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Fille de Jaïrus et la femme malade (texte biblique).

Fiche de lecture : Fille de Jaïrus et la femme malade (texte biblique).. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  23 Juillet 2014  •  Fiche de lecture  •  2 013 Mots (9 Pages)  •  1 110 Vues

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a fille de Jaïrus et la femme malade

Alors, entrons dans le texte !

La première, c’est la fille de Jaïrus.

Voilà un père qui aime son enfant, et c'est bien normal.

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28 JUIN 2009 Textes bibliques: Esaïe 43, 18-25 MARC 5, 21-43 2 Corinthiens 1, 18-22

Ah vraiment, on peut dire que les femmes ont une petite santé !!! Entre la fillette morte et la femme qui perd son sang depuis 12 ans, on peut dire que la gente féminine n’a pas grande forme dans ces passages !!!

Bon, c’est vrai qu’on dit parfois que les hommes se plaignent et font les mourants pour le moindre petit bobo alors que les femmes endurent sans trop se plaindre… !!!

Mis à part ce point commun de ces deux femmes en piteux état (pour ne pas dire plus !), bien peu de points communs se retrouvent dans ces deux profils féminins et dans ces deux récits entremêlés.

Un premier point commun tout de même me semble essentiel, dont nous reviendrons pour nous aujourd’hui : ces deux femmes sont des…mort-vivantes !

La première est morte, mais elle est vivante ; la seconde est vivante, mais elle est morte…hou la, ça se complique. Nous allons y revenir.

Le second point qui me paraît aussi central, c’est l’audace des personnes.

Enfin, le troisième point, c’est ce « ne crains pas, crois seulement », véritable ligne de vie.

Sa fille est malade, il a sans doute entendu parler de ce Jésus qui guérit des malades. Certainement que lorsque tout allait bien, il ne s'est pas préoccupé d'aller vers Jésus. Il était chef de la synagogue, sa religion lui suffisait. Ce qu'il avait appris, ce qu'il pensait connaître de la foi.

Mais là, dans cette situation dramatique, il cherche un secours, une aide. Le seul espoir de guérison pour sa fille, c'est Jésus.

Alors il oublie son rang, sa position, lui, le chef de la synagogue, il va se jeter aux pieds de Jésus. Lui, qui était honoré, considéré, le chef de la synagogue, voilà que c'est lui qui se jette aux pieds de quelqu'un d'autre. Dégradant, déshonorant, folie que ce geste…

Jésus n'était en général pas tellement bien vu par les responsables religieux de l'époque. Mais le chef de la synagogue s’en fiche. Peu importe ce que les autres pensent, ou diront, peu importe son rang et sa position, il se jette aux pieds de Jésus. Par amour pour sa fille, et parce que sa fille est en danger de mort, il est prêt à faire ce qu'il n'aurait peut-être jamais fait. Il est prêt à s'abaisser, à oublier son honneur, peut-être son orgueil. Mais… il n'a pas encore totalement appris à faire confiance en Jésus, il est encore imbibé de sa religion, de sa conception, puisqu'il dit à Jésus: » Ma petite fille est à l'extrémité, viens, impose-lui les mains, afin qu'elle soit sauvée et qu'elle vive. » Il demande à Jésus de sauver sa fille, ça c’est super !, mais il lui indique la façon: » Impose-lui les mains. Afin qu'elle soit sauvée et qu'elle vive. » Il ne se rend sans doute même pas compte qu'il lui indique la façon de la sauver. Il a l'habitude de commander, de donner des indications. Oui, mais là, Jésus ne peut être le manipulé, l’ordonné !! Et l'homme indique à Jésus comment il doit sauver, guérir, et agir. Un peu comme nous quand nous voudrions que Dieu fasse ce qu’on veut et non pas sa volonté… !

Jésus aime, et ça aussi c’est un point central, le point central. IL aime et la fille et le chef de la synagogue ; alors il va ressusciter la fille, mais il va aussi lui apprendre quelque chose. A lui faire vraiment confiance. Indépendamment des circonstances et des raisonnements humains. La fille est près de la mort, il est urgent de faire quelque chose pour elle, le chef de la synagogue attend un geste de la part de Jésus. Le geste viendra, mais pas à l'heure imaginé par le chef de la synagogue, ni de la façon indiquée par lui.

Jésus se met en route, et voilà notre deuxième femme qui intervient !! Une femme atteinte de perte de sang depuis 12 ans. Et que se passe-t-il ? Simple incident de parcours ? Mais où sont donc les gardes du corps de Jésus ?!! Voyons, Jésus est pressé, il a à faire avec la fille de Jaïrus !!

Cette femme touche par derrière le vêtement de Jésus, et est guérie. Cette femme, qui comme le chef de la synagogue, lorsque Jésus demande, qui a touché mes vêtements, se jette toute tremblante à ses pieds, et lui dit toute la vérité. Alors que les disciples, une fois de plus, n'ont pas compris. Lorsque Jésus pose la question, « qui a touché mes vêtements », que répondent-ils ? » Tu vois la foule qui te presse, et tu dis, qui m'a touché? » Autrement dit, » il y a tellement de monde, tu ne la trouveras pas ». Et puis on ne va pas commencer à faire les chochottes hein, avec tout ce monde…Si Jésus commence à faire sa star… !

Les disciples ont leurs raisonnements, » trop de monde, impossible à Jésus se retrouver la personne qui l'a touché ». Et Jésus va leur apprendre quelque chose, à ces braves disciples. Qui ont pourtant vu Jésus chasser des démons, apaiser la tempête, guérir beaucoup de monde.

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Il ne leur fait même pas de reproche, il regarde simplement autour de lui. Et c'est la femme elle-même qui se jette aux pieds de Jésus, et lui dit toute la vérité. La femme a senti quelque chose lorsqu'elle a touché Jésus . Elle se sent coupable d'avoir touché les vêtements de Jésus par derrière, comme en cachette, sans le voir face à face.

Et c’est vrai que par rapport aux lois du judaïsme, elle est en faute : atteinte d’une perte

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