La transmission du Coran d'après l'Islam
Étude de cas : La transmission du Coran d'après l'Islam. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar dissertation • 30 Septembre 2014 • Étude de cas • 1 573 Mots (7 Pages) • 1 213 Vues
Le Coran (arabe : القرآن ; al Qur'ān, « la récitation » / syriaque : qeryânâ, « le lectionnaire »1) est le livre sacré de l'islam pour les Musulmans qu'ils considèrent reprendre verbatim la parole divine d'Allah. La tradition musulmane le présente comme le premier ouvrage rédigé en langue arabe, avec le caractère spécifique dans l'Islam d'inimitabilité dans la beauté et dans les idées.
Le Coran regroupe les paroles d'Allah, « révélations » faites au prophète, messager de l'islam Mahomet (محمد, Muḥammad, le loué) par l'archange Gabriel (جبريل, Jibrîl), dans la croyance musulmane. Il aurait été révélé de 610 à 632 pour certains, de 612 à 632 pour d'autres.[interprétation personnelle] Le Coran est parfois appelé simplement al-kitâb (le livre) ou adh-dhikr (le rappel). En ce sens, il est, pour les musulmans, l'expression incréée de cet attribut d'Allah adressée à l'intention de toute l'humanité. Au niveau strictement historique, « le Coran n'a été entièrement mis par écrit qu'après la mort de Mahomet, et la rédaction définitive remonte au troisième calife, 'Uthmân, qui fit détruire tous les exemplaires non conformes au canon adopté par lui. »2
Sommaire [masquer]
1 Description
1.1 Ordre des textes
1.2 Séparation chronologique
1.2.1 Sourates mecquoises
1.2.2 Sourates médinoises
1.3 Divisions en vue d’une récitation
2 La transmission du Coran d'après l'Islam
2.1 La révélation
2.2 Compilation du texte coranique sous Abû Bakr, le premier calife
2.3 Universalisation des copies sous ‘Othmân, troisième calife
2.3.1 Le rôle d'Othmân
2.3.2 Les quatre-vingt-dix-huit pages parmi les plus anciennes d’un exemplaire du Coran
3 Dans l'Islam : Le Coran, un texte sacré
3.1 Le créé et l'incréé ou la structuration théologique
3.2 Le Coran est incréé
3.3 Le dogme de l’inimitabilité du Coran
3.4 Le Coran dans la pratique religieuse
3.5 Le Coran et les Infidèles
3.6 La lecture et la science du Coran
3.6.1 La science des Qirâ'at ou lectures du Coran
3.6.2 Condition d’authenticité d’une Qirâ’at
3.6.3 Versets abrogés et versets abrogeants
4 Traductions et impressions du Coran
4.1 Problèmes posés par la traduction du Coran
4.2 Emprunts coraniques à des langues non-arabes
4.3 Latin
4.4 Italien
4.5 Allemand
4.6 Néerlandais
4.7 Français
4.8 Anglais
4.9 Russe
4.10 Impressions en arabe
4.11 Espéranto
5 Les différentes théories chronologiques de la rédaction et constitution du Coran, approche paléographique, philologique et historique
6 Les recherches contemporaines
7 Notes et références
7.1 Notes
7.2 Références
7.3 Versions numérisées
8 Annexes
8.1 Articles connexes
8.2 Liens externes
8.2.1 littérature d'inspiration religieuse
8.2.2 littérature d'inspiration scientifique
8.3 Bibliographie
Description[modifier | modifier le code]
Le Coran est divisé en chapitres appelés sourates, au nombre de 114 et débutant par la première appelée Al Fatiha (parfois traduite par « la liminaire » ou « le prologue » ou « l'ouverture » ou encore « la mère du livre »). Ces sourates sont elles-mêmes composées de versets nommés âyât (pluriel de l'arabe âyah, « preuve », « signe », et que l'on retrouve notamment dans le mot ayatollah). Les versets sont au nombre canonique de 6 2363 pour le hafs (lecture orientale) et 6 213 pour le warch (lecture occidentale).
Ordre des textes[modifier | modifier le code]
Coran datant de 1867 à Istanbul en Turquie. Il s'agit de la première sourate nommée traditionnellement Al-Fatiha (l'ouverture).
À l'origine, durant la vie de Mahomet, la transmission des textes se faisait principalement oralement, fondée sur cette « récitation » qu'évoque précisément le terme qur'ān, même après l'établissement à Médine. Certains versets ou groupes de versets ont été écrits sur des omoplates de chameaux ou des morceaux de cuir, par des croyants. Il s'agit de témoignages fragmentaires et rudimentaires de la notation 4.
À la suite de la mort de Mahomet, Abou Bakr, beau-père du prophète et son premier successeur sous le titre de calife (lieutenant), fit procéder, pendant les deux années de son pouvoir (632-634), à des relevés et vérifications qui permirent la formation de collections plus vastes, sinon plus cohérentes. Toutefois, la fixation d'un texte tenu pour seul recevable, a été défini sous le troisième calife, ‘Uṯmān, entre 644 et 656 de l'ère chrétienne. Selon la tradition, tous les exemplaires connus de recensions divergentes furent alors détruits 5.
Diverses tentatives plus ou moins concordantes ont été faites pour reconstituer l'ordre chronologique, y compris par des orientalistes européens, tels que Blachère. Cet agencement ferait apparaître des correspondances éclairantes avec les événements de la vie de Mahomet
...