Utilisation d’Amen dans la Bible
Commentaire de texte : Utilisation d’Amen dans la Bible. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar dissertation • 2 Février 2014 • Commentaire de texte • 593 Mots (3 Pages) • 946 Vues
Amen est considéré d'origine hébraïque1 de par sa présence dans la Torah, où sa racine a donné les noms de « foi » (Emouna), « confiance » (Amana) et l'adverbe « assurément » Amna4. Il aurait été introduit dans les langues occidentales par les théologiens grecs qui traduisirent la Bible1, et adopté par les musulmans.
On trouve peut-être dans les langages berbères une explication et confirmation de sens1 : en langue kabyle, le terme « am-in » signifie « comme ça1 » dans le langage courant mais dans le langage liturgique signifie « ainsi soit-il », où « il » se référant à ce qui a été dit auparavant1.
Il a également été proposé une origine égyptienne à Amen, par déformation du nom du dieu égyptien Amon5 mais cette origine est considérée comme peu probable dans le contexte où le mot est utilisé.
Utilisation d’Amen dans la Bible[modifier | modifier le code]
Dans la Torah, Amen ponctue Nombres 5:22 et les douze malédictions de Deutéronome 27:15-266.
Trois usages distincts d’Amen sont à noter :
Un Amen initial, se référant aux paroles d'un autre interlocuteur, par exemple 1 Rois 1: 36 ou Apocalypse 22:202.
Un Amen détaché, la phrase de référence étant supprimée, par exemple Néhémie 5:13, Apocalypse 5:142.
Un Amen final, sans changement d'interlocuteur, comme dans le Livre des Psaumes et dans les doxologies des Épîtres du Nouveau Testament2.
Amen dans la liturgie juive[modifier | modifier le code]
La tradition rabbinique interprète homilétiquement Amen comme acronyme de ’El melekh ne’eman (אל מלך נאמן), Dieu, Roi en Qui l'on place sa confiance7, les paroles dont l'individu qui prie seul fait précéder sa lecture du Shema Israël, proclamation biquotidienne du monothéisme.
Dans la liturgie juive traditionnelle et moderne, « Amen » est employé par la congrégation pour affirmer et souscrire aux mots prononcés auparavant dans la prière. Il est enseigné que celui qui dit lors d'une prière publique, c'est comme s'il avait prié, pour autant que son amen ne soit ni trop pressé (amen 'hatoufa, prononcé avant la fin de la prière) ni orphelin (amen yatom, prononcé trop longtemps après la conclusion de celle-ci)8. Lors d'une prière publique, il faut qu'au moins dix personnes répondent amen à l'officiant sans quoi sa prière est sans valeur.
Le mot Amen est quelquefois précédé de vè'Imrou (judéo-araméen : ואמרו « et disons »), souvent dans la prière du Kaddish. Il signale de la sorte à la congrégation de répondre ensemble Amen.
Amen est prononcé « ah-MÉN » selon la prononciation sépharade, « ou-MAÏN » selon la prononciation ashkénaze.
Christianisme[modifier | modifier le code]
Amen a été adopté par les chrétiens comme la conclusion des prières.
Islam[modifier | modifier le code]
Ce mot est prononcé usuellement à la fin de la récitation de la première sourate du Coran par
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