Les Roms immigrés en france
Commentaire de texte : Les Roms immigrés en france. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Laurine Camões • 30 Mai 2020 • Commentaire de texte • 937 Mots (4 Pages) • 523 Vues
Les Roms désigne les Tsiganes arrivés en Europe et viennent en partie de la Roumanie et de la Bulgarie : les deux pays les plus pauvres de l’Europe. S’après les chiffres, les Roms représentent en Europe 10 à 12 millions d’individus. C’est pourquoi, pour l’opinion publique, les Roms sont perçus par des mythes et des idées reçues. Pour la majorité, être Rom et migrants signifie avoir un mode de vie itinérant et se trouver en situation irrégulière. Ils reçoivent une double discrimination en étant Roms ainsi que migrants, ce qui relève plusieurs sujets de préoccupations, notamment dans l’accès aux soins de santé, à l’emploi et au logement. Dans les pays d’immigration, les Roms sont nombreux à vivre dans des conditions lamentables et confrontés à des expulsions fréquentes et violentes par la force de l’ordre. Leurs situations souvent irrégulières l’ont empêché indirectement d’envisager une activité professionnelle légale. L’espérance de vie des Roms en Europe est estimée à 10 ans de moins en moyenne que celle du reste de la population. C’est pour cela que nous sommes amenés à se poser la question suivante : En quoi la stigmatisation des Roms empêche leur intégration dans leur pays d’accueil ?
Les Roms migrants ont quitté une situation de grande pauvreté dans leur pays d’origine et n’ont pas les moyens financiers de se loger. Les listes d’attente concernant les logements sociaux étant très longues, ils s’installent sur des terrains abandonnés en périphérie des grandes villes sans autorisations légales. Leurs habitats de fortunes se résument à des caravanes ou des cabanes en matériaux recyclés sans eau courante, ni électricité. Des campements étant fréquemment démantelés par la police, les habitants doivent se déplacer de site en site. L’opposition entre la sédentarité et l’itinérance ne prend pas en compte le fait que la caravane ne soit pas reconnue comme un logement car il ne correspond pas aux normes (surfaces, nombres de pièces, fenêtres…). L’état de santé des personnes habitants ces bidonvilles est préoccupante. Les familles nombreuses, les femmes enceintes et les nourrissons présentent des carences et les risques épidémiques de rougeole et de tuberculose persistent. Les Roms pouvant difficilement bénéficier de l’assurance maladie ou de l’aide médicale d’État, leur santé dépend essentiellement des organisations comme Médecins du monde.
Les Roms pratique des professions émergentes ou d’anciens corps de métiers. Les métiers liés à une économie nomade continuent d’alimenter le quotidien de la majorité des Roms (vente sur les marchés, fabrications artisanales, récupération d’objets et de matériaux divers…).
Que ce soit dans les médias ou dans l’opinion publique, la méfiance est présente à l’égard des Roms. Beaucoup de clichés anciens suivent cette population. Au Moyen-Âge, les Tziganes et les Gitans étaient connus pour être des « voleurs de poules et d’enfants ». Leurs coutumes, étranges aux yeux des européens et français catholiques. En France, les Gitans, les Tziganes, les gens du voyage ou encore les Roms, sont tous regroupés de manière confuse sous le terme « Roms ». Ce flou sociologique a conduit à de nombreux amalgames et renforce la méfiance à l’égard de ces populations. Le comportement de certaines familles Roms et leur refus d’envoyer leurs enfants à l’école sont souvent interprétés comme une volonté de « non-intégration » à la société et dans le pays d’accueil.
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