La médecine au XVIIème siècle

La médecine au XVIIème siècle  

1. Théorie des humeurs

Selon cette théorie, le corps humain était constitué de quatre éléments : l’air, le feu, l’eau et la terre ayant quatre qualités : chaud, froid, sec ou humide. Ces éléments correspondent aux quatre humeurs :

• le sang produit par le foie
• la lymphe liée au cerveau
• la bile jaune venant aussi du foie
• la bile noire provenant de la rate

L’équilibre entre ces humeurs influence la santé du corps.

1. Les maladies fréquentes

A cette époque, les maladies les plus courantes sont :

• la peste
• la lèpre
• la tuberculose
• la syphilis
• la rage

Toutes ces maladies proviennent du manque d'hygiène.

1. Les examens

Pour détecter les maladies,  le médecin  regarde :

• la langue
• les dents
• les yeux
• la peau
• et surtout il examine les urines : il en regarde la couleur, la transparence, il les renifle et les goûte pour trouver du sucre
• Il observe les selles et le sang
• Il prend le pouls

1. Les traitements et médicaments

Les médecins prescrivent :

• des saignées qui permettent d’évacuer les mauvaises humeurs
• des pommades à passer sur la peau
• à boire des potions et sirops faits avec des plantes (herbes, fleurs, feuilles, écorces) ou des animaux cuits ou macérés (comme les grenouilles, scorpions, cloportes, vers, fourmis, lézards ou chiots)

1. La réputation des médecins

Le médecin suit des cours en latin au collège et l’université pour apprendre la médecine théorique qui vient de l’Antiquité. Il y a 200 médecins en France. Les médecins étaient mal vus par bon nombre de personnes : on les trouve incompétents et orgueilleux. Ils sont plus souvent responsables de la mort de leur patient que la maladie elle-même.

1. Les grandes avancées médicales

Les médecins ont découvert les vaisseaux lymphatiques et la circulation sanguine en pratiquant la vivisection sur des animaux.

L’invention du microscope permet d’observer les microbes.

Les accouchements sont faits par les médecins.

Les hôpitaux se développent.

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