Le rêve Et Son Idéal
Commentaire de texte : Le rêve Et Son Idéal. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar jayson57 • 1 Novembre 2014 • Commentaire de texte • 833 Mots (4 Pages) • 686 Vues
Qui suis-je ? La question au présent est beaucoup trop complexe ? Qui étais-je ? est moins joli, mais c’est une question préalable, une première étape, indispensable avant de revenir au présent puis de construire le futur. Finalement, c’est d’une grande banalité : connaître son passé est essentiel pour construire l’avenir, évidemment, d’ailleurs c’est vrai dans tous les domaines ! Dans la construction de notre personnalité il en va de même, or le rêve est un outil précieux pour accéder à notre passé et, en particulier, aux situations de notre passé qui restent à résoudre.
Celui que je suis aujourd’hui n’est pas forcément celui que j’aurais pu être et que fondamentalement je souhaitais être. La construction d’un individu est un processus dynamique et permanent, mais des étapes essentielles sont à distinguer. Or on ne redouble jamais dans la vie, on est forcé d’avancer et les lacunes anciennes deviennent des handicaps sérieux si elles ne sont jamais comblées. Le rêve contribue au retour en arrière parfois indispensable pour se redécouvrir et accéder à l’être que l’on est vraiment.
Le "ça" d’un individu est sa nature pulsionnelle. Un ça non bridé aboutit non pas à une liberté d’action mais à des actions purement pulsionnelles, que l’on ne s’explique pas autrement que par un désir qui nous a dépassé.
Des surmois puissants et anciens veillent à ce que le ça ne puisse pas s’exprimer librement. Un "surmoi" est constitué chaque fois qu’est canalisé le ça d’un individu, pour lui permettre de construire son "moi", celui qu’il sera au milieu des autres notamment. Résultant du complexe d’œdipe, un surmoi extrêmement puissant est façonné à partir de l’ensemble des pulsions de l’enfant qui aime le parent de sexe opposé au point de désirer la mort symbolique (la mise à l’écart) du parent de même sexe. Ce surmoi a un effet évidemment positif dans la mesure où il évite le passage à l’acte et permet donc au final à l’enfant de trouver sa place à côté de ses parents.
De la même façon, de nombreux surmois résultent de l’éducation religieuse, familiale, sociale, scolaire, professionnelle... Les interdits façonnent la personnalité, mais aussi les ordres de faire. Il faut se soumettre aux contraintes multiples qui parfois même s’opposent, en raison de la diversité des donneurs d’ordre mais aussi de leurs incohérences, ou encore du changement des interdits en fonction de l’âge.
Le surmoi se constitue parfois en intégrant de forts déséquilibres qui sont comblés ensuite par un comportement générant des angoisses, des incapacités, des manques... jusqu’à des maladies. Les répercutions sont d’autant plus importantes que l’individu, sur ces bases fragiles, a dû construire durant des années un édifice permettant de masquer ces fondations défectueuses. C’est un peu comme ces tours de cubes que les enfants bâtissent jusqu’à la chute avec des fantaisies qui relèvent davantage du monde du cirque, un numéro entre clowns et équilibristes, que de l’architecture.
Le moi idéal puis l’idéal de moi
La personnalité d’un individu est fortement influencée par l’image que ce dernier a de lui-même, ou plutôt par l’image sublimée qui
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