Cas USMed
Cours : Cas USMed. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar dissertation306 • 18 Septembre 2018 • Cours • 1 592 Mots (7 Pages) • 712 Vues
Étape 1 : Résumé des faits
USMed pensait que de par ses qualifications et son expérience, Angelica semblait être la personne idéale pour occuper ce poste de responsable et gérer le personnel au Mexique.
D’autre part, les employés mexicains très craintifs de l’inconnu et de la nouveauté mais aussi inquiets pour leurs emplois n’ont pas facilité son intégration et ne lui ont laissé aucune chance de s’adapter. Incomprise, non appréciée, surveillée et seule face à une situation difficile, Angelica a décidé de s’imposer en tant qu’Américaine, de tenter bien que mal ses idées à l’américaine et son savoir-faire à l’américaine qui n’ont pas fait l’unanimité auprès des Mexicains et se sont vouées à l’échec. En effet, ils se sont encore plus méfiés, n’ont pas collaboré et n’ont rien voulu savoir de ses manières différentes de faire les choses.
Étape 2 : Identification du problème
Le cas «Des frontières à franchir» met l’emphase sur les différences et difficultés culturelles que l’on rencontre lorsqu’une organisation américaine, USMed, souhaite implanter son savoir-faire au Mexique.
Étape 3 : Identification des causes du problème
-Du sexe : Mme Garza étant une femme ressent une discrimination à se faire entendre dans un environnement d’homme. Ses points de vues et ses méthodes de travaillent était souvent méprisé.« Les hommes à qui j’avais affaire me méprisaient à cause de mon sexe » .
-De l’origine ethnoculturelle : « Étant donnée son statut d’Américaine, les Mexicains éprouvaient pour elle des sentiments ambigus où se mêlaient incompréhension et ressentiment». Simplement dû au fait qu’elle était Américaine les Mexicains se méfiaient d’elle et n’avaient pas confiance en elle.
De la culture : On définit la culture comme étant « Un bagage commun inclut la façon dont les membres mangent, s’habillent, se saluent et agissent les uns envers les autres, leur manière d’éduquer les enfants, ainsi que leur façon d’aborder et de résoudre les problèmes quotidiens. » Cette différence de culture se perçoit lorsqu’Angelica devait travailler avec le chef comptable de l’entreprise, tous deux arrivaient au même calcul, mais l’un estimait le salaire annuel sur 365 jours et l’autre sur 52 semaines. Les deux réponses venaient dire la même chose, mais leur interprétation n’était pas la même. C’est à ce moment qu’on s’aperçoit que la différence de culture peut amener un conflit entre deux personnes dans une entreprise.
Des erreurs de perception
-Le stéréotype : « Ce qui m’a sauvée, c’est le fait d’être Américaine, parce que les femmes mexicaines considéraient les Américains comme supérieurs» le stéréotype d’Américain supérieur au Mexicain peut miner la communication entre Angélica et les deux femmes, car elle la voit plus puissante qu’elles le sont. C’est donc une erreur de perception qui n’aide pas à leurs relations.
«La démarche scientifique un comportement organisationnel repose notamment sur l’approche de la contingence, par laquelle les chercheurs tentent de déterminer les bonnes façons d’analyser et de gérer différentes situations.» Selon Hofstede, dans le contexte mondialisé actuel nous devons comprendre l’incidence de la diversité culturelle et la façon dont les méthodes et règles de travail diffèrent d’un pays à l’autre.
Selon Hofstede, il y a cinq dimensions des cultures nationales : la distance hiérarchique, la maîtrise de l’incertitude, l’individualisme et le collectivisme, l’orientation masculine et féminine et finalement l’orientation à long terme et à court terme. « Hofstede a élaboré une «grille culturelle» qui permet de mieux appréhender l’influence potentielle que les différences de valeurs liées à l’identité culturelle auront sur le comportement au travail.»
Voilà la perception que les Mexicains avaient des Américains : la supériorité. Autre cause au problème de l’usine, soit la perception sélective. Pour bien comprendre, la perception sélective, c’est la tendance à privilégier une lecture de la réalité qui correspond à ses propres besoins, attentes, valeurs et attitudes, et qui amène à ne voir que certains aspects d’une situation, d’une personne ou d’un point de vue.
Les difficultés rencontrées sont diverses et concernent aussi bien l’organisation que le comportement du Responsable RH ainsi que ceux du personnel.
il est important de noter que depuis peu, les femmes commencent à entrer sur le marché de l’emploi et par conséquent elles restent moins nombreuses que dans d’autres pays et ont beaucoup de mal à s’imposer à des postes à responsabilités.
En effet, Angelica subit des préjugés de caractère sexuels et doit faire face à différents préjugés envers les femmes.
Étape 4 : Inventaire des solutions possibles
Nous voici à l’étape de la présentation des solutions possibles aux causes de l’usine de Tijuana. Naturellement la première solution, qui s’impose d’elle-même, est l’introduction d’une politique générale en matière de gestion des ressources humaines spécifiquement en gestion de la diversité de la main-d’œuvre. Cette politique permettra à l’organisation de mieux comprendre le comportement des individus et des groupes, leurs besoins, leurs valeurs et leurs attentes. Celle-ci apportera aux employés la possibilité d’atteindre une satisfaction personnelle et professionnelle à longue échéance.
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