Processus médical
Analyse sectorielle : Processus médical. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar lilou15 • 29 Novembre 2013 • Analyse sectorielle • 1 075 Mots (5 Pages) • 766 Vues
Processus médical[modifier | modifier le code]
Les étapes de l'acte médical sont formées de :
l'étiologie est l'étude des causes de la maladie ;
la pathogénie ou pathogenèse en est l'étude du mécanisme causal ;
la physiopathologie est l'étude des modifications des grandes fonctions au cours des maladies ;
la sémiologie en est l'étude de l'ensemble des signes apparents. Elle est apparentée à ce qu'on nomme la clinique, opposée à la para-clinique qui sont les résultats des examens complémentaires. Face à la complexité croissante des techniques d'imagerie, il s'est développé une sémiologie des examens complémentaires ;
le diagnostic est l'identification de la maladie ;
le diagnostic différentiel est la description des maladies comportant des signes proches et qui peuvent être confondues ;
la thérapeutique est le traitement de la maladie ;
le pronostic est l'anticipation de l'évolution de celle-ci ;
la psychologie est la partie de la philosophie qui traite de l’âme, de ses facultés et de ses opérations. La psychologie du patient est un élément important de la réussite du processus médical. Comme le dit dès 1963 l'historien de la médecine Jean Starobinski, « une médecine vraiment complète ne se borne pas à cet aspect technique ; s'il accomplit pleinement son métier, le médecin établit avec son patient une relation qui satisfera les besoins affectifs de ce dernier. L'acte médical comporte donc un double aspect : d'une part les problèmes du corps et de la maladie font l'objet d'une connaissance qui n'est pas différente de celle que nous prenons du reste de la nature - et l'organisme du patient est alors considéré comme une « chose » vivante capable de réagir conformément à des lois générales ; d'autre part, le rapport thérapeutique s'établit entre deux personnes, dans le contexte d'une histoire personnelle - et la médecine devient alors cette fois un art du dialogue, où le patient s'offre comme un interlocuteur et comme une conscience alarmée »1. Georges Canguilhem écrivait lui que « l’acte médicochirurgical n’est pas qu’un acte scientifique, car l’homme malade n’est pas seulement un problème physiologique à résoudre, il est surtout une détresse à secourir ».
Branches de la médecine[modifier | modifier le code]
La médecine se trouve à la jonction de la science et de la technique. Comme l'explique l'historien de la médecine Jean Starobinski, « La médecine actuelle est cette science appliquée par laquelle nous agissons, directement ou indirectement, sur les processus qui se déroulent dans le corps humain. Elle est un savoir transformé en pouvoir. La médecine théorique (biophysique, biochimie, physiologie, physiopathologie, microbiologie, pharmacologie…) établit les bases expérimentales et rationnelles d'une technique dont l'application est confiée au « praticien » »1.
Sciences fondamentales[modifier | modifier le code]
L'anatomie : étude de l'anatomie humaine ;
la biologie : avec la biologie moléculaire, la biologie cellulaire, la génétique, la bactériologie, la virologie, la parasitologie ;
la biochimie ;
la biophysique ;
l'histologie et l'embryologie ;
la physiologie humaine ;
la sémiologie : l'étude des « signes » cliniques des maladies ;
les sciences humaines en médecine.
Spécialités médicales et compétences[modifier | modifier le code]
Par pratique[modifier | modifier le code]
La médecine générale ;
l'éducation de la santé ;
l'anatomopathologie : étude microscopique des tissus malades ;
l'anesthésie-réanimation : l'anesthésie qui est la médecine péri-opératoire, la réanimation qui est la prise en charge des malades présentant au moins deux défaillances d'organe ou une nécessitant une technique de suppléance ;
la biologie médicale ;
la chirurgie : thérapeutique médicale qui comporte une intervention mécanique au sein même des tissus ;
la médecine esthétique : type de soins visant à
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