Paragraphe Argumenté Sur Une Partie d’Agamemnon

Paragraphe Argumenté

P.19 : « Pourquoi cette scène est-elle horrible ? »

Cet extrait de « Agamemnon » est quand Egisthe, cousin d’Agamemnon, se trouve devant son corps sans vie et doit s’expliquer au chef de Chœur pour qu’elle raison il l’a tuer. Cette scène est horrible, non-seulement en général, par le fiat qu’il parle de meurtres, mais aussi par le vocabulaire utilisé.

Egisthe a tué Agamemnon pour qu’ « paie pour le crime de son père ». C’est une histoire de vengeance, un acte qui revient au défaut de la rancune. Mais aussi de l’injustice puisque ce n’est pas Agamemnon lui-même qui a commis l’acte mais son père pourtant c’est lui qui doit en payer les conséquences. Aussi, un autre caractère violent de ce texte est le crime d’Atrée, qui comme vengeance a servi au père d’Egisthe, Thyeste, ses propres enfants. Il utilise des énumérations pour montrer l’impact que cela a pout Thyeste et pour aider le lecteur à comprendre et presque à la dégouter, « les pieds, les mains, chaque phalange » l.17 et aussi « comprend, s’effondre, pleure, et vomit » l.20. Le dernier exemple est même une gradation.

Plus en détail, Egisthe parle au temps présent, comme si il y était, comme si rien ne s’était encore passer. Il fait presque fou, on s’en un caractère de folie, il ne reconnait pas qu’il a fait quelque chose de mal « J’avais le droit d’accomplir ce meurtre » l.24.Il utilise le vocabulaire de la justice, ce qui crée un paradoxe avec la scène horrible décrite juste avant. Son but est de nous convaincre qu’il avait juste mais cela ne marche pas car notre conscience nous rappelle ce qui est juste et ce qui est mal. Mais aussi, « Voilà ma joie » l.6. Il en est presque fier de son action. Il s’en vante « Moi […] j’ai survécu » l.25.

Toutes ses différentes façons d’écrire amplifient la scène pour enfin nous faire réaliser que cette scène est horrible, et presque machiavélique. On ne voit pas à un seul moment un moment de bien qui pourrait redresser la balance. Même avec la mention du destin, nous avons l’impression que la balance tend plus vers le mal.

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