné que l’aide soignante ne m’ai pas dit directement que madame S était atteinte de dysphagie. De plus, la vision de l’état physique de la résidente m’a déstabilisé, impressionné. Lors de la déglutition, j’ai remarqué que la résidente gardait les aliments en bouches et qu’elle devait se concentrer (elle fermait les yeux) pour éviter les fausses routes. A postériori, je peux dire que je ne possédais pas les bonnes informations, ni les connaissances théoriques, ni les compétences pratiques nécessaires à la prise en charge de cette résidente.
Difficultés et points à approfondir : Ma plus grande crainte et la fausse route du résident pendant que je l’aide aux repas. Je connais théoriquement
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