« Trois aspects de la présence de Dieu » .

« Trois aspects de la présence de Dieu »

Dieu est omniprésent. C´est une définition. Mais cette définition en soi ne peut pas transformer l'homme. Il s´agit d´une affirmation théologique. Même certains athées ont entendu parler de cette vérité. Des chrétiens non nouveaux-nés croient eux aussi en l'omniprésence de Dieu. Il s´agit d´une PRÉSENCE FONDAMENTALE DE DIEU.

Le deuxième aspect de Sa présence est la BÉNÉDICTION PAR SA PRÉSENCE. Non seulement Il est omniprésent, mais nous savons et sentons qu´Il est proche de l´homme. Concrètement, Il est proche de moi. Il me bénit, Il m'aime. Il va à notre rencontre car Il nous a aimé le premier et après seulement, nous L'avons aimé (1Jn 4:10-19). Sa présence transforme le coeur de l'homme.

«Dieu les bénit, et Dieu leur dit: Soyez féconds, multipliez, remplissez la terre, et l'assujettissez; et dominez sur les poissons de la mer, sur les oiseaux du ciel, et sur tout animal qui se meut sur la terre.» Ge 1:28

Dieu créa l´homme et la première chose qu´Il a faite pour lui quand ils étaient face à face est la suivante: Dieu a béni l'homme. Il a été si proche de lui! Nous savons qu'après, l'homme a échoué. Adam n'a pas réussi à suffisamment surveiller le jardin d´Eden et le serpent est alors entré dans l'endroit où il n´aurait jamais dû se trouver. Pourtant, Dieu avait un projet:

«Je mettrai l'hostilité entre la femme et toi, entre sa descendance et la tienne. La sienne t'écrasera la tête, tandis que tu la mordras au talon.» Ge 3:15.

La bénédiction donnée à l'homme au début de son existence était très limitée par le péché à ce moment-là. Mais comme sur les montagnes couvertes de neige, où le chemin est marqué par des tiges dépassant au-dessus de la neige, le projet de Dieu était marqué par le sang des sacrifices d'animaux dans le temple. Nous pouvons suivre ce chemin à travers toute l'histoire de la Bible jusqu'au Golgotha où un autre contrat parfait sera conclu pour l´avenir. Ce contrat sera signé de Jésus-Christ par Son propre sang.

Mais nous ne sommes pas encore dans notre histoire. Avant tout cela, il faut faire une pause importante. Nous pouvons voir dans le quatrième chapitre de l´Evangile de Matthieu que le Père amène son Fils vers la montagne où Jésus s´assoit (Mt 5,1) et commence à enseigner (Mt 5-7). Les gens viennent vers leur Seigneur du Nouveau Testament. Ils écoutent Son puissant enseignement. De quoi parle-t-il? De la bénédiction décrite dans Ge 1:28. Ce sont les béatitudes de Mt 5.

Les paroles de Jésus transforment. Mais elles assouvissent également par la miséricorde qu'elles contiennent. De la miséricorde? Mais il est impossible de vivre vraiment à 100% le : « Soyez donc parfait, comme votre Père céleste est parfait. » (Mat 5:48). C´est impossible à accomplir!

C´est impossible sans Rédempteur. Mais nous avons un! Toi ainsi que moi!

Cela n´est pas une simple affirmation théologique. C´est la FOI!

Dans la Bible, le passage du fleuve est souvent lié à un changement radical, avec une démarche importante, une décision, une épuration, une délivrance. Selon Josué 24:2, Térach (père d´Abraham) est toujours resté « de l´autre coté du fleuve ». Dans Ge 11:31-32 nous lisons qu´il y habitait et qu'il y mourut. Mais Abram (qui est devenu Abraham plus tard) a passé le fleuve. Pourquoi? Parce qu´il a été attiré par la présence de Dieu!

Les Israélites en Egypte savaient peut-être intellectuellement que Dieu est omniprésent. Mais quel en était le résultat? Il n'y avait que les Israélites en pèlerinage dans le désert jusqu'au Canaan qui ont été bénis par Sa présence. Qui est alors à l´origine de la différence entre la présence divine « fondamentale » et la « bénédiction par Sa présence »? Dieu? Non! L'homme!

De quelle façon? Par son obéissance. Par l´obéissance de la Parole de Dieu. Cela entraîne notre désir, notre faim de Dieu: «Heureux ceux qui ont faim et soif de vivre comme Dieu le demande, car Dieu exaucera leur désir !»Mat 5:6

L´obéissance est très importante. C´est le premier pas de l'humilité sur le chemin menant vers Sa présence. Mais ce

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