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Succès d'une chirurgie réparatrice effectuée sur un fœtus en France

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Par   •  9 Avril 2015  •  Analyse sectorielle  •  2 372 Mots (10 Pages)  •  676 Vues

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Succès d'une chirurgie réparatrice effectuée sur un fœtus en France

Le Monde.fr avec AFP | 19.11.2014 à 06h21 • Mis à jour le 19.11.2014 à 08h26

Pour la première fois en France, un fœtus a été opéré pour réparer une malformation congénitale appelée « spina bifida ». L'intervention, qui a duré deux heures, a eu lieu sous anesthésie générale en juillet dernier, lors du cinquième mois de grossesse. La mère a accouché par césarienne au huitième mois, le 9 novembre.

« Le bébé et sa mère vont bien », a rapporté le Pr Jean-Marie Jouannic de l'hôpital parisien Armand-Trousseau. « Dans les dix jours suivant l'opération, les anomalies cérébrales dues à la malformation se sont totalement corrigées. C'est énorme d'avoir pu protéger le cerveau de cette petite fille pour permettre ses apprentissages futurs », a indiqué ce gynéco-obstétricien, qui a réalisé l'intervention avec son collègue le professeur Michel Zerah, du service de neurochirurgie pédiatrique de l'hôpital Necker-Enfants malades.

INTERRUPTION DE GROSSESSE

Le « spina bifida », cause de paralysie et d'incontinence, consiste en un défaut de fermeture de plusieurs vertèbres de la colonne vertébrale au bas du dos qui laisse la moelle épinière et ses racines nerveuses sans protection. Il s'agit de la malformation la plus fréquente du système nerveux central, diagnostiquée dans plus de 90 % des cas par échographie. Elle concerne en moyenne une grossesse sur 1 000. Si la plupart des parents optent pour l'interruption médicalisée de grossesse (IMG), on estime qu'une quarantaine d'enfants naissent chaque année avec cette malformation.

L'intervention in utero existe depuis des années au Brésil et aux Etats-Unis, qui ont des pratiques différentes en matière d'interruptions de grossesse. Si l'opération permet de réduire les handicaps possibles de l'enfant, elle ne le guérit toutefois pas complètement.

Le nouveau plan Alzheimer, élargi mais peu précis

Alors que le plan Alzheimer 2008-2012 avait été prolongé de deux ans, les malades et leurs proches attendaient avec impatience le suivant, présenté mardi 18 novembre par la ministre de la santé, Marisol Touraine, la ministre de la recherche, Geneviève Fioraso, et la secrétaire d'Etat chargée de l'autonomie, Laurence Rossignol.

Une seule feuille de route pour des maladies diverses

Depuis 2001, trois plans successifs ont été mis en place pour soigner et accompagner les malades d'Alzheimer. Cette affection neurodégénérative (qui entraîne des lésions au niveau des cellules nerveuses) touche entre 850 000 et 900 000 patients en France, particulièrement des personnes âgées, et affecte les capacités cognitives : mémoire, orientation, langage, mouvements…

Pour la première fois, le nouveau plan d'actions pluriannuel a été étendu à d'autres maladies neurodégénératives, qui sont également évolutives, lourdement handicapantes pour le malade, éprouvantes pour l'entourage et sans traitement à ce jour :

• la maladie de Parkinson, qui se traduit par des troubles moteurs et psychiques, concerne entre 150 000 et 200 000 personnes ;

• la sclérose en plaques, maladie inflammatoire du système nerveux, peut se traduire par de nombreux symptômes (optiques, sensitifs, moteurs, fatigue…). Elle touche entre 80 000 et 85 000 personnes.

La spécificité des malades jeunes

Alors qu'Alzheimer et Parkinson concernent en grande majorité des personnes âgées, la sclérose en plaque est une maladie dont le diagnostic est souvent posé tôt, entre 25 et 35 ans. Le nouveau plan intègre donc une dimension nouvelle : comment soigner et accompagner ces personnes qui sont encore dans la vie active ? Un volet d'actions concerne donc le maintien dans l'emploi ou la réinsertion professionnelle des malades (en lien avec la médecine du travail) et la question des revenus (indemnités journalières, retraite anticipée à taux plein, accès au crédit).

Le monde est à un tournant. « Nous avons infléchi la courbe de l’épidémie. A présent, nous avons cinq années pour la briser, sinon l’épidémie rebondira encore plus fort. » C’est le message que véhicule le nouveau rapport annuel du Programme commun des Nations unies contre le VIH-sida (Onusida), « Fast-Track » (« Programme accéléré : mettre un terme à l’épidémie d’ici à 2030 »), rendu public mardi 18 novembre. Si l’on redouble d’efforts et que les objectifs pour 2020 sont tenus, l’humanité pourrait bien vaincre la plus grande épidémie contemporaine.

Ainsi, avec l’accélération prônée par l’Onusida, 28 millions de nouvelles infections par le VIH et 21 millions de morts liées au sida seraient évitées entre 2015 et 2030. Pour l’institution des Nations unies, il est clair que des progrès importants ont été accomplis de manière accélérée au cours des cinq dernières années. S’il ne fallait en prendre qu’un exemple, celui du nombre de personnes vivant avec le VIH et ayant accès aux traitements antirétroviraux serait emblématique.

13,6 millions de personnes sous traitement

En 2011, lors de l’assemblée générale extraordinaire des Nations unies sur le sida, le directeur exécutif de l’Onusida, Michel Sidibé, pressait les Etats membres de s’engager sur l’objectif de 15 millions de personnes sous antirétroviraux en 2015 dans les pays à revenu faible ou intermédiaire. A l’époque, seulement 6 millions de personnes en bénéficiaient, et encore, 1,4 million d’entre elles n’y ont accédé qu’en 2010.

Le rapport « Fast-Track » mentionne qu’en juin 2014 13,6 millions de personnes porteuses du VIH étaient sous traitement. « Nous avons de bonnes raisons de penser que nous atteindrons l’objectif fixé pour l’année 2015. Ce n’est pas tous les jours que les institutions internationales tiennent en temps et en heure leur promesse », se réjouit Michel Sidibé.

Pourtant, l’optimisme doit être tempéré, car nombreux sont ceux qui sont laissés pour compte du fait de leur statut social ou de leur orientation sexuelle, reconnaît le directeur exécutif de l’Onusida. Si à la fin de 2013 38 % des adultes vivant avec le VIH avaient accès aux traitements, la proportion tombe à 24 % pour les enfants. Au cours du premier

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