Prévenir les MSD

La répétions des mouvements, des efforts trop intensifs sur une partie du corps, une mauvaise position articulaire ou des vibrations peuvent causer des TMS. Les cervicales, le dos, les épaules, les coudes, les mains et les poignets sont les principales zones touchées.

Contrairement à ce que l’ont pense, les TMS sont liés aussi à l’inactivité.

Lorsque le regard est fixé sur un écran, par exemple, des tensions musculaires apparaissent dans le cou, immobile trop longtemps, et provoquent des cervicalgies, au premier rang des troubles musculo-squelettiques.

Au bureau, les TMS touchent principalement le cou, les épaules, le poignet et la main, si le travail nécessite une forte attention visuelle, on immobilise le cou, parfois des heures d'affilée. Les cervicalgies sont donc fréquentes dans les métiers de précision, mais aussi lorsque le travail nécessite l'utilisation d'un écran. Un quart des personnes ayant un emploi de bureau se plaignent ainsi de douleurs dans le cou.

Il est important de pouvoir réagir dès l’apparition des premières douleurs chez les salariés afin d’éviter l’aggravation de la situation car certain cas peuvent aller jusqu’à l’émergence de pathologies chroniques invalidantes.

La prévention des TMS se fait dans la durée, donc après l’état des lieux et l’aménagement des postes, le directeur peut en discuter avec ses salariés et pourra alors mesurer les retours de son équipe sur les améliorations. Dans l’entreprise, la prévention des risques professionnels s’organise sur la base du dialogue entre l’employeur et les salariés.

Un salarié est en droit de signaler immédiatement à l’employeur toute situation de travail dont il a un motif raisonnable de penser qu’elle présente un danger. Une telle approche favorise l’identification des situations à risques.

Les TMS touchent presque toutes les professions et des entreprises de toute taille. Aucun secteur d’activité n’est épargné, puisque les troubles musculo-squelettiques frappent aussi bien dans l’agroalimentaire, le commerce, la métallurgie, les services à la personne, le BTP, l’habillement, l’imprimerie et l’industrie pharmaceutique que dans le secteur des services. Ils représentent un problème majeur de la santé au travail.

Le coût engendré par les TMS peut se mesurer en dépenses médicales et de Sécurité sociale, en indemnités d’incapacité de travail et en perte de productivité pour l’entreprise. Pour le travailleur, ils entraînent une souffrance personnelle et une perte de revenus

Les conséquences des TMS pour les entreprises peuvent être importantes et le coût économique peut être élevé. La prévention de ces maladies est un enjeu considérable pour les entreprises et le bien-être de leurs salariés.

En plus de ces coûts pour les entreprises, s’ajoutent des coûts indirects : pertes de temps, diminution de la productivité, difficultés de gestion des effectifs en production, pertes de savoir-faire, remplacements, augmentation des accidents de travail déclarés, dégradation de l’ambiance de travail, baisse de notoriété ou d’image.

En réduisant les risques de TMS pour ses salariés, l’entreprise améliorera ses performances et sa

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