Le coran
Dissertation : Le coran. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Soubeir Mohamed • 3 Janvier 2018 • Dissertation • 1 771 Mots (8 Pages) • 875 Vues
INTRODUCTION
L
'ensemble des révélations et de la retranscription s'est étalé sur plusieurs décennies durant le VIIe siècle après Jésus-Christ. Le mot arabe Al-Qur'an (le Coran en français) signifie littéralement La récitation utilisé dans le contexte de l'Islam, le mot Qur'an peut ainsi prendre la signification suivante : "Le dernier message de Dieu à l'humanité révélé au prophète Mouhammad ". En effet, le Coran est la parole de Dieu et sert de guide aux êtres humains. Le coran est le fondement de l’islam tout en entier et représente pour le droit musulman une base dont l’autorité peut être qualifié d’absolue. Selon la religion musulmane et de nombreux savants du monde musulman, la révélation du Coran aurait débuté en l'an 609 lorsque l'ange Gabriel (en arabe, Jibril جبريل) est apparu au prophète Mahomet dans la grotte de Hira, près de la ville de La Mecque en actuelle Arabie saoudite, pour lui réciter les premiers versets coraniques de la sourate Al-Alaq (aujourd'hui retrouvée dans le Coran comme étant la Sourate 96, L'adhérence), "Iqraa" ("Lis, apprend"). La révélation du Coran, qui débute en 609, durera 22 ans, c'est-à-dire jusqu'à la mort du prophète Mahomet
Apres avoir ainsi définit la notion de coran nous répondrons a la Question suivante : Quelle est l’importance du coran pour les musulman ?
I : Les Origines du coran
Jusqu'aux alentours de l'An Mil, les commentaires autour du Coran furent innombrables, en liaison avec une grande effervescence intellectuelle. Une école réformiste proposa en particulier de distinguer le Coran incréé, parole de Dieu, restée près de Dieu, dénuée de toute équivoque, et le Coran créé, celui-là même qui est sorti de la bouche de Mahomet et se doit d'être analysé et interprété. Mais en l'an 1019, le calife Al Qadir fit lire au palais et dans les mosquées une épître dite « épître de Qadir » (Risala al-qâdiriya) par laquelle il interdit toute exégèse nouvelle et ferma la porte à l'effort de recherche personnel des musulmans (l'ijithad).Aujourd'hui, à la lumière des travaux accomplis sur les textes chrétiens, des chercheurs abordent l'étude du Coran avec un regard historique, archéologique et philologique. Le magazine Le Monde de la Bible (été 2012) fait le point sur ces travaux d'une grande portée scientifique et nous offre ci-après un entretien passionnant et lumineux avec l'islamologue Claude Gillot, professeur émérite à l’université de Provence, répond en sa qualité de spécialiste d’études arabes et d’islamologie.
A- le contenu du coran
Constituée de versets, aux nombres de 6200 environ, regroupé en 114 chapitres ou sourates. Deux éléments sont à relever à ce propos. En premier lieu, le contenu des différentes sourates, dont on admet qu’il a été précisé par le prophète lui-même ; apparait aussi comme extrêmement hétérogène, leur ampleur étant par ailleurs très variable et pouvant aller de 2 à 288 versets. Mais en outre, lors de la rédaction définitive ces chapitres ont été rangés, non selon l’ordre chronologique de leur révélation. Ce qui eut mis en lumière de développement progressif de la prédication prophétique mais au contraire selon un procédé purement mécanique, c’est-à-dire par ordre de longueur décroissante. D’un point de vue historique on distingue les sourates des trois périodes mecquoises
Première période mecquoise (610-616): 48 sourates, 1219 versets, 9% du Coran. Les sourates de cette époque sont courtes et fougueuses. Leur langage est solennel, les images hardies, les versets brefs, leurs enseignements pleins de force, et parfois introduits par des adjurations emphatiques. On trouve dans ces sourates des prédictions eschatologiques, des exhortations à se préparer au Jugement Dernier, les descriptions des signes de la fin: la terre s'ouvre, les montagnes chancellent, les étoilent tombent sur terre.
Le dogme de l'unicité divine apparaît au milieu de cette période.
Deuxième période mecquoise (617-618): 21 sourates, 1898 versets, soit 23 % du Coran. La fougue initiale commence à se refroidir au contact des désillusions de la réalité et des nécessités pratiques de la communauté naissante. On y trouve de longues tirades sur les prophètes antérieurs à Mohammed.
Troisième période mecquoise (619-622): 21 sourates, 1656 versets, soit 33 % du texte. On y trouve encore de longs récits sur les Prophètes. Il s'agit de convertir les hommes à la foi dans le Dieu unique, créateur et résurrecteur des morts, au jugement dernier, à l'enfer et au paradis. Le Coran de cette période s'étend longuement sur les louanges de Dieu. Il Le voit intervenant dans les phénomènes de la nature et dans les vicissitudes de l'histoire, et par contraste, parle avec sarcasme de la faiblesse des faux dieux. Longues descriptions de la béatitude des bienheureux (au paradis) et des tourments infinis des damnés (en enfer)
La dernière période mecquoise (622-632): 24 sourates, 1462 versets, soit 35 % du texte. Le Prophète est à présent chef d'Etat. On y trouve l'écho des luttes soutenues par Mohammed contre les tribus juives de Médine, contre les Hypocrites, contre les polythéistes de La Mecque, enfin contre les tribus bédouines ralliées à l'islam triomphant moins par conviction que par intérêt .On rencontre dans les sourates médinoises des textes d'une très haute portée pour l'élaboration future de la Loi islamique. Certains concernent le rapport de la nouvelle religion avec les autres religions monothéistes. D’autres forment les éléments organiques du droit civil (mariage, répudiation, héritage, transactions commerciales), ou pénal (répression des crimes et délits).
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