Analyse De Pratique : Transfert de Mme G

Analyse de pratique : transfert

Nous sommes un mardi après-midi juste après le repas il est 12h30, Madame G 80 ans, ne marche plus et est déplacée grâce à son fauteuil roulant. Elle tient à peine debout car elle est asthénique, mais cela est suffisant pour assurer ses différents transfert sans avoir à utiliser le verticalisateur ; Madame G a des problèmes auditifs et je dois lui parler très fort près de ses oreilles pour qu’elle m’entende, je dois souvent m’y reprendre à plusieurs fois avant qu’elle me comprenne. Le fait de m’y reprendre à plusieurs fois me met en difficultés car je ne sais pas si je dois parler plus fort ou plus près de ses oreilles ou accentuer mon articulation. Me voyant passer Madame G m’interpelle et m’informe de son souhait de regagner son lit afin de pouvoir se reposer un peu car elle est très fatiguée. J’emmène donc Madame G dans sa chambre une fois arrivée, je mets la présence et je me prépare à la mettre sur son lit que j’avais moi-même fait le matin. Son lit est donc propre le couvre lit le recouvre et comme madame G porte ses vêtements de ville je me dis que je vais la mettre sur le couvre lit. J’installe le fauteuil de Madame G juste à côté de son lit afin d’avoir un minimum de distance à parcourir avec Madame G ;je baisse la barrière du lit que j’avais du remonter par reflexe le matin meme, je descends un peu le lit afin qu’il soit juste un peu plus bas que la hauteur du fauteuil roulant dans le but de faciliter le transfert, et je vois que l’accoudoir de son fauteuil va me gêner pour faire le transfert, je cherche comment faire pour l’enlever, d’ailleurs je ne sais même pas si il est possible de l’enlever après avoir regardé dans tous les sens, touché à presque toute les manettes du fauteuil j’abandonne car j’ai peur de dérégler ou de desserrer des éléments de son fauteuil, je me dis que je continuerai à chercher lorsque Madame G ne sera plus sur son fauteuil. J’explique à Madame G que je vais la mettre sur son lit qu’elle devra m’aider en pivotant vers le lit tout en se tenant à moi, elle me fait signe qu’elle est pressée et me dit qu’elle est très fatiguée ; les freins du fauteuil sont bien mis, je me place devant Madame G je mets mes pieds autour des siens et je compte jusqu’à trois, elle comprend qu’elle doit se lever, elle le fait sans trop de difficultés, elle se tient à moi, néanmoins je sens bien qu’elle ne met pas tout son poids sur moi, à ce moment précis je suis plutôt rassurer de son comportement je vois bien qu’elle a l‘habitude et n’a aucune appréhension. Elle pivote vers son lit puis s’assoit lourdement au point que j’ai eu peur qu’elle se cogne sur l’autre barrière qui n’est pas descendue ; mais non c’est la position qu’elle adopte et qu’elle garde lorsqu’elle n’a pas de dossier pour la maintenir. Je souhaite à présent lui remonter les jambes sur son lit afin qu’elle s’allonge, cependant je constate que son fauteuil me gêne, je dois donc le déplacer. Je lui enlève ses chaussons et j’enlève donc les freins et pousse le fauteuil avec ma jambe car je dois rester devant elle en prévention d’éventuelles chutes. Le fauteuil est éloigné j’ai à présent la place nécessaire pour lui remonter les jambes. Une fois allongée je constante qu’elle est beaucoup trop basse surtout que cette dame souffre d’un œdème pulmonaire et qu’elle ne peut quasiment pas respirer en position allongée, son buste doit être sur la partie du lit que se relève hors dans sa position il n’y a que sa tête qui est dessus ; je la préviens que je vais la remonter et lui demande de m’aider, je passe mon bras sous son aisselle, je compte jusqu’à trois et Madame G remonte ses jambes afin de m’aider en poussant dessus, je suis satisfaite car Madame G s’est presque remontée toute seule en fait je lui ai servie de guide . A présent elle est bien positionnée

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