Martine Sonnet, « L’éducation des filles à Paris au XVIIIème siècle : finalités et enjeux ».
Fiche de lecture : Martine Sonnet, « L’éducation des filles à Paris au XVIIIème siècle : finalités et enjeux ».. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Priscille Plessy • 4 Mars 2023 • Fiche de lecture • 1 243 Mots (5 Pages) • 297 Vues
Fiche de lecture sur
L’Education des filles
Martine Sonnet, « L’éducation des filles à Paris au XVIIIème siècle : finalités et enjeux ».
I- PRESENTATION DU CADRE ET DU CONTEXTE DE PUBLICATION :
Diplômée d’une licence d’Histoire, ingénieure de recherche à l’Institut d’Histoire Moderne et Contemporaine (IHMC), docteur de 3ème cycle, Martine SONNET tourne principalement ses recherches vers l’histoire des femmes et plus particulièrement dans l’Education et le travail. Elle s’est également beaucoup interrogée sur le sujet de la socialité culturelle féminine au XVIIIe siècle. Par des correspondances et des écrits autobiographiques, elle décide d’analyser le statut et l’éducation qu’ont pu recevoir les femmes autrefois. En plus de ce sujet, ses thèmes de recherche restent surtout les femmes de manière générale, mais malgré tout par un ouvrage « Atelier 62 »,2008 ; elle évoque le parcours professionnel de son père à partir des années 50. Elle apporte sa contribution à un ouvrage intitulé « Histoire des femmes en Occident », 2002, qui énonce les révolutions du XXe siècle qui ont eu un impact dans la vie des femmes comme un développement progressif de l’égalité des hommes et des femmes, mais aussi une émergence du féminisme.
Nous pouvons qualifier cette publication, d’étude empirique originale. Ainsi en plus d’être un article de recherche publié dans une revue scientifique, cette publication est issue de la thèse de troisième cycle de l’auteure. Ce livre va placer l’auteure et son ouvrage à une place importante au sein des recherches concernant l’histoire de l’éducation dans la France pendant les années 1980. Elle va s’appuyer, pour son ouvrage sur l’Education des filles au XVIIIe siècle, de guides parisiens de l’époque, accompagnés d’écrits normatifs comme des règlements des écoles paroissiales de Charité et des écoles du chapitre de Notre-Dame de Paris. Des constitutions des congrégations féminines enseignantes seront également pour l‘auteure d’élargir ses recherches sur également le corps enseignant de l’époque. Les traités pédagogiques, vont être un outil indispensable pour compléter ses sources en s’interrogant sur les lignes directrices et la façon de penser de l’époque à propos de l’éducation en général.
Il s’agit ici d’un article de recherche publié par la revue de l’Ecole française de Rome, qui est composée de 3 sections : Antiquité, Moyen-Age et Période moderne et contemporaine. Elle a été fondée en 1875 et a pour mission de favoriser la recherche, ainsi que de former dans ce domaine, autour de l’archéologie, de l’histoire et des autres sciences humaines et sociales, de la Préhistoire jusqu’à nos jours. Sa maison d’édition, les Publications de l’Ecole française de Rome, va recueillir des thèses et des travaux académiques, beaucoup de thèmes émergent à travers cette revue, elle se tourne vers les sciences sociales et le droit. Toutes ces revues se regroupent sur le portail numérique Persée, d’où est issu la publication de Martine SONNET. Les recherches de ces dernières sont étroitement liées avec les actes des séminaires qui sont organisés par l’Ecole française de Rome et l’Universita di Roma. Les femmes de manière générale a été pendant un certain temps son domaine de prédilection, c’est quelque chose qu’elle a beaucoup étudié, avant de faire des écrits plus personnels comme l’Atelier 62.
L’éducation des filles à Paris a été un projet de recherches riche en connaissances à différents niveaux. En effet, il est question d’analyser ici comment était structuré et organisé l’éducation de ces futures femmes au XVIIIe siècle, et quel était le but visé en les éduquant. C’est alors que trois niveaux et donc trois types d’écoles apparaissent. Ainsi les « filles du peuple » pouvaient principalement accéder aux écoles de charité et paroissiales, les « filles de la classe moyenne » avaient la possibilité d’aller dans les écoles payantes, et les « les filles de l’aristocratie » avaient
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